(French only!!)
CopenHell, Copenhague, Danemark (20 Juin au 23 Juin 2018)
Un autre beau festival d’été de musique métal qui
est peu connu des Nord-Américains mais que j’ai eu la chance de couvrir
mais surtout de découvrir cet été. Situé directement à Copenhague au
Danemark et plus précisément vers le secteur portuaire de la ville, dont
d’ailleurs le site du festival est situé directement sur un terrain ou
loge un des plus vieux entrepôts de containers maritime. (Voir photos
plus bas) de la Scandinavie.
Trois scènes forment le festival et elles sont
superbement disposées pour permettre à l’amateur de pur métal d’y
accéder facilement. Il y a la plus petite scène qui se nomme la
Pandemonium Stage, une moyenne scène qui se nomme la Hades Stage et la
scène principale qui se nomme Helviti Stage. Facile d’accès à vélo,
voiture mais aussi avec un transport en commun associé avec le festival
provenant d’une station de métro. Un métal market digne des plus gros
festivals malgré la grandeur ( plus petit) que ces gros festivals. Le
festival fonctionne par système de carte prépayée pour les divers
emplacements de nourriture ou de boisson et parlons de nourriture, un
immense choix s’offre à vous. Le festival a mis tout en œuvre pour que
ces festivaliers soient complètement satisfait. Maintenant passons au
volet musical, vous avez vu l’affiche plus haut, c’est tout un festival
qui promet.
Mercredi 20 Juin 2018 (Warm-up Show)
Pour la première journée, tout débute uniquement
en soirée et seule la Pandemonium Stage est ouverte. Le vrai festival ne
débute que demain. Il y a quand même une très belle foule déjà présente
pour la soirée.
Le tout débute avec Turnstile, un groupe qui
mélange un groove métal avec un léger côté légèrement core. Je découvre
un groupe surexcité qui démontre à la foule que peut importe l’heure,
vous allez bouger. Des chansons rapides et groovy
à souhait, le groupe saute partout sur la scène. Un charismatique
chanteur et de jeunes musiciens prêts a tout pour offrir le meilleur
d’eux-même. Un très bon début de soirée.
Viens ensuite le groupe L7. Un groupe composé à
l’origine uniquement de femmes, mais en cette soirée, un homme travestit
en femme est derrière les fûts, un côté rigolo venant du groupe et cela
plaît à la foule. C’est un rock punk métal qui nous est offert. Malgré
leur style un peu différent, même la chanteuse dit ironiquement qu’elles
sont un groupe de punk mais qui jouent uniquement dans des festivals
métal, mais pourtant leur musique en live est très puissante et heavy à
souhait. Les filles ont beaucoup de plaisirs sur la scène et la foule le
ressent. Franchement c’est un concert joué de brillante façon et sans
anicroches que j’ai beaucoup apprécié.
Le groupe Suédois Mustasch prends maintenant
d’assaut la Pandemonium Stage. C’est une première pour moi qui a enfin
la chance de les découvrir sur scène. Le heavy rock énergique débute
avec Lawbreaker. Le groupe nous annonce déjà que le plaisir sera au
rendez-vous. C’est un Ralf Gyllenhammar à la voix d'une grande forme. Le
groupe va enchaîner de superbes chansons et les interprétées avec brio
comme Bring me Everyone – Barrage – Down in Black – Thank you for the
Demon avec un excellent solo de batterie. Si, le reste du festival est à
l’image de ce que j’entends depuis le début du warm-up show, sa promet
énormément.
Qui ne connais pas Neurosis qui prend maintenant
possession de la scène avec un style de métal unique. Un métal plus
sombre, plus expérimental explorant différentes facettes musicales.
Malheureusement, trop de fumigène à mon goût sur la scène, la lenteur
de leurs chansons, m’empêche de les apprécier à juste titre. Je ne dis
pas que les musiciens n’ont pas offert un bon concert, mais pour moi ce
n’est pas mon style de prédilection alors j’ai de la misère à
m’accrocher au concert. Malheureusement je manque ensuite la performance
de Red Warzsawa, car je croyais que la soirée comprenait que 4 groupes,
mais çà sera partie remise.
Jeudi 21 Juin 2018
Je manque le premier concert qui se déroule sur
la Pandemonium pour me permettre de me familiariser un peu au site du
CopenHell et c’est sur la Hades Stage que je débute ma journée avec
Tremonti. Çà débute en force avec You Waste Your Time. C’est un Mark
Tremonti en grande forme qui est sur scène. Que dire de son équipe de
musiciens qui offrent une performance sans failles en nous donnant de
supers chansons comme My Last Mistake – Flying Monkey – A Dying Machine
et plusieurs autres bonnes chansons de leur répertoire. Le côté scénique
est simple mais les musiciens compensent le tout avec leur présence sur
scène. Une entrée de festival qui promet.
Direction Helviti Stage pour voir Parkway Drive.
Contrairement au With Full Force, le groupe apporte avec lui moins de
matériels sur scène dont la batterie qui tourne qui n’est pas au
rendez-vous mais ça n’empêche pas le groupe de nous offrir une
performance et encore d’embarquer le public de superbe façon.
Naturellement c’est une setlist raccourci qui nous est offert mais avec
d’excellents morceaux comme Wishing Well – Prey – Vice Grip – Dedicated –
Cemetery Bloom – The Void – Idols and Anchors – Karma – Absolute Power –
Wild Eyes – Crushed et de terminer le concert avec Bottom Feeder.
Parkway Drive continu a prouver que sur scène, ce sont des bêtes. Un son
de très grande qualité. Seul petit bémol, encore trop de fumigène à mon
goût sur scène mais pour le reste c’est un concert parfait.
Direction Hades Stage pour un concert des
Britanniques d’Asking Alexandria. Une foule immense qui les attends déjà
de pieds ferme. Le groupe arrive sur scène avec un immense sourire , ce
qui promet d’être un bon concert, et c’est exactement ce qui c'est
produit, le son est d’une quasi perfection et que cela soit Ben Bruce
(guitare) ou bien Cameron Lidell (guitare) qui se partage la scène de
tout bord tout coté et d’un chanteur qui fait des mimiques ironiques ou
joyeuses aux grands plaisirs de la foule présente. Côté musical, nous
avons droit à Into the Fire – Killing You – Run Free – The Death of Me –
Alone in a Room et plusieurs autres.
De retour sur la Helviti Stage pour assister au
concert best of… de Nightwish. C’est avec un grand écran en fond de
scène qui va projeter tout au long du concert, différentes images et qui
mettra une certaine ambiance contrairement aux artifices que le groupe
nous a toujours habitué par le passé. Floor Jansen danse beaucoup et est
très souriante, il en va de même pour Marco HIetala. Je peux percevoir
même plusieurs sourires venant de Tuomas Holopainen. La preuve que le
groupe est content d’être au CopenHell. Une prestation encore sans
failles avec encore une fois un son d’enfer. Côté setlist, il manque
certains bons classiques du groupe mais on peut y entendre quand même
certaines chansons qui n’ont jamais été exécutées en concert et peu
jouées. Que cela soit End of All Hope – Wish I Had an Angel – Gethsemane
- Devil & the Deep Dark Ocean -The Greatest Show on Earth ou le
fantastique I Want my Tears Back et quelques autres pièces. On ne s’est
pas ennuyé durant le concert.
Comme il fallait que je mange un peu, j,ai manqué
la prestation de Thy Art is Murder sur la Pandemonium Stage, mais à mon
retour c’est un Arch Enemy qui prend d’assaut la Hades Stage avec comme
introduction la magnifique pièce qu’est The World is Yours. C’est une
Alissa White-Gluz en grande forme qui fait son entrée sur scène, hyper
énergique et avec une voix a faire trembler l’ensemble du site du
festival. Le groupe enchaîne les hits avec War Eternal – My Apocalypse.
Le duo de guitariste Jeff Loomis et Michael Arnott maîtrise de main de
maitre leurs instruments et chaques solos sont sublimes. Les chansons
s’enchaînent avec The Race – You Will Know my Name – Ravenous – The
Eagle Flies Alone – First Day in Hell – As the Page Burn – We Will Rise
et ils terminent leur prestation avec le Classique Nemesis. Comme
toujours le groupe a donné une performance parfaite.
C’est maintenant l’heure de se rendre sur la
Helviti Stage pour Avenged Sevenfold. Malheureusement on n’a pas le
droit de prendre le groupe en photo. M. Shadows (chanteur) fait son
entrée sur scène avec des lunettes de soleil. Il n’a pas l’air dans sa
forme habituelle et malheureusement çà va se ressentir sur scène. Le son
n’est pas à son top niveau, j’ai même l’impression que le duo de
guitariste n’est pas en grande forme. Malgré une setlist
impressionnante, la sauce ne prend pas. Ce n’est pas le meilleur concert
du groupe malheureusement.
(Photos d'archives)
C’est au tour de Bullet for my Valentine de
prendre place sur la Hades Stage avec Don’t Need You en ouverture.
Comparé au groupe précédant, c’est un concert totalement à l’opposé
qu’on nous offres, le groupe est en superforme malgré l’heure tardive.
Une foule immense déjà sur place pour les acclamés à la grande joie de
Matthew Tuck (chant et guitare). Un décor simple, mais une setlist de
choix en cette soirée fraîche ce qui va réchauffer la foule. Over It –
Betrayal – 4 Words – You Want a Battle? – The Last Fight – Letting you
Go suivi d’une excellent solo de batterie pour revenir avec Worthless –
Scream Ain Fire – Piece of Me – Tears Don’t Fall et ils terminent leur
excellent concert avec Waking the Demons. Encore une fois le groupe nous
confirme qu’ils ne sont pas dans la cour des grands pour rien. Un
excellent son, des musiciens en formes et tout souriants. Que demander
de mieux.
Malheureusement ayant mal construit mon horaire
et pensant que Bullet for my Valentine était le dernier groupe à
l’affiche, je manque malheureusement la prestation de Soulfly sur la
Pandemonium Stage, mais selon mes confrères de travail, j’ai manqué un
excellent concert.
Vendredi 22 Juin 2018
Une pluie s’abat sur le CopenHell, je crains le
pire pour mon travail photographique mais comme par miracle à quelques
minutes du début du concert de Tainted Lady sur la Pandemonium Stage, un
beau grand soleil apparaît et y restera pour la journée. Parlons
justement de la prestation de Tainted Lady. Le groupe joue un hard
rock/heavy métal qui pourrait aisément être tiré d’une influence des
années 80’s. Le groupe par le biais de son charismatique chanteur, fait
sentir à la foule à quel point ils sont fiers d’ouvrir et de jouer en
cette journée au CopenHell. La musique qui est jouée est très
entraînante et rafraîchissante à la fois. Le groupe offre une belle
performance en ouverture de ce vendredi.
Direction Hades Stage pour Audn. Si tôt dans la
journée je ne m’attendais pas avoir déjà droit du gros black métal
atmosphérique. Bien que le groupe soit très statique sur scène, le son
est gros et les chansons bien exécutées. Le groupe est talentueux c’est
évident et offre une belle prestation. Il est vrai que je nuance mes
paroles car ce n’est pas un style que je préfère mais je me dois de
rester objectif et professionnel et de remettre à césar ce qui revient à
césar.
Maintenant direction la Helveti Stage pour du
gros thrash de la Baie de San Francisco au États-Unis avec Exodus. Steve
Souza (chant) fait son entrée sur scène avec un sourire éloquant et
pointant du doigt la majeure partie de l’immense foule déjà prête a
headbanger sur les airs du groupe. C’est avec Funeral Hymn que l’enfer
du thrash débute et de belle façon et surtout en puissance avec un son
d’une perfection incroyable. Comme tous le savent déjà, Gary Holt n’est
pas de la partie car il fait la tournée avec Slayer, alors il est
remplacé par Kragen Lum qui vient compléter la paire de guitariste avec
Lee Altus. Blood In, Blood Out – Deliver Us to Evil – And Then They
Where None – Parasite – A Lesson in Violence – Bonded by Blood – The
Toxic Waltz et Strike of the Beast forme la setlist du groupe. Beaucoup
d’excellents classiques malgré qu’ils ne jouent que 10 chansons, j’en
aurais pris plus tellement le concert était de qualité. Avec Exodus on
ne se trompe jamais et au CopenHell le groupe l’a encore prouvé.
Enfin j’ai la chance de voir un autre groupe que
j’apprécie énormément et que je n’avais jamais vu live , c’est à dire At
The Gates sur la Hades Stage. C’est avec To Drink From the Night Itself
que le concert débute, c’est du lourd, un son puissant et heavy, le
chanteur se déplace de tout bords tout côtés. Un concert a déterrer les
morts tant la puissance et les riffs solides sont au rendez-vous. Comme
toujours le son est fantastique et on ressent les vibrations de leurs
exécutions jusqu’en dedans de nous. Le concert se termine avec The Night
Eternal. Un autre concert que je vais me souvenir pour longtemps.
Direction Helviti Stage pour voir Deftones. Un
des pionniers du nu-métal Américain, ce n’est pas un groupe que
j’affectionne particulièrement mais je me dois de dire qu’en concert,
c’est du gros. C’est un Chino Moreno (chant) tout sourire qui ouvre le
bal avec Headup. Que dire du bassiste au cheveux bleu qu’est Sergio
Vega, qui met une belle ambiance particulière et qu’à plusieurs reprises
il retient l’attention de la foule avec son énergie débordante. Bien
que ce ne soit pas mon style musical, je les ai trouvé très bon du côté
scénique, oui le son était au rendez-vous et ce fût un excellent
concert.
Graveyard est sur la Hades Stage et est prêt a
nous offrir un excellent heavy rock légèrement psychédélique avec une
belle touche de bluesy dans sa musique. Juste a écouter la première
chanson qu’est Ain’t Fit to Live Here, on sent immédiatement le fait que
le groupe nous emmènes vers un autre univers, il est très aisé de se
laisser emporter par le rythme. Le côté rock ‘n’roll est très présent
dans leur musique ce qui selon moi apporte un plus à leur prestation. On
a qu’a écouter les pièces Please Don’t – The Fox – Bird of Paradise et
Hisingen Blues que le rock et le blues se mélangent superbement. Un
excellent concert de la part des Suédois.
Maintenant direction la Helveti Stage pour Alice
in Chains. Malheureusement encore, nous les photographes n’avons pas le
droit de les prendre en photos, ce qui est déplorable mais ce que groupe
veut, obéhissance obligatoire. C’est avec un gros jeu de lumière
positionnées de chaques côtés de la batterie et que le concert débute
avec Bleed the Freak. La voix de William DuVall est super bonne mais sur
les anciens classiques du groupe comme Them Bones – We Die Young et
Rooster, la voix de Layne Staley décédé en 2002 nous manques. Finalement
c’est quinze chansons que le groupe nous interprètes. La foule chante
énormément sur les classiques du groupe, côté musicale, rien a redire,
c’est un excellent concert et le son est d’une belle puissance. Encore
un autre excellent concert au CopenHell.
(Photo d'archives)
Décidément aujourd’hui on n’a pas grand repos
côté musique et c’est bien car je me dirige aussitôt vers la Hades Stage
pour Kreator. Ce légendaire groupe de thrash Allemand n’est pas au
CopenHell pour nous faire danser, mais bien headbanger. C’est avec
Phantom Antichrist que le groupe démarre cette tuerie de riffs infernal.
Le groupe est en super forme et on a le droit à tout une setlist. Hail
to the Hordes – Enemy of God – Satans is Real – Civilazation Collapse –
Phobia – Gods of Violence – Fallen Brother – Hordes of Chaos – Violent
Revolution et le groupe termine sa prestation avec l’excellent Pleasure
to Kill. Encore une fois la bande a Mille Petrozza a frappé dans le
mille avec un concert heavy, puissant et une foule survoltée qui ont
apprécié l’entièreté du concert.
C’est maintenant le temps d’assister à toute une
prestation du madman qu’est Ozzy Osbourne qui est maintenant assisté de
son complice de toujours, Zakk Wylde. Le concert débute avec un écran
géant qui montre différentes images du passé avec un mélange de court
extrait des classique d’Ozzy, puis Carmina Burana débute et c’est avec
Bark at the Moon que l’enfer débute. Malgré son âge avancé, Ozzy à l’air
en super forme et tout en voix. Malheureusement encore une fois, nous
n’avons pas le droit de photographier la performance d’Ozzy. N’empêche
qu’ici nous avons droit à tout un spectacle, les solos de Zakk Wylde
sont superbes et que dire de la setlist: Mr. Crowley – I Don’t Know –
Fairies Wear Boots (Black Sabbath) – Suicide Solution – No More Tears –
Road to Nowhere – War Pigs (Black Sabbath) et suivi d’un medley avec
Miracle Man/Crazy Babies/Desire et Perry Masson. Mais ce n’est pas
encore fini, le madman nous offres aussi I Don’t Want to Change the
World – Shot in the Dark et termine avec Crazy Train. Naturellement la
foule en redemande et comme c’est déjà prévu d’avance un excellent
rappel va venir clouer le cercueil d’un excellent heavy métal avec Mama
I’m Coming Home et par le classique de Black Sabbath qu’est Paranoid. Du
côté scénique on y voit une croix en toile de fond et un écran géant
qui projette tout plein d’images durant tout le concert. Ozzy fait
réagir la foule à plusieurs reprises. Le son est parfait, finalement
Ozzy et sa bande nous ont offert un concert digne des plus grands.
(photos par ©Mark Weiss - Courtoisie Ozzy Facebook)
Je me suis tellement laissé emporter par cette
magnifique journée que malheureusement j’en n’oublie de couvrir Enslaved
et Danko Jones, et j’en suis fortement désolé.
Samedi 23 Juin 2018
Encore une belle journée ensoleillée qui nous
attends et je la démarre sur la Hades Stage avec Livlos qui est un
groupe Danois de death black métal. Dès son entrée de jeu, le groupe
nous démontre un black métal énergique et bien articulé côté riffs. Je
ne connaissais pas ce groupe mais ce fût une belle découverte. La foule
devant la scène qui est déjà massive et qui les connaissent bien et participe
énormément à leur prestation avec du body surfing. Une façon assez heavy
de débuter la journée, mais de belle façon par Livlos.
Je passe mon tour pour la prestation de Jakob
Stegelmann & Orchestra qui est sur la scène principale et qui est en
fait un maestro de la musique classique et avec un ensemble de
musiciens classiques performant des pièces de films ou certains extraits
de musique métal mais de façon classique.
Je demeure sur la Hades Stage car beaucoup de mes
confrères m’ont dit de ne pas manquer la prestation du groupe de
Copenhague qu’est Defecto. Ils avaient raison. Le groupe qui a déjà
ouvert pour Metallica, nous offres une belle prestation d’un heavy métal
puissant mais aussi très accessible à l’entièreté de la foule
immensément présente. Pour vous donnez une idée de leur musique, c’est
un excellent mélange entre une touche de thrash, de métal mélodique et
d’un power métal avec des couilles. J’ai tellement adoré leur
prestation, vous devez absolument connaître ce futur groupe qui a un
avenir très prometteur. Au CopenHell ils ont donné une performance sans
failles et d’un professionnalisme impressionnant.
Maintenant sur la Helveti Stage pour Steel
Panther, qui ne les connaient pas encore? Ce groupe de la Californie
nous offres un glam métal ayant une belle dose d’ironie. Le groupe
débute avec Eyes of a Panther et enchaîne aussitôt Goin’ in the Backdoor
pour ensuite faire leur traditionnel discours assez osé dans leurs
langages mais d’une ironie qui les caractérisent. La foule apprécie
énormément leur folie, de retour à la musique, le groupe revient avec
Asian Hooker – Just Like Tiger Woods – Poontang Boomrang – Gloryhole –
Girl from Oklahoma – Community Property et termine ce magnifique concert
avec le hit qu’est Death to All but Metal. Comme toujours, Steel
Panther a donné un excellent concert rempli de frivolité et d’absurdité
mais avec une musique très sérieuse qui a été fort apprécié de tous.
Maintenant je vais couvrir Suffocation sur la
Pandemonium Stage. Les ayant vu à de nombreuses reprises au Canada, je
sais que le groupe va nous offrir une prestation sans faille et c’est
exactement ce qui arrive au CopenHell. Un death métal puissant et sans
compromis, un magnifique son qui rend justice à la puissance de leurs
chansons. Le groupe a tout donné à cette foule immense devant eux et
c’est mission accomplie. Suffocation est et sera toujours une valeur
certaine sur scène et le festival a bien fait de les prendre pour cette
excellente édition qui jusqu’à maintenant me ravis pleinement.
Voici un groupe que je n’avais pas vu depuis des
lunes et c’est au CopenHell sur la Helveti Stage que j’ai la chance de
revoir après 15 ans et c’est W.A.S.P. C’est un Blacky Lawless avec ses
verres fumés et en grande forme qui laisse passer plusieurs sourires qui
introduit On Your Knees. Le fond de la scène est orné d’une grande
bannière qui annonce fièrement les 35 années d’existence du groupe. Le
groupe enchaîne les merveilleux classiques comme: Inside the Electric
Circus – The Real Me – L.O.V.E. Machine – The Idol – Arena of Pleasure –
Heaven’s Hung in Black – Chainsaw Charlie – Wild Side et le tout se
termine par I Wanna Be Somebody. C’est un groupe en très grande forme
qui s’est présenté sur la scène principale. À la guitare Doug Blair est
tout simplement majestueux. L’attente fût longue avant de les revoir sur
scène mais la prestation de W.A.S.P. fût tout simplement magistrale.
Direction Hades Stage pour Corrosion of
Conformity. Cela débute fort avec la chanson Bottom Feeder, on peut
aisément voir que le groupe accumule beaucoup de millage sur la scène
rock métal avec la guitare de Pepper Keenan qui est très usée. Mike Dean
à la basse est complètement déchaîné sur scène. Le sludge ou pour
certain le métal sudiste est tout simplement parfaitement interprété. Le
reste de la setlist d’un bonheur d’écoute mais surtout a regarder sur
scène avec The Luddite – Broken Man – Seven Days – Paranoid Opioid –
Vote with a Bullet – Wolf Named Crow – Albatross et se termine avec
Clean my Wounds. Que demander de mieux. Encore un concert parfait au
CopenHell.
C’est maintenant le temps d’apprécier et de voir
Helloween sur la Helviti Stage avec la tournée Pumpkins United qui
inclut Michael Kiske et Kai Hansen à la formation existante. Ce que je
considère comme une tournée des plus grands ayant fait partie de la
belle époque des Keepers of the Seven Keys et d’aujourd’hui. Durant le
concert, les deux chanteurs que sont Michael Kiske et Andi Deris vont se
partager les chansons ou les chanter seul, selon les chansons jouées.
Dans le cas de Kai Hansen, il passe l’entièreté du concert sur scène, ce
qui veut dire que Helloween joue avec trois guitaristes et le rendu sur
scène fait que les chansons sont jouées avec puissance. Avec Halloween –
Dr.Stein – I’m Alive – If I Could Fly et un petit medley incluant
Starlight/Ride the Sky et Judas que le groupe enchaîne avec Heavy Metal
(is the law) – Power – How Many Tears – Eagle Fly Free et termine le
tout avec le Classique Keeper of the Seven Keys. Naturellement on aura
droit à un rappel qui débute par un solo de guitare qui inclut les
trois guitaristes. Suivi de Future World et de I Want Out. Sur scène on
voit très vite que la chimie est au rendez-vous, ce groupe plus gros
qu’à son habitude se comporte comme si jamais personne n’avait quitté le
groupe. Ça été tout simplement un concert mémorable qui restera dans
les souvenirs des milliers de métaleux présents sur place.
Sur la Hades Stage, Alestorm va nous faire rire
et danser avec leur folk pirate métal. C’est avec un immense canard
gonflable en milieu de scène que le groupe se présente et nous offre en
partant l’excellent Keelhauled. Le chanteur avec son kilt est en grande
forme. Pour les autres musiciens, ils prennent toute la place sur la
scène en allant d’un bord et l’autre. Un concert complètement déjanté
par leur brin de folie et de piraterie. Du côté des chansons le groupe
nous offres Alestorm – Over the Seas – Mexico – The Sunk’n Norwegian –
Nancy the Tavern Wench – No Grave but the Sea - Bar ünd Imbiss – Captain
Morgan’s Revenge – Shipwrecked – Drink et termine le tout avec Fucked
with the Anchor. Comme toujours Alestorm a donné un concert parfait et
amusé le publique qui tappait des mains sans arrêt.
Malheureusement je manque les performances de
Ghost et de Sodom due à une mauvaise planification de ma part. C’était
ma première fois au CopenHell et comme je ne connaissais pas vraiment la
configuration du site, alors j’ai manqué un peu de professionnalisme,
ce que j’assume amplement et est inhabituel de ma part. Comme on dit
souvent, Je serai meilleur l’an prochain.
Le CopenHell a su vraiment charmer la foule cette
année avec de très bons groupes de tout genre, ce fût une édition sous
un beau soleil. Sur chaques scènes (si l'on exclut la performance de
Avenged Sevenfold), tous les groupes ont offert des prestations d’enfer.
Comme je le disais en introduction, le festival a tout fait pour que
les amateurs de métal en ai pour leur argent. Ce festival est de
grandeur vraiment humaine et les gens qui travaillent pour le festival
sont vraiment gentils. Dans mon cas j’ai vécu en tant que journaliste
photographe, une magnifique expérience que je souhaite répéter l’an
prochain. Parlant de l’an prochain, les dates sont déjà sorties, alors
vous tous en Amérique du Nord ou de l’Europe qui me suivez avec
assiduité, préparez vos vacances de juin 2019 immédiatement car
l’édition 2019 aura lieu du 19 juin au 22 Juin. Suivez Québec-Métal car
je vous tiendrais au courant de toutes annonces de groupe ou de ventes
de billets sur notre page Facebook.
CopenHell: https://www.copenhell.dk/
CopenHell after movie 2018: https://www.youtube.com/watch?v=DJQbeJH5sG8
Quebec-Metal Facebook: https://www.facebook.com/QuebecMetal/
Quebec-Metal Instagram: https://www.instagram.com/quebecmetalarchives/
Photos par Alain Labonté
Chronique par Alain Labonte
Correction de Texte par Sylvie Drolet
©Québec-Métal
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