Thursday, 27 September 2018

CD Critics: Death Note Silence - Death Note Silence (2018)


(French Only)


Critique CD

Death Note Silence - Death Note Silence (2018)

Genre: Deathcore

Le Groupe:
Ben Garceau – Voix
David Duchemin – Batterie
Pete Lavoie – Guitare
Phil Howard - Guitare
Ju Dery – Basse

  
Les chansons:

01 - Hate

02 - Forgotten 
 
03 – Living the Passion

04 – Short Lived

05 – Interlude

06 – Behind your Screen

07 – Honestly

08 – The Follower

09 – Prologue of a Murder

Death Note Silence est un groupe originaire de la belle région de la Mauricie, plus précisément de Shawinigan et officie dans un registre deathcore. Le groupe a vue le jour en 2013 et a déjà sortie son premier album en 2016 : Code of Silence qui comprenait quelques titres du nouvel album éponyme qui a été enregistré au Silverwings Studio. Aujourd’hui avec ce nouvel album, le groupe a un nouveau son mais aussi une nouvelle direction artistique, alors ne perdons pas de temps et allons voir ce que renferme ce nouveau méfait de Death Note Silence.

Le tout débute par l’Introduction Hate. Une pièce narrative au début et digne d’un bon film de suspense ou d’horreur et tout doucement la batterie arrive lentement dans un son en monté, une grosse voix growl annonce qu’on aura le droit à un album violent, même si l’introduction est sombre et lente. Forgotten est comme j’avais prédit avec l’introduction, brutal, rapide au départ et une voix vraiment criarde à souhait. Un tempo digne du core car à un moment donné le rythme ralenti, devient plus sombre mais sans jamais perdre de sa puissance. De belles ambiances dissimulées ici et là dans la pièce qui lui confère une plus-value. Un excellent départ. Living the Passion encore grâce à l’effet sonore qui est inclut nous offre une pièce mélodieuse mais toujours aussi violente en même temps. Un bon mélange entre les back vocaux et la voix principale,même si l'on donne l’appellation Deathcore au groupe, je trouve que beaucoup de mélodies y sont placées de belle façon. La rythmique demeure néanmoins rapide et directe. Short Lived offre une rythmique plus soutenue que ces précédentes, le coté mélodieux y est encore très présent mais grâce aux guitares sous accordées et la voix du chanteur, l’ensemble demeure très heavy et puissant. Les guitares offrent une rythmique vraiment intéressante qui force un headbanging automatiquement. Une excellente composition qui devrait faire son effet sur scène. Interlude, comme son nom le dit est un genre d’intro en milieu d’album mais qui permet plutôt à son auditeur de se reposer les tympans après cette vague de puissance extrêmement heavy. Behind Your Screen replace les pendules à l’heure et la puissance de ce deathcore est encore plus rapide et heavy. Le rythme imposé par les guitares à certains moments est tout simplement sublime. Ceux qui me connaissent bien, savent que je ne suis pas un gros fan de core, mais je me dois de constater qu’avec les rythmes des guitares et des ambiances qui y sont incluse, je trouve que cette chanson est dans mes cordes. Honestly est dans une lignée directement sorti du core avec cette sonorité plus lourde ici et là. Des rythmiques plus lentes et sombres à certaines places. Une chanson nettement plus brutale mais qui est bien interprétée. Il y a toujours certaine parties de guitare mélodieuses qui mélangées à ce côté sombre donne un résultat divin. The Follower me fait penser à un death métal mélodique, certes il y a le core qui demeure présent mais dans l’ensemble rythmique, un mélange de style s’y fait sentir. Le tout se termine avec Prologue of a Murder, j’ai été  médusé à son écoute, l’ensemble sonore et rythmique m’a fait penser énormément à du Slipknot. Une rythmique directe et soutenue, ce qui est une excellente façon de terminer cet album.

Avec cet album éponyme de Death Note Silence, j’ai découvert plus que du deathcore car selon moi, il y a plusieurs mélanges de style sur cet album, en passant par le deathcore, le death métal mélodique et certains passages digne du simple métal. Une voix criarde et growl a souhait qui est bien accompagnée par des back vocaux bien placés et interprétés. Un duo de guitariste talentueux qui mélange bien les harmonies autant que les rythmes plus brutal. On y entend très bien la basse et la batterie joue très bien son rôle. On inclut à tout ça, des ambiances bien dissimulées partout sur l’album. Pour moi cet album est plus qu’un simple deathcore, mais un album composé de façon intelligente qui n’inclut pas que de la violence ou de la brutalité inutile au contraire Death Note Silence fait preuve ici d’un niveau de composition songée et fortement travaillée et j’ai vraiment aimé ce que j’y ai entendue. Maintenant il me reste qu’a les voir sur scène mais d’ici-là je vous recommande fortement d’acheter cet album qui sera disponible sur toutes les plateformes digitales et aussi dans les Sunrise Records dès le 20 octobre 2018.

Death Note Silence Bandcamp: https://deathnotesilence.bandcamp.com/
Québec-Métal Facebook: https://www.facebook.com/QuebecMetal/
Critique CD par Alain Labonte
Correction de texte par Sylvie Drolet
©Québec-Métal


Tuesday, 25 September 2018

Concert Review: Alestorm & Gloryhammer + guest (Quebec City - Sept 23rd 2018)


(French only!!!)

TROLLWAR – GLORYHAMMER – ALESTORM
IMPÉRIAL BELL DE QUÉBEC
23.09.2018
C’est dans un Impérial rempli à craquer que la tournée nord-américaine de GloryHammer et Alestorm s’est arrêté en ce frais dimanche soir sur la capitale. La représentation était à guichet fermé. Une soirée chaude, festive et bien arrosée en vue! 


TROLLWAR :
La scène québécoise était représenté par Trollwar, un groupe de Black Metal Folk Mélodique originaire d’Alma et composé de: 

Steeve JF : Guitare  
Mathieu Chauvette : Guitare
Keven Villeneuve : Basse
Mathieu Pajo : clavier
Yanick Tremblay : batterie
Simon-Pierre Fortin Leclerc : Vocal
Jonathan Mathieu: Accordéon 
Le gars étaient en feu, et ils nous ont montré de quoi ils sont capables en enchainant pièce sur pièce et en nous agaçant avec ce qui s’en venait (gloryhammer et alestorm). Plusieurs chantaient avec eux et visiblement ils ont déjà des fans. Voici leur setlist:
Summoning
Shores Of Madness
Home of the Forbidden Lore
The Forsaken One
Forgotten
Omens
In Defiance


Pour l’occasion le groupe vendait en exclusivité leur tout nouvel album « Oath of the Storm » dont le lancement officiel est prévu début Novembre : une foule d’amateurs s’est rapidement massée devant leur table afin de mettre la main sur un cd et/ou un vêtement à l’effigie du nouvel album. Ils sont à suivre..

GLORYHAMMER:
Après une brève attente, le groupe de power metal britanico-écossais, Gloryhammer entre en scène. Né d’un projet de l’effervescent chanteur d’Alestorm en 2010, le groupe composé de Christopher Bowes – claviers, Thomas Winklerchant, Paul Templing – guitare, James Cartwright – basse et Ben Turkbatterie; est sur une lancée épique. Nos joyeux lurons nous servent un son power-métal-médiéval et ce tant au niveau visuel (ils sont tous costumés) que musical. La qualité du son est incroyable et nous réalisons à quel point Thomas est en voix et solidement. L’ambiance est enflammé et dès que Thomas poursuit les « méchants » armés d’un marteau géant la salle hurle. Le jeu de lumière est éblouissant et en accord parfait avec la musique, wow! Pour la fan finie de Donjon Dragon que je suis je me retrouve en pleine quête et je glisse volontairement dans l’univers « heroic fantasy » qu’ils nous proposent. Voici ce à quoi nous avons eu droit:
Setlist:

Seul bémol: aucune marchandise sur place pour les fans. Cependant j’en aurais pris encore et encore et encore mais force était d’admettre que  l’immense canard dissimulé dans le fond de la scène était impatient de se montrer…


ALESTORM:
C’est dans une salle frôlant l’hystérie, en sueur et humant la bière que les lumières se sont éteintes après une bonne pause permettant à tous d’aller refaire le plein de liquide, sortir prendre l’air ou se ruer à la table de la tête d’affiche: malheureusement la majeure partie étant déjà vendu depuis belle lurette! Et pourtant en arrivant j’ai remarqué à quel point il y avait de la marchandise: t-shirt, tuques, cd, « hoodie », « stickers », canard de bain tagué Alestorm, briquet et…spatule à dessert!
Alestorm est formé de:
Christopher Bowes – claviers et chant
Gareth Murdock – bassechœurs
Peter Alcorn – batterie
Elliot Vernon – claviers
et Máté Bodor – guitare


Le groupe se définit lui-même comme de « vrais pirates métal écossais». Comment à mon tour les décrire: de différents styles dérivés du métal, avec des soupçons de folk power-métal mais effectivement saupoudré de PIRATERIE! À noter que les claviers remplacent parfaitement accordéons et autres instruments traditionnels. Les textes décrivent les thèmes de la piraterie avec son côté épique et aventurier sans oublier la liberté et les plaisirs de la beuverie.
Les mélodies nous ensorcèles dès les premières notes et les textes racontent les aventures de nos joviales et sympathiques pirates; les chansons se veulent absurdes et comiques.

Setlist
Keelhauled 
Hangover (Taio Cruz cover) 

Encore:
(Pirates of the Sea cover) 

Moments clés de la prestation:
  • Christopher Bowes vêtu d'un kilt brodé ALESTORM, d’une casquette de baseball "Oh Wow!" , et d’un t-shirt  « I GOT LOST in the gay dolphin » qui demande à la foule de se diviser en deux et hurle: maintenant tout le monde se met nu et fait l’amour ensemble…ce qui finit en immense « wall of death » arrosé de bière!
  • Dans « No Grave But The Sea », les gens se mettent à ramer et scande le refrain en chœur !
  • Le bisou viril entre Máté Bodor guitariste et le chanteur Christopher Bowes sous le regard infaillible du canard géant.
- La foule pleine de pirates : j'adore voir les gens s'investir autant dans les groupes qu'ils vont voir; il y a ce côté magique qui nous fait lâcher prise et profiter pleinement du spectacle. 
- Chris jouant un solo sur son clavier tout en buvant cul sec une bière.
  • Les nombreuses danses ridicules exécutées sur scène entre les membres visiblement plus qu’heureux et livrant une performance passionnée, parfaite et inoubliable.
Une bonne façon de terminer cette nuit de beuverie dans la décadence festive sur fond de folklore tout en faisant le symbole de l’hameçon en hurlant les sympathiques et lyriques paroles de Fucked With an Anchor!
Alestorm est un un groupe incroyablement bon, généreux et drôle sur scène.
Merci à Karl Emmanuel de district 7 pour la qualité des spectacles qu’ils nous offrent, ce gars a du flair et sait ou il s’en va.  Encore une soirée parfaite à L’impérial de Québec.

Alestorm: https://alestorm.net/
Gloryhammer: https://gloryhammer.com/
Trollwar: https://www.facebook.com/Trollwar/
District 7 Production: https://www.facebook.com/district7prod/
Impérial Bell: https://www.imperialbell.com/Imperial-Bell/Programmation
Quebec-Metal Facebook: https://www.facebook.com/QuebecMetal/
Quebec-Metal Instagram: https://www.instagram.com/quebecmetalarchives/
Chronique par Marie-Ève Desmeules
Photos par Alain Labonte
 ©Québec-Métal

Thursday, 20 September 2018

Concert review - Dark Tranquility/Amorphis & guest (september 9th 2018 in Quebec City)


(French only)

OMNIUM GATHERUM - MOONSPELL - AMORPHIS - DARK TRANQUILITY
9 septembre 2018 @ Imperial Bell de Québec
 
 
À mon arrivée en ce beau et chaud dimanche soir, un très long line-up de passionnés serpente devant l’Impérial BELL; on as droit à une belle brochette au menu ce soir:
Omnium Gatherum ouvre le bal avec une présence sur scène chaleureuse. La justesse des mélodies, l’énergie et le charme débordant de ce groupe finlandais m’ont convaincu: la soirée commençait en lion et le sextuor a su briller!
 
 
Le groupe métal portugais, Moonspell embarque sur scène après une courte transition…le noir est total. Au son du clavier les premières notes d’Em Nome Do Medo se font entendre et Fernando Ribeiro, chanteur et parolier du groupe, s’avance munit d’une lanterne…très théâtral. L’impérial a ça de fabuleux que le lieu est magnifique et d’une autre époque appuyant fortement le concept gothique de Moonspell. Le jeu de lumières complétant et orchestrant parfaitement une performance digne de durer plus longtemps…j’en aurais pris encore plus de l’univers sombre et vampirique de Moonspell: wow ! Une excellente performance avec un son quasi parfait. La Alma Mater a été scandé en synchro par la foule réunie: chanté en duo par Fernando et Ricardo Amorim, guitariste. Mention d’honneur à Fernando qui a accompagné le batteur sur Full Moon Madness.
 
 
C’est au tour d’Amorphis de faire une entrée désirée, souhaitée et attendue par tous les gens réunis à l’impérial ce soir. Après le lancement de l’excellent Queen Of Time en mai dernier, nous avions hâte de les voir performer sur le stage. Et nous n’avons pas été déçus: quel spectacle! Les première notes de The Bee se font entendre secondé par la voix puissante de Tomi Joutsen, la mélodie nous prends tout de suite aux tripes avec un son parfait: pas besoin de bouchons et ce pour la durée du spectacle. Les gars sont heureux d’être là, ils aiment Québec et on les sent sincères. La foule est en feu et chante avec Tomi, ce qui plait à nos finlandais qui souvent échangent des regards entre eux et sont tout sourires. Il y a une magie dans les composition d’Amorphis et en spectacle c’est tout simplement envoutant. Nous avons eu droit à un rappel avec les excellentes: Death of a king et Black Winter Day. Une performance parfaite pour Amorphis!
 
 
Là on se dit que la barre est haute pour la suite quand la pièce Encircled débute tandis que des images sont projetées sur un rideau géant derrière la scène…et Dark Tranquillity arrive doucement, et prend en charge la fin de la soirée. On a peine à en croire ses yeux et ses oreilles: ils sont là. La foule galvanisée explose. Mikael Stanne est en grande forme. Les musiciens de Dark Tranqulity se déplacent partout sur la scène afin de voir et d’être vu par tout le monde. Ils sont généreux et interagissent avec la foule. Mikael se rend à deux reprise voir une fan au premier rang, il s’accroupit et la fais chanter pour ensuite la serrer des ses bras: on l’envie tous! Elle en gardera un sacré souvenir. L’ambiance est parfaite, en symbiose totale avec la musique qui déferle et nous ensorcèle. Atoma fut un moment fort de la prestation, la foule étant en transe et chantant à s’époumoner. Prestation magique et parfaite pour nos suédois de Dark Tranquillity.
 
 
En résumé nous avons eu droit à une épique soirée frôlant la perfection, dans une ambiance unique et intense. Mention toute spéciale à la gang du Saguenay (qui se reconnaitra): merci d’avoir été aussi festifs, passionnés et généreux.
 
Omnium Gatherum: http://www.omniumgatherum.org/
Moonspell: https://www.facebook.com/moonspellband/
Amorphis: http://www.amorphis.net/
Dark Tranquility: http://darktranquillity.com/
District 7 Production: https://www.facebook.com/district7prod/
Quebec-Metal Facebook: https://www.facebook.com/QuebecMetal/
Quebec-Metal Instagram: https://www.instagram.com/quebecmetalarchives/
Photos par Marie-Ève Desmeules
Review par Marie-Ève Desmeules
©Québec-Métal

Envol & Macadam (september 8th 2018 in Quebec City) Live Photos



Obey the Brave:











Devil Wear Prada:












August Burn Red:













Parkway Drive:









Envol & Macadam: https://envoletmacadam.com/fr/festival-envol-et-macadam/
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Photos par Marie-Ève Desmeules
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