Sunday, 21 October 2018

Festival Review: CopenHell, Copenhague in Danemark (june 20th to june 23rd 2018)


(French only!!)

CopenHell, Copenhague, Danemark (20 Juin au 23 Juin 2018)

Un autre beau festival d’été de musique métal qui est peu connu des Nord-Américains mais que j’ai eu la chance de couvrir mais surtout de découvrir cet été. Situé directement à Copenhague au Danemark et plus précisément vers le secteur portuaire de la ville, dont d’ailleurs le site du festival est situé directement sur un terrain ou loge un des plus vieux entrepôts de containers maritime. (Voir photos plus bas) de la Scandinavie.


 Trois scènes forment le festival et elles sont superbement disposées pour permettre à l’amateur de pur métal d’y accéder facilement. Il y a la plus petite scène qui se nomme la Pandemonium Stage, une moyenne scène qui se nomme la Hades Stage et la scène principale qui se nomme Helviti Stage. Facile d’accès à vélo, voiture mais aussi avec un transport en commun associé avec le festival provenant d’une station de métro. Un métal market digne des plus gros festivals malgré la grandeur ( plus petit) que ces gros festivals. Le festival fonctionne par système de carte prépayée pour les divers emplacements de nourriture ou de boisson et parlons de nourriture, un immense choix s’offre à vous. Le festival a mis tout en œuvre pour que ces festivaliers soient complètement satisfait. Maintenant passons au volet musical, vous avez vu l’affiche plus haut, c’est tout un festival qui promet. 


 Mercredi 20 Juin 2018 (Warm-up Show) 

Pour la première journée, tout débute uniquement en soirée et seule la Pandemonium Stage est ouverte. Le vrai festival ne débute que demain. Il y a quand même une très belle foule déjà présente pour la soirée.

Le tout débute avec Turnstile, un groupe qui mélange un groove métal avec un léger côté légèrement core. Je découvre un groupe surexcité qui démontre à la foule que peut importe l’heure,
vous allez bouger. Des chansons rapides et groovy à souhait, le groupe saute partout sur la scène. Un charismatique chanteur et de jeunes musiciens prêts a tout pour offrir le meilleur d’eux-même. Un très bon début de soirée.


Viens ensuite le groupe L7. Un groupe composé à l’origine uniquement de femmes, mais en cette soirée, un homme travestit en femme est derrière les fûts, un côté rigolo venant du groupe et cela plaît à la foule. C’est un rock punk métal qui nous est offert. Malgré leur style un peu différent, même la chanteuse dit ironiquement qu’elles sont un groupe de punk mais qui jouent uniquement dans des festivals métal, mais pourtant leur musique en live est très puissante et heavy à souhait. Les filles ont beaucoup de plaisirs sur la scène et la foule le ressent. Franchement c’est un concert joué de brillante façon et sans anicroches que j’ai beaucoup apprécié.


 Le groupe Suédois Mustasch prends maintenant d’assaut la Pandemonium Stage. C’est une première pour moi qui a enfin la chance de les découvrir sur scène. Le heavy rock énergique débute avec Lawbreaker. Le groupe nous annonce déjà que le plaisir sera au rendez-vous. C’est un Ralf Gyllenhammar à la voix d'une grande forme. Le groupe va enchaîner de superbes chansons et les interprétées avec brio comme Bring me EveryoneBarrageDown in BlackThank you for the Demon  avec un excellent solo de batterie. Si, le reste du festival est à l’image de ce que j’entends depuis le début du warm-up show, sa promet énormément. 


 Qui ne connais pas Neurosis qui prend maintenant possession de la scène avec un style de métal unique. Un métal plus sombre, plus expérimental explorant différentes facettes musicales. Malheureusement, trop de fumigène à mon goût sur la scène,  la lenteur de leurs chansons, m’empêche de les apprécier à juste titre. Je ne dis pas que les musiciens n’ont pas offert un bon concert, mais pour moi ce n’est pas mon style de prédilection alors j’ai de la misère à m’accrocher au concert. Malheureusement je manque ensuite la performance de Red Warzsawa, car je croyais que la soirée comprenait que 4 groupes, mais çà sera partie remise. 



 Jeudi 21 Juin 2018

Je manque le premier concert qui se déroule sur la Pandemonium pour me permettre de me familiariser un peu au site du CopenHell et c’est sur la Hades Stage que je débute ma journée avec Tremonti. Çà débute en force avec You Waste Your Time. C’est un Mark Tremonti en grande forme qui est sur scène. Que dire de son équipe de musiciens qui offrent une performance sans failles en nous donnant de supers chansons comme My Last MistakeFlying MonkeyA Dying Machine et plusieurs autres bonnes chansons de leur répertoire. Le côté scénique est simple mais les musiciens compensent le tout avec leur présence sur scène. Une entrée de festival qui promet.


 Direction Helviti Stage pour voir Parkway Drive. Contrairement au With Full Force, le groupe apporte avec lui moins de matériels sur scène dont la batterie qui tourne qui n’est pas au rendez-vous mais ça n’empêche pas le groupe de nous offrir une performance et encore d’embarquer le public de superbe façon. Naturellement c’est une setlist raccourci qui nous est offert mais avec d’excellents morceaux comme Wishing WellPreyVice GripDedicatedCemetery BloomThe VoidIdols and AnchorsKarmaAbsolute PowerWild EyesCrushed et de terminer le concert avec Bottom Feeder. Parkway Drive continu a prouver que sur scène, ce sont des bêtes. Un son de très grande qualité. Seul petit bémol, encore trop de fumigène à mon goût sur scène mais pour le reste c’est un concert parfait. 


 Direction Hades Stage pour un concert des Britanniques d’Asking Alexandria. Une foule immense qui les attends déjà de pieds ferme. Le groupe arrive sur scène avec un immense sourire , ce qui promet d’être un bon concert, et c’est exactement ce qui c'est produit, le son est d’une quasi perfection et que cela soit Ben Bruce (guitare) ou bien Cameron Lidell (guitare) qui se partage la scène de tout bord tout coté et d’un chanteur qui fait des mimiques ironiques ou joyeuses aux grands plaisirs de la foule présente. Côté musical, nous avons droit à Into the FireKilling YouRun FreeThe Death of MeAlone in a Room et plusieurs autres. 


 De retour sur la Helviti Stage pour assister au concert best of… de Nightwish. C’est avec un grand écran en fond de scène qui va projeter tout au long du concert, différentes images et qui mettra une certaine ambiance contrairement aux artifices que le groupe nous a toujours habitué par le passé. Floor Jansen danse beaucoup et est très souriante, il en va de même pour Marco HIetala. Je peux percevoir même plusieurs sourires venant de Tuomas Holopainen. La preuve que le groupe est content d’être au CopenHell. Une prestation encore sans failles avec encore une fois  un son d’enfer.  Côté setlist, il manque certains bons classiques du groupe mais on peut y entendre quand même certaines chansons qui n’ont jamais été exécutées en concert et peu jouées. Que cela soit End of All HopeWish I Had an AngelGethsemane - Devil & the Deep Dark Ocean -The Greatest Show on Earth ou le fantastique I Want my Tears Back et quelques autres pièces. On ne s’est pas ennuyé durant le concert. 


 Comme il fallait que je mange un peu, j,ai manqué la prestation de Thy Art is Murder sur la Pandemonium Stage, mais à mon retour c’est un Arch Enemy qui prend d’assaut la Hades Stage avec comme introduction la magnifique pièce qu’est The World is Yours. C’est une Alissa White-Gluz en grande forme qui fait son entrée sur scène, hyper énergique et avec une voix a faire trembler l’ensemble du site du festival. Le groupe enchaîne les hits avec War EternalMy Apocalypse. Le duo de guitariste Jeff Loomis et Michael Arnott maîtrise de main de maitre leurs instruments et chaques solos sont sublimes. Les chansons s’enchaînent avec The RaceYou Will Know my NameRavenousThe Eagle Flies AloneFirst Day in HellAs the Page BurnWe Will Rise et ils terminent leur prestation avec le Classique Nemesis. Comme toujours le groupe a donné une performance parfaite. 


C’est maintenant l’heure de se rendre sur la Helviti Stage pour Avenged Sevenfold. Malheureusement on n’a pas le droit de prendre le groupe en photo. M. Shadows (chanteur) fait son entrée sur scène avec des lunettes de soleil. Il n’a pas l’air dans sa forme habituelle et malheureusement çà va se ressentir sur scène. Le son n’est pas à son top niveau, j’ai même l’impression que le duo de guitariste n’est pas en grande forme. Malgré une setlist impressionnante, la sauce ne prend pas. Ce n’est pas le meilleur concert du groupe malheureusement. 

(Photos d'archives)

 C’est au tour de Bullet for my Valentine de prendre place sur la Hades Stage avec Don’t Need You en ouverture. Comparé au groupe précédant, c’est un concert totalement à l’opposé qu’on nous offres, le groupe est en superforme malgré l’heure tardive. Une foule immense  déjà sur place pour les acclamés à la grande joie de Matthew Tuck (chant et guitare). Un décor simple, mais une setlist de choix en cette soirée fraîche ce qui va réchauffer la foule. Over ItBetrayal4 WordsYou Want a Battle?The Last FightLetting you Go suivi d’une excellent solo de batterie pour revenir avec WorthlessScream Ain FirePiece of MeTears Don’t Fall et ils terminent leur excellent concert avec Waking the Demons. Encore une fois le groupe nous confirme qu’ils ne sont pas dans la cour des grands pour rien. Un excellent son, des musiciens en formes et tout souriants. Que demander de mieux. 


Malheureusement ayant mal construit mon horaire et pensant que Bullet for my Valentine était le dernier groupe à l’affiche, je manque malheureusement la prestation de Soulfly sur la Pandemonium Stage, mais selon mes confrères de travail, j’ai manqué un excellent concert.


Vendredi 22 Juin 2018
Une pluie s’abat sur le CopenHell, je crains le pire pour mon travail photographique mais comme par miracle à quelques minutes du début du concert de Tainted Lady sur la Pandemonium Stage, un beau grand soleil apparaît et  y restera pour la journée. Parlons justement de la prestation de Tainted Lady. Le groupe joue un hard rock/heavy métal qui pourrait aisément être tiré d’une influence des années 80’s. Le groupe par le biais de son charismatique chanteur, fait sentir à la foule à quel point ils sont fiers d’ouvrir et de jouer en cette journée au CopenHell. La musique qui est jouée est très entraînante et rafraîchissante à la fois. Le groupe offre une belle performance en ouverture de ce vendredi.


Direction Hades Stage pour Audn. Si tôt dans la journée je ne m’attendais pas avoir déjà droit du gros black métal atmosphérique. Bien que le groupe soit très statique sur scène, le son est gros et les chansons bien exécutées. Le groupe est talentueux c’est évident et offre une belle prestation. Il est vrai que je nuance mes paroles car ce n’est pas un style que je préfère mais je me dois de rester objectif et professionnel et de remettre à césar ce qui revient à césar.


Maintenant direction la Helveti Stage pour du gros thrash de la Baie de San Francisco au États-Unis avec Exodus. Steve Souza (chant) fait son entrée sur scène avec un sourire éloquant et pointant du doigt la majeure partie de l’immense foule déjà prête a headbanger sur les airs du groupe. C’est avec Funeral Hymn que l’enfer du thrash débute et de belle façon et surtout en puissance avec un son d’une perfection incroyable. Comme tous le savent déjà, Gary Holt n’est pas de la partie car il fait la tournée avec Slayer, alors il est remplacé par Kragen Lum qui vient compléter la paire de guitariste avec Lee Altus. Blood In, Blood OutDeliver Us to EvilAnd Then They Where NoneParasiteA Lesson in ViolenceBonded by BloodThe Toxic Waltz et Strike of the Beast forme la setlist du groupe. Beaucoup d’excellents classiques malgré qu’ils ne jouent que 10 chansons, j’en aurais pris plus tellement le concert était de qualité. Avec Exodus on ne se trompe jamais et au CopenHell le groupe l’a encore prouvé.


Enfin j’ai la chance de voir un autre groupe que j’apprécie énormément et que je n’avais jamais vu live , c’est à dire At The Gates sur la Hades Stage. C’est avec To Drink From the Night Itself que le concert débute, c’est du lourd, un son puissant et heavy, le chanteur se déplace de tout bords tout côtés. Un concert a déterrer les morts tant la puissance et les riffs solides sont au rendez-vous. Comme toujours le son est fantastique et on ressent les vibrations de leurs exécutions jusqu’en dedans de nous. Le concert se termine avec The Night Eternal. Un autre concert que je vais me souvenir pour longtemps.


Direction Helviti Stage pour voir Deftones. Un des pionniers du nu-métal Américain, ce n’est pas un groupe que j’affectionne particulièrement mais je me dois de dire qu’en concert, c’est du gros. C’est un Chino Moreno (chant) tout sourire qui ouvre le bal avec Headup. Que dire du bassiste au cheveux bleu qu’est Sergio Vega, qui met une belle ambiance particulière et qu’à plusieurs reprises il retient l’attention de la foule avec son énergie débordante. Bien que ce ne soit pas mon style musical, je les ai trouvé très bon du côté scénique, oui le son était au rendez-vous et ce fût un excellent concert.


Graveyard est sur la Hades Stage et est prêt a nous offrir un excellent heavy rock légèrement psychédélique avec une belle touche de bluesy dans sa musique. Juste a écouter la première chanson qu’est Ain’t Fit to Live Here, on sent immédiatement le fait que le groupe nous emmènes vers un autre univers, il est très aisé de se laisser emporter par le rythme. Le côté rock ‘n’roll est très présent dans leur musique ce qui selon moi apporte un plus à leur prestation. On a qu’a écouter les pièces Please Don’tThe FoxBird of Paradise et Hisingen Blues que le rock et le blues se mélangent superbement. Un excellent concert de la part des Suédois.


Maintenant direction la Helveti Stage pour Alice in Chains. Malheureusement encore, nous les photographes n’avons pas le droit de les prendre en photos, ce qui est déplorable mais ce que groupe veut, obéhissance obligatoire.  C’est avec un gros jeu de lumière positionnées de chaques côtés de la batterie et que le concert débute avec Bleed the Freak. La voix de William DuVall est super bonne mais sur les anciens classiques du groupe comme Them BonesWe Die Young et Rooster, la voix de Layne Staley décédé en 2002 nous manques. Finalement c’est quinze chansons que le groupe nous interprètes. La foule chante énormément sur les classiques du groupe, côté musicale, rien a redire, c’est un excellent concert et le son est d’une belle puissance. Encore un autre excellent concert au CopenHell.

(Photo d'archives) 

Décidément aujourd’hui on n’a pas grand repos côté musique et c’est bien car je me dirige aussitôt vers la Hades Stage pour Kreator. Ce légendaire groupe de thrash Allemand n’est pas au CopenHell pour nous faire danser, mais bien headbanger. C’est avec Phantom Antichrist que le groupe démarre cette tuerie de riffs infernal. Le groupe est en super forme et on a le droit à tout une setlist. Hail to the HordesEnemy of GodSatans is RealCivilazation CollapsePhobiaGods of ViolenceFallen BrotherHordes of ChaosViolent Revolution et le groupe termine sa prestation avec l’excellent Pleasure to Kill. Encore une fois la bande a Mille Petrozza a frappé dans le mille avec un concert heavy, puissant et une foule survoltée qui ont apprécié l’entièreté du concert.


C’est maintenant le temps d’assister à toute une prestation du madman qu’est Ozzy Osbourne qui est maintenant assisté de son complice de toujours, Zakk Wylde. Le concert débute avec un écran géant qui montre différentes images du passé avec un mélange de court extrait des classique d’Ozzy, puis Carmina Burana débute et c’est avec Bark at the Moon que l’enfer débute. Malgré son âge avancé, Ozzy à l’air en super forme et tout en voix. Malheureusement encore une fois, nous n’avons pas le droit de photographier la performance d’Ozzy. N’empêche qu’ici nous avons droit à tout un spectacle, les solos de Zakk Wylde sont superbes et que dire de la setlist: Mr. CrowleyI Don’t KnowFairies Wear Boots (Black Sabbath)Suicide SolutionNo More TearsRoad to NowhereWar Pigs (Black Sabbath) et suivi d’un medley avec Miracle Man/Crazy Babies/Desire et Perry Masson. Mais ce n’est pas encore fini, le madman nous offres aussi I Don’t Want to Change the WorldShot in the Dark et termine avec Crazy Train. Naturellement la foule en redemande et comme c’est déjà prévu d’avance un excellent rappel va venir clouer le cercueil d’un excellent heavy métal avec Mama I’m Coming Home et par le classique de Black Sabbath qu’est Paranoid. Du côté scénique on y voit une croix en toile de fond et un écran géant qui projette tout plein d’images durant tout le concert. Ozzy fait réagir la foule à plusieurs reprises. Le son est parfait, finalement Ozzy et sa bande nous ont offert un concert digne des plus grands.

(photos par ©Mark Weiss - Courtoisie Ozzy Facebook) 

Je me suis tellement laissé emporter par cette magnifique journée que malheureusement j’en n’oublie de couvrir Enslaved et Danko Jones, et j’en suis fortement désolé.


Samedi 23 Juin 2018
Encore une belle journée ensoleillée qui nous attends et je la démarre sur la Hades Stage avec Livlos qui est un groupe Danois de death black métal. Dès son entrée de jeu, le groupe nous démontre un black métal énergique et bien articulé côté riffs. Je ne connaissais pas ce groupe mais ce fût une belle découverte. La foule devant la scène qui est déjà massive et qui les connaissent bien et participe énormément à leur prestation avec du body surfing. Une façon assez heavy de débuter la journée, mais de belle façon par Livlos.


Je passe mon tour pour la prestation de Jakob Stegelmann & Orchestra qui est sur la scène principale et qui est en fait un maestro de la musique classique et avec un ensemble de musiciens classiques performant des pièces de films ou certains extraits de musique métal mais de façon classique.

Je demeure sur la Hades Stage car beaucoup de mes confrères m’ont dit de ne pas manquer la prestation du groupe de Copenhague qu’est Defecto. Ils avaient raison. Le groupe qui a déjà ouvert pour Metallica, nous offres une belle prestation d’un heavy métal puissant mais aussi très accessible à l’entièreté de la foule immensément présente. Pour vous donnez une idée de leur musique, c’est un excellent mélange entre une touche de thrash, de métal mélodique et d’un power métal avec des couilles. J’ai tellement adoré leur prestation, vous devez absolument connaître ce futur groupe qui a un avenir très prometteur. Au CopenHell ils ont donné une performance sans failles et d’un professionnalisme impressionnant.


Maintenant sur la Helveti Stage pour Steel Panther, qui ne les connaient pas encore? Ce groupe de la Californie nous offres un glam métal ayant une belle dose d’ironie. Le groupe débute avec Eyes of a Panther et enchaîne aussitôt Goin’ in the Backdoor pour ensuite faire leur traditionnel discours assez osé dans leurs langages mais d’une ironie qui les caractérisent. La foule apprécie énormément leur folie, de retour à la musique, le groupe revient avec Asian HookerJust Like Tiger WoodsPoontang BoomrangGloryholeGirl from OklahomaCommunity Property et termine ce magnifique concert avec le hit qu’est Death to All but Metal. Comme toujours, Steel Panther a donné un excellent concert rempli de frivolité et d’absurdité mais avec une musique très sérieuse qui a été fort apprécié de tous.


Maintenant je vais couvrir Suffocation sur la Pandemonium Stage. Les ayant vu à de nombreuses reprises au Canada, je sais que le groupe va nous offrir une prestation sans faille et c’est exactement ce qui arrive au CopenHell. Un death métal puissant et sans compromis, un magnifique son qui rend justice à la puissance de leurs chansons. Le groupe a tout donné à cette foule immense devant eux et c’est mission accomplie. Suffocation est et sera toujours une valeur certaine sur scène et le festival a bien fait de les prendre pour cette excellente édition qui jusqu’à maintenant me ravis pleinement.


Voici un groupe que je n’avais pas vu depuis des lunes et c’est au CopenHell sur la Helveti Stage que j’ai la chance de revoir après 15 ans et c’est W.A.S.P. C’est un Blacky Lawless avec ses verres fumés et en grande forme qui laisse passer plusieurs sourires qui introduit On Your Knees. Le fond de la scène est orné d’une grande bannière qui annonce fièrement les 35 années d’existence du groupe. Le groupe enchaîne les merveilleux classiques comme: Inside the Electric CircusThe Real MeL.O.V.E. MachineThe IdolArena of PleasureHeaven’s Hung in BlackChainsaw CharlieWild Side et le tout se termine par I Wanna Be Somebody. C’est un groupe en très grande forme qui s’est présenté sur la scène principale. À la guitare Doug Blair est tout simplement majestueux. L’attente fût longue avant de les revoir sur scène mais la prestation de W.A.S.P. fût tout simplement magistrale.


Direction Hades Stage pour Corrosion of Conformity. Cela débute fort avec la chanson Bottom Feeder, on peut aisément voir que le groupe accumule beaucoup de millage sur la scène rock métal avec la guitare de Pepper Keenan qui est très usée. Mike Dean à la basse est complètement déchaîné sur scène. Le sludge ou pour certain le métal sudiste est tout simplement parfaitement interprété. Le reste de la setlist d’un bonheur d’écoute mais surtout a regarder sur scène avec The LudditeBroken ManSeven DaysParanoid OpioidVote with a BulletWolf Named CrowAlbatross et se termine avec Clean my Wounds. Que demander de mieux. Encore un concert parfait au CopenHell.


C’est maintenant le temps d’apprécier et de voir Helloween sur la Helviti Stage avec la tournée Pumpkins United qui inclut Michael Kiske et Kai Hansen à la formation existante. Ce que je considère comme une tournée des plus grands ayant fait partie de la belle époque des Keepers of the Seven Keys et d’aujourd’hui. Durant le concert, les deux chanteurs que sont Michael Kiske et Andi Deris vont se partager les chansons ou les chanter seul, selon les chansons jouées. Dans le cas de Kai Hansen, il passe l’entièreté du concert sur scène, ce qui veut dire que Helloween joue avec trois guitaristes et le rendu sur scène fait que les chansons sont jouées avec puissance. Avec HalloweenDr.SteinI’m AliveIf I Could Fly et un petit medley incluant Starlight/Ride the Sky et Judas que le groupe enchaîne avec Heavy Metal (is the law)PowerHow Many TearsEagle Fly Free et termine le tout avec le Classique Keeper of the Seven Keys.  Naturellement on aura  droit à un rappel qui débute par un solo de guitare qui inclut les trois guitaristes. Suivi de Future World et de I Want Out. Sur scène on voit très vite que la chimie est au rendez-vous, ce groupe plus gros qu’à son habitude se comporte comme si jamais personne n’avait quitté le groupe. Ça été tout simplement un concert mémorable qui restera dans les souvenirs des milliers de métaleux présents sur place.


Sur la Hades Stage, Alestorm va nous faire rire et danser avec leur folk pirate métal. C’est avec un immense canard gonflable en milieu de scène que le groupe se présente  et nous offre en partant l’excellent Keelhauled. Le chanteur avec son kilt est en grande forme. Pour les autres musiciens, ils prennent toute la place sur la scène en allant d’un bord et l’autre. Un concert complètement déjanté par leur brin de folie et de piraterie. Du côté des chansons le groupe nous offres AlestormOver the SeasMexicoThe Sunk’n NorwegianNancy the Tavern WenchNo Grave but the Sea - Bar ünd ImbissCaptain Morgan’s RevengeShipwreckedDrink et termine le tout avec Fucked with the Anchor. Comme toujours Alestorm a donné un concert parfait et  amusé le publique qui tappait des mains sans arrêt.


Malheureusement je manque les performances de Ghost et de Sodom due à une mauvaise planification de ma part. C’était ma première fois au CopenHell et comme je ne connaissais pas vraiment la configuration du site, alors j’ai manqué un peu de professionnalisme, ce que j’assume amplement et est inhabituel de ma part. Comme on dit souvent, Je serai meilleur l’an prochain.

Le CopenHell a su vraiment charmer la foule cette année avec de très bons groupes de tout genre, ce fût une édition sous un beau soleil. Sur chaques scènes (si l'on exclut la performance de Avenged Sevenfold), tous les groupes ont offert des prestations d’enfer. Comme je le disais en introduction, le festival a tout fait pour que les amateurs de métal en ai pour leur argent. Ce festival est de grandeur vraiment humaine et les gens qui travaillent pour le festival sont vraiment gentils. Dans mon cas j’ai vécu en tant que journaliste photographe, une magnifique expérience que je souhaite répéter l’an prochain. Parlant de l’an prochain, les dates sont déjà sorties, alors vous tous en Amérique du Nord ou de l’Europe qui me suivez avec assiduité, préparez vos vacances de juin 2019 immédiatement car l’édition 2019 aura lieu du 19 juin au 22 Juin. Suivez Québec-Métal car je vous tiendrais au courant de toutes annonces de groupe ou de ventes de billets sur notre page Facebook.


CopenHell after movie 2018: https://www.youtube.com/watch?v=DJQbeJH5sG8
Photos par Alain Labonté
Chronique par Alain Labonte
Correction de Texte par Sylvie Drolet
©Québec-Métal

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