(French Only !!!)
Amnesia Rockfest 2015 - 10e
édition
Un choc des genres harmonieux
Mais quel week-end! Tous les
ingrédients étaient réunis pour faire de cette 10e édition du
Amnesia Rockfest un succès : une température au rendez-vous, de tout pour
se ravitailler et de la musique pour tous les goûts! D’ores et déjà, en
arrivant à proximité du site, nous pouvions constater une amélioration à ce
niveau, puisque la circulation se faisait plus fluide dans l’ensemble que l’année dernière. C’est que
les organisateurs ont travaillé de concert avec Orchestra pour gérer le trafic,
ainsi qu’il y avait plus de transports en commun et de places de stationnement
disponibles. Nous pouvons donc apprécier les efforts du comité organisateur qui
s’évertue à améliorer le festival d’année en année… Car, faut-on lui accorder,
le plus gros Festival dans le genre en Amérique du Nord, ce n’est pas une mince
affaire à coordonner.
En ce qui a trait à la
programmation, les organisateurs y ont mis le paquet pour souligner ce 10e
anniversaire. Sur la scène métal, particulièrement, les métaleux n’ont pas été
à plaindre. De nos favoris locaux aux plus bigs
du showbizz, c’est avec entrain qu’Insurrection, Beyond Creation, Carcass,
Down, Deftones, Bolt Thrower, Ministry, Linkin Park, Fear Factory, Hatebreeed,
Rob Zombie, Tenacious D, Slayer et System of a Down, pour ne nommer que
ceux-ci, se sont produits sur les différentes scènes réparties sur le site.
Insurrection, un groupe de
l’Outaouais, a donné tout un show et sonné le début du party de belle façon. Et
ce n’est certainement pas le fait qu’ils soient montés sur scène à 11h30 le
vendredi matin qui a ralenti leur ardeur. Enfin! J’ai l’occasion de vous parler
de ce groupe qui déplace de l’air, un groupe fort sympa et qui a le chic pour
mettre le feu aux poudres. Interactifs, agressifs, ils ont tantôt lancé un
ballon de football à un festivalier qui devait le garder le plus longtemps
possible, tantôt le chanteur s’est rué dans la foule… ce qui a créé un effet
d’entraînement et du mouvement en masse! Si vous n’avez pas eu la chance de les
voir en show, il faut ajouter cela à votre liste des musts à voir!
Beyond Creation, un groupe dans
le genre progressif/technique/death metal, formé en 2005 et originaire de
Montréal s’est ensuite produit sur la scène Tony Sly 2 à 12h05. Le groupe a
donné un show très nuancé, musicalement très intéressant. Les fans étaient
venus nombreux et ont pu apprécier une musique dense, complexe et progressive, avec
des rifts de guitare enlevant… Si les musiciens étaient plutôt statiques sur
scène, ils étaient à fond dans leur musique! Une belle découverte pour les
néophytes.
Un peu plus tard sur la scène
Jagermeister, le tant attendu Carcass… Les membres du groupe ont donné un show
classique à la Carcass, alors que le chanteur, Jeff Walker, comme à son
habitude, a enchaîné les titres le pied sur le speaker, sa basse sur la hanche
opposée, lesquels il a interprétés avec
intégrité, en alternant les classiques et les nouvelles chansons. Si certains
fans ont été déçus de ne pas avoir pu entendre du vieux Carcass dans sa période
grind, issue du premier album Reek of
Putrefaction - un album qui avait causé toute une controverse, relativement
à sa production, à sa violence et, surtout, à sa pochette - la plupart ont été
enchantés de revoir leur groupe culte revenir au Québec. C’est dans cette
ambiance que l’on pourrait qualifier d’austère qu’au milieu du show, armé de sa
chaine saw, Phil Langelier, chanteur
de Bookakee, a fait une apparition remarquée au cœur du mosh pit en projetant du sang sur ses « pauvres »
victimes hilares, ce qui a ajouté une touche d’humour et de couleur au show.
Sur la scène Loto-Québec, les
festivaliers se sont déplacés en grand nombre pour assister au spectacle de
Down. L’ancien chanteur de Pantera, Phil Anselmo, était tout en voix pour
l’occasion et a donné de ce fait une performance de choix à ses fans. Aussi
avons-nous eu le privilège d’assister à la prestation d’une fan à la guitare
durant le show, laquelle a offert tout un solo!! Sous ses airs de durs, c’est avec
chaleur et générosité qu’Anselmo a rencontré ses fans.
Walls of Jericho, qui performait
sur la scène Tony Sly 1, à 17h20, a pour sa part suscité beaucoup d’intérêt
alors que la chanteuse, évidemment très jolie, mais surtout agressive et
dynamique dans le genre death core, a provoqué par la même occasion un mosh pit comme on n’en avait pas vu
jusque-là vendredi! Nicha cou, circle pit,
tous se sont laissés prendre au son de la musique et se sont donnés, déchaînés
devant la belle rousse. « Tous les ingrédients étaient réunis pour faire
un bon show : un bon mosh pit,
des membres qui se complètent à merveille sur scène et qui pètent le feu, du
charisme…», de dire un fan. Seule ombre au tableau, le son qui manquait de
basse. Sinon, ce fut le coup de foudre pour plusieurs!
Deftones a poursuivi les
festivités en se présentant sur la scène Loto-Québec à 18h30. Le groupe a alors
présenté l’un de ses albums les plus populaires en carrière, Around the Fur, sorti en 1997, dans son
intégralité. Au grand plaisir des rockfesteux, le chanteur a livré une
performance vocale impressionnante, au-delà même de ce que l’on avait l’habitude
d’entendre. Deftones est considéré comme l’un des pionniers, avec Korn, du nu metal
et est considéré comme étant l’un des plus novateurs et des plus influents dans
le genre. Le groupe a su conquérir des milliers de fans à travers le monde et
communiqué sa passion pour sa musique. Le chanteur s’est d’ailleurs tellement
donné lorsqu’il a été invité en tant qu’artiste sur un album de Soulfly, qu’il
en a saigné du nez. C’est donc avec une énergie hors du commun qu’il a
transporté dans son univers les spectateurs venus nombreux et qu’il s’est
parfois même mêlé à la foule.
Quant à Bolt Thrower, le groupe
était très attendu chez les amateurs de death metal sur la scène Tony Sly 2. En
effet, cela faisait une vingtaine d’années qu’il n’était pas venu au Québec et
c’est avec un enthousiasme marqué que les fans ont accueilli la formation
anglaise. Formé en 1986, le groupe a depuis acquis une notoriété, un respect
sans conteste chez les amateurs de métal à travers le monde et, selon certains
fans, il aurait été plus approprié qu’il soit présenté sur une plus grande
scène. Malgré cela, le chanteur s’est donné à fond la caisse, bien que le
restant du groupe ait été plus discret. Ce fut somme toute un moment mémorable,
une prestation fort appréciée dans l’ensemble.
Vers 23h, c’était au tour de
Ministry de fouler la scène Jagermeister présentant une entrée forte en
émotions, et en variations auditives et visuelles. Le groupe a ensuite enchaîné
les titres où il a offert quelques-unes de ses nouvelles chansons, mais surtout
ses vieux succès, au grand plaisir de plusieurs spectateurs. La réputation de
Ministry n’est certes plus à faire en matière de metal industriel et la
formation a su aller toucher un public déjà conquis, bien qu’après une entrée
solide, il ait donné un show on ne peut plus classique. Pour certains fans, en
outre, il manquait le titre Jesus Built
my Hotrod. Somme toute, ce fut un show grandement apprécié de la part de ce
groupe qui a connu de nombreux rebondissements au cours de sa carrière.
La soirée du vendredi fut
clôturée par Linkin Park qui devait performer sur la scène Loto-Québec. Linkin
Park a présenté une combinaison visuelle et auditive parfaite : un son
impeccable, un jeu de lumières époustouflant, une énergie à son comble, une set list diversifiée où les membres ont
présenté leurs plus grands succès, un set
up de la scène à multiples paliers mettant en valeur l’ensemble du groupe,
un chanteur tout en voix… Toute une performance!! Le groupe a d’ailleurs
terminé le show avec Bleeding out, la
chanson que tous attendaient. On n’a pu que s’incliner devant le
professionnalisme de ce groupe culte qui a offert une solide performance,
tandis que le blitz DJ a scindé le
show en deux de belle façon!
Le samedi matin, Slaves on Dope
ouvrait la marche dans le genre nu metal. Le chanteur à la voix rauque et
cassée à rocké la place, malgré l’heure matinale! Le groupe a présenté une
belle énergie sur scène et a certes secoué la foule qui ne pouvait que se réveiller
un peu plus... « C’était excellent, comme toujours! Ça rock! Ça fait
quatre fois au moins que je les vois en show et ils sont toujours excellents…
Allez écouter ça, c’est vraiment bon! », De dire un fan enthousiasmé à
l’égard du groupe montréalais. L’invitation est donc lancée pour les amateurs
du genre!
À 13h, sur la scène Jagermeister,
nul autre que Fear Factory, un groupe fort attendu par les fans de metal industriel.
Le groupe présente aussi de fortes influences death mélodique, groove et
thrash metal.
Enfin, s’il y en avait qui n’étaient pas encore tout à fait réveillés, eh bien,
c’est à ce moment qu’ils ont ré-émergé de leur sommeil! Car, le moins qu’on
puisse dire de Fear Factory, c’est que ça rentre au poste! En outre, le
chanteur a su faire réagir le public, alors qu’il scandait à tout moment :
« If you’re having a good time, say F** Yeah! That’s the spirit! »,
auquel on répondait indéfectiblement « F*** Yeah! » Le mosh pit était modeste au début, mais agressif
et a pris de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure que le chanteur s’acharnait
avec davantage de détermination à faire lever la foule; et plus le mosh pit grossissait, plus le chanteur
en donnait… Le soleil déjà haut dans le ciel, un sac de glace s’est même imposé
dans le mosh! En outre, soulignons la
grande complicité qu’il y avait entre le chanteur et le guitariste. Fear
Factory a terminé le show avec Replica,
un extrait issu du deuxième album studio du groupe, Demanufacture.
Fear Factory est un groupe
américain, fondé en 1989 et qui traite notamment de thèmes relatifs à
l’opposition de l’homme et des machines; ces dernières occupent une place
importante au cœur des textes de Fear Factory. Le groupe a d’ailleurs développé
un son et une atmosphère s’y référant et qui constituent d’une certaine façon sa
marque de commerce. Ce fut somme toute un show agressif et dynamique, tel que
souhaité par les fans.
Hatebreed foulait ensuite les
planches de la scène Loto-Québec dans un genre hard core metal. Le son, mordant
et agressif à souhait, et le chanteur brutal tant dans sa voix que dans ses
mouvements, ont frappé dur. Les fans étaient en feu et ont trashé sur les beats tourmentés du groupe! Hatebreed ont offert
une performance honnête si l’on compare cette performance à un show où ils
avaient botté le c** à Slipknot à Ottawa. Malgré tout, ils ont su dominer la
scène, dompter leurs fans et convertir certains néophytes!
Dans le souci de présenter une
programmation diversifiée, c’est sur la scène Tony Slye 2 que l’on pouvait voir
et entendre l’humoriste Mike Ward. Évidemment, pour ceux qui connaissent Mike
Ward, il aime provoquer et susciter les émotions les plus controversées. Or, il
a très certainement gardé ses gags les plus salés pour l’occasion car, malgré
un public ouvert et réceptif, il s’est fait dire des ohhhhhh! Une fois ou deux!
Cependant, très sympathique, il a récupéré la situation en riant de lui-même et
en soulignant qu’il s’agissait de gags, ce qui a tôt fait de faire rire les
gens. Cette petite pause musique a été bien accueillie et a donné la chance à
ceux qui ne connaissaient pas l’humoriste de profiter d’un échantillon de son
genre d’humour! Il a d’ailleurs fait hurler de rire lorsqu’il a parlé de son
expérience avec le viagra, ou lorsqu’il a reçu une mise en demeure pour avoir
outré un jeune sourd qui voulait devenir chanteur!! Ce fut finalement un break
musical savoureux, rafraichissant et oh combien dilatant !
Rob Zombie fut, pour plusieurs,
le moment fort du week-end… Même si System of a Down a fait affluer la foule
plus tard, Rob Zombie a su échauffer les planches et allumer la dynamite pour
les autres à venir! Le vieux routier de la musique n’a en effet rien à envier à
ses descendants puisqu’il a donné un show spectaculaire, haut en couleurs et en
énergie! Incontournable, son personnage est généreux et a endiablé de ses
rythmes, un public nombreux et hétéroclite. Que ce soit Tunder Kiss 65, Living
Dead Girl ou encore Superbeast, tous les meilleurs titres ont été interprétés… Un
moment fort du spectacle a certes été celui où l’on a cru, lorsque Rob Zombie a interprété Thunder Kiss 65, que le show
était terminé. Soudainement, la chanson est repartie de plus belle et le
mouvement de la foule s’est fait plus électrique que jamais, entraînant même la
revieweuse dans son premier body surf!
Un show mémorable pour les fans, un moment spectaculaire pour les néo-spectateurs.
En ce qui concerne Tenacious D
qui devait performer sur la scène Jagermeister tout de suite après Rob Zombie,
il nous a été impossible de nous faufiler jusqu’à la scène, tellement la foule
était dense. Toutefois, aux dires de fans interviewés, les deux acteurs et
musiciens, Jack Black (chanteur) et Kyle Bass (guitariste), et leur groupe ont
enchanté l’audience par leur simplicité, leur humour et, bien entendu, leur
musique. Les fans ont également été ravis d’entendre, entre autres, la chanson
titre de leur troisième album studio, Rize
of the Fenix puis, extraites, de leur deuxième album The Pick of Destiny, les chansons Kickapoo et POD, sans
oublier l’hommage fait à Ronnie James Dio, lequel avait été artiste invité avec
Meat Loaf pour la chanson Kickapoo!
Ce n’est pas la première fois que
Tenacious D avait été approché pour se joindre au Rockfest, mais les horaires
avaient toujours été impossibles à coordonner. Le fait que les Pixies aient été
présents dans la programmation, ainsi que son amour de la musique, ont
contribué à convaincre Jack Black à s’ajouter à la Programmation 2015.
Il en a été de même pour Slayer,
qui n’était jamais disponible. Enfin, 2015 fut la bonne année et c’est avec
beaucoup d’enthousiasme que les fans se sont rejoints devant ce groupe culte.
Pour Slayer, ce fut peut-être une tournée éprouvante puisque c’était leur
première depuis que leur guitariste, Jeff Hanneman, est décédé en 2013. Le
guitariste, Garry Holt, du groupe Exodus, le remplaçait, lequel a d’ailleurs
été remarquable. Slayer l’a joué sûr en n’interprétant que des classiques. Pour
ceux qui connaissent Slayer, il va sans dire que ça y a été par-là dans le mosh pit! Le chanteur s’est adressé une
fois à la foule et a semblé très heureux d’être là, voire ému. D’aucuns sont
d’avis que Tom Araya s’est donné vocalement – on n’a qu’à penser à son cri
dans Angel of Death -, tandis que
Kerry King a été solide sur scène tout comme ses leads guitare. Bref, bien que
le son laissait à désirer, ce fut un excellent show, ainsi qu’il a été
impressionnant de voir ces légendes du trash metal évoluer sur une scène à
Montebello…
Mais que dire de System of a
Down, sinon que les barrières sont tombées et qu’il n’y avait plus de
distinction entre les réguliers et les VIP! Le tout s’est malgré tout déroulé
dans l’harmonie… Plusieurs ont affirmé n’avoir jamais vu un aussi gros public
devant une scène du Rockfest et c’est, a-t-il semblé, légèrement intimidé que
le groupe a commencé son concert. Il a d’ailleurs fallu attendre quelques
chansons pour qu’il en arrive à donner le meilleur de lui-même. Un concert plus
sobre que celui de Linkin Park, mais qui a rejoint des milliers de personnes!
La foule a eu droit à une prestation de plus d’une heure, la plus longue du
week-end, où le groupe qui ne se produit que très rarement a gratifié l’assistance
de ses plus grands succès : de Chop
Suey à Sugar. Le groupe
américain, dont les membres sont d’origine arménienne, a clôturé la soirée par Toxicity! Un moment grandiose, un son et
une prestation vocale et musicale sans failles, une belle chimie entre les
membres du groupe, malgré les ouï-dire de chicanes!
Le départ du site s’est fait sans
trop de heurts, malgré les milliers de personnes qui ont afflué dans les rues
de Montebello! Le dimanche se sont déroulés les after partys, ce qui a fermé de belle façon la marche de ce
week-end digne d’avoir souligné son dixième anniversaire.
Par ailleurs, plusieurs
animations se sont tenues tout au long du week-end à l’extérieur du site :
des groupes ont joué dans les rues, dont Space Maker, qui, nous a-t-on dit,
valait le détour, en plus des manèges instaurés derrière l’église. Aussi, en
nouveauté, la grande roue érigée sur le site.
Le bilan de ce week-end fut
certes positif à maints égards. D’abord, de nombreux efforts ont été faits pour
améliorer l’accès au site, ce qui nécessitera peut-être encore quelques petits
ajustements, car le temps d’attente pour pénétrer sur le site même a parfois
été très long. Par contre, les stationnements ont été plus faciles à trouver et
le fait que le comité ait travaillé de concert avec Orchestra pour gérer le
trafic a certes contribué à faciliter la circulation. Quant à la zone VIP, la
sécurité y a été nettement améliorée et l’accès facilité à ceux qui détenaient
une passe de ce type; l’année dernière, certains avaient profité du peu de
sécurité pour passer par-dessus les clôtures! Nous avons aussi reçu des
commentaires à l’effet que les passes VIP Party Backstage n’étaient pas ce à
quoi on s’attendait, puisqu’on croyait avoir accès aux artistes par le biais de
celle-ci. Peut-être aurait-on avantage à clarifier les termes du côté de la
promotion, lesquels ont peut-être porté à confusion. Soulignons enfin que les
toilettes, pour répondre aux nombreuses questions à ce sujet, ont été nettoyées
régulièrement et tenues aussi bien qu’il a été possible de le faire dans les
circonstances.
Eh non, rassurez-vous,
rockfesteux, car contrairement à ce qu’en disent certaines rumeurs, ce n’est
pas la dernière édition, a affirmé Alex Martel.
Les coups de cœur du
week-end :
·
Wall of Jericho, pour sa performance énergique
hors du commun
·
Linkin Park, pour l’ensemble de son œuvre
(scène, énergie, son, jeux de lumières)
·
Rob Zombie, pour son énergie contagieuse et le
plaisir qu’on a eu à le voir sur scène
·
System of a Down, à cause de l’ampleur du
phénomène
·
La belle température, qui a été présente tout le
week-end
Une mention d’honneur :
· Au comité organisateur qui offre une
programmation unique aux festivaliers, faisant du coup de l’Amnesia Rockfest,
le plus gros festival du genre en Amérique du Nord
·
Aux résidents de Montebello qui accueillent
depuis 10 ans, des milliers de festivaliers et qui prennent part aux
réjouissances!
Vivement à l’année prochaine!
Review : Marie-Josée Brisson
Photos du 18 et 19: Alain Labonte (suite a une blessure importante il a du quitter le site)
Photos du 20: Sébastien Tascheron de Daily Rock Québec
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Collaborateur Spécial: Stépane Plante
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