Wednesday, 31 October 2018

CD Critics: Them - Manor of the Se7en Gables (2018)


(French Only!!)


Critique CD

Them - Manor of the Se7en Gables (2018)

Le groupe:
Klaus König – voix
Markus Ullrich – guitare
Markus Johansson – guitare
Mike Lepond – basse
Angel Cotte – Batterie
Richard Seibel – Keyboard

Les chansons:
01 - Residuum
02 - Circuitous
03 - Refuge in the Manor
04 - Witchfinder
05 - A Scullery Maid
06 - Ravna
07 - As the Sage Burns
08 - The Secret Stairs
09 - Peine Forte Et Dure
10 - Maleficium
11 - Seven Gables to Ash
12 - Punishment by Fire

Genre: Metal/Speed Metal/Thrash Metal

Them est un groupe composé de six membres venant des États-Unis mais aussi de l’Allemagne et qui a vu le jour en 2008, a l’origine, le groupe était plutôt un groupe hommage à King Diamond pour finalement devenir un groupe complètement original et crée ses propres compositions. C’est finalement en 2016 que Sweet Hollow voit le jour. Avec cet album, on ressent immédiatement l’influence et l’inspiration venant directement de King Diamond. Ce qui fût quand même rafraîchissant malgré tout car l'originalité musicale y était. Deux ans plus tard, Them nous reviens avec son deuxième opus qu’est Manor of the Se7en Gables. Encore une fois, le groupe maintient son concept basé sur l’horreur du coté des paroles, mais musicalement, que contient-il? C’est ce que nous allons découvrir de ce pas.

Residuum est plus orienté comme une introduction narrative tel King Diamond sait le faire. Une petite musique met une forme de suspense dans la narration. Le rythme métal démarre lentement pour se préparer à Circuitous qui démarre au quart de tour avec un cri de mort et un rythme puissant et rapide. Une chanson qui fait vite son effet avec des guitares surchargées de rythme effréné mais à la fois avec de belles mélodies, du côté de la batterie, la double caisse est très présente. Une belle entrée en matière pour ce nouvel album. Refuge in the Manor demeure aussi rapide mais lorgne beaucoup avec le thrash metal. De beau chœur accompagne le chanteur. Aucune perte de rythme provenant de l’ensemble des instruments. Il y a de belle nuance et surtout de belles ambiances sur cette chanson. Headbang garantie. Witchfinder revient aux sources d’un certain King Diamond au niveau vocal mais aussi avec une voix nettement plus claire. Selon moi un mélange vocal qui fait un beau contraste. Coté musique, le rythme est plus lent mais en demeure néanmoins heavy avec de beaux solos. Le fait que la chanson soit moins rapide surprend au début mais à l’écouter au complet, je finis par vraiment l’apprécier. A Scullery Maid est une intro narrative pour enchaîner avec la pièce Ravna. Avec un début vraiment tout en lenteur et sombre, on a l’impression d’embarquer dans une ballade mais avec une voix nettement plus basse au niveau de sa tonalité. Le clavier aide à mettre une ambiance d’horreur à certains moments de la chanson. As the Sage Burns va vous réveiller avec un départ vraiment rythmé au niveau des guitares. Plusieurs changements de rythmique surviennent dans la pièce mais sans rien altérer au niveau puissance. Certaines parties narratives sont aussi inclus à l’intérieur de la chanson. Un réel plaisir d’écoute. The Secret Stairs détruit tout sur son passage avec une rythmique puissante et heavy, rapide avec encore de belle mélodie incluse ici et là. Du coté vocal, c’est magnifiquement interprété et convaincant. Une chanson à laquelle tous pourront participer en chantant en chœur durant un concert. Excellent solo de guitare inclus. Peine Forte Et Dure, hey non vous ne rêvez pas, c’est bel et bien un titre francophone mais qui malheureusement ne sera pas chanté du tout, car c’est plutôt une autre introduction jouer avec piano et guitare qui nous emmène vers la prochaine pièce qu’est Maleficium. Une chanson avec des rythmiques plus saccadées mais avec une belle ambiance provenant du clavier. Il est quand même facile de se laisser emporter dans son histoire grâce au vocal qui sont tous simplement sublime. De bonnes guitares très solides et qui apportent des ambiances parfaitement interprétées. Seven Gables to Ash nous force dès le départ à bouger la tête d’avant en arrière. Rythme rapide provenant de la batterie et des guitares vraiment rapides et heavy. Encore une fois, on peut ré entendre l’influence King Diamond dans la voix du chanteur a certains moments de la chanson. Un solo à l’emporte-pièce vraiment bien exécuté. Punishment by Fire est la dernière chanson de l’album mais aussi la plus longue avec ces 8 :32 au compteur.  Encore une fois, c’est une chanson rapide et vraiment heavy. La voix se combine très bien avec le clavier dû au côté sombre qu’il emprunte à certains moments. Le rythme est très bon avec de bons changements de cap à plusieurs reprises mais sans jamais enlever la force imposée dans le rythme. Comme le groupe raconte une histoire, il y a toujours certaines parties narratives. Une très belle chanson pour terminer un très bon album.

Avec Manor of the Se7en Gables, Them nous démontre qu’ils sont capables de s’imposer sur la scène mondiale du métal avec de très bonnes chansons.  Certes l’influence majeure du groupe s’oriente vers King Diamond au niveau vocal, mais je trouve ici que le chanteur a exploité un peu plus sa voix d’une façon plus naturelle. Sur le plan musical, c’est vraiment agréable d’écouter cet album, un très bon jeu provenant des guitares avec des rythmiques vraiment rapides mais aussi avec un bon mélange de mélodies. Le clavier apporte souvent des ambiances sombres mais il ne faut pas enlever les parties plus festives amalgamés au rythme rapide et heavy de l’ensemble des instruments. Une batterie ultra-rapide et vraiment puissante dans son exécution. Bref Manor of the Se7en Gables est un album plus abouti et qui risque de faire découvrir Them sur la scène mondiale. Québec-Métal vous recommande fortement ce nouveau méfait de Them.

Ma note : 8/10

 
Witchfinder official lyric video: https://www.youtube.com/watch?v=n6CjVnw1fuI
Circuitous official lyric video: https://www.youtube.com/watch?v=p3ubsSI58Ug
SPV/Steamhammer: http://www.spv.de/
Critique CD par Alain Labonte
©Québec-Métal

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