Monday, 11 August 2014

CD Critics: Overkill - White Devil Armory (2014)




(French version only!)



Critique CD


 Overkill - White Devil Armory (2014)


 Le groupe:

Bobby Ellsworth - Voix
D.D. Verni - Basse
Dave Linsk - Lead Guitare
Derek Trailer - Rhythm Guitare
Ron Lipnicki - Batterie

 Les chansons:

01 - XDM
02 - Armorist
03 - Down to the Bone
04 - Pig
05 - Bitter Pill
06 - Where there’s Smoke…
07 - Freedom Rings
08 - Another Day to Die
09 - King of the Rat Bastards
10 - It’s all yours
11 - In the Name


Overkill nous arrive aujourd’hui avec un nouvelle album intitule: White Devil Armory, leurs 17eme essaie. Deux ans après l’excellent The Electric Age. Ce groupe originaire du New-Jersey si souvent négligé ou sous-estimé dans la scène Thrash mondial mais qui pourtant contre vent et marré a su gardé sa place et ne jamais se découragé, il compte des albums aussi culte que Under the Influence – The Years of Decay – Necroshine et j’en passe. Maintenant allons voir pièce par pièce ce que renferme White Devil Armory.


 Le tout commence par une introduction qu’est : XDM. Une introduction a caractère guerrière mais qui pourrais facilement figurer dans une trame cinématographique et sans avertissement la pièce Armorist nous dévoile toute la hargne et la violence de se thrash sans compromis. Une rythmique classique d’Overkill qui nous fait headbanger à coup sûr. Rapide et fort efficace comme entrée, on reconnaît assez vite l’Overkill des beaux jours. Down to the Bone débute de façon hyper rapide avec des blast beat et la double pédale dans le fond, puis le rythme thrash comme seul eux savent le faire fait son effet sur le champ. Le rythme des guitares est magnifique et a un effet fort réussi, agressives et puissantes. Pig reste dans la même ligner, c’est-à-dire puissante et rapide, de bon break ici et là et la voix haute perché fait son effet. La batterie ne ralenti d’aucune façon. Bitter Pill débute plus lentement, plus mélodieuse mais toujours aussi lourde, c’est du heavy dans le heavy malgré sa mélodie. La rythmique des guitares est dans mes cordes, j’aime le rythme qui s’y dégage, il s’y dégage même un petit côté bluesy voir jazzy dans son rythme qui emmène un gros plus dans la composition. Un solo magnifiquement interpréter. Where There’s Smoke reviens avec la rapidité qu’on connaît d’Overkill, une pièce typique du groupe. Rien à redire sauf agression direct et puissance, du vrai thrash. Freedom Rings débute par la basse et lentement la guitare se mélange mélodieusement à l’introduction de la chanson. La rythmique de la composition reprend vite sa vitesse et on remet encore un thrash puissant sur la figure. Dans sa rythmique on la sent différente des précédente mais si on écoute bien le vrai amateur du groupe reconnaitra vite la touche unique qui appartient au groupe. Another Day to Die est un pièce que j’ai automatiquement aimé que sa sois de la rythmique ou bien du son, on entend très bien la basse apporter un groove a la pièce. On nous ramène encore un certain coté mélodieux mais sans jamais perdre le côté heavy et thrash. King of the Rat Bastard est un autre classique qu’Overkill nous pond ici, tout la sauce y est, la voix, la rythmique, le son. On y ressent encore un certain groove indirect fort agréable et comme toujours le solo est excellent, un back vocaux guerrier et rassembleur. It’s all Yours dégage dès son entrée une rythmique fort agréable qui nous emporte dans un mouvement de quasi danse mais sa demeure quand même du thrash, seul l’écoute vous fera comprendre ma visions de mes dire. Un bon côté mélodieux dans la voix. C’est une pièce plus technique dans le rythme. La dernière pièce de cet album est In the Name. Rythme frôlant le thrash et le heavy, le jeu des guitares et fort bien fait, la voix est vraiment criarde et accompagne le tout de fort belle façon. Une très bonne pièce pour terminer le tout.


 Malgré une discographie fournie et d’album superbement bien fait, je crois qu’ici Overkill nous pond une de ces meilleurs albums sinon le meilleur, j’ai été transporté tout au long et je n’y ai pas vu de point faible. On reconnaît le style du groupe assez aisément. On dira ce qu’on veut mais Overkill fait partie des grand du thrash et on leur place au côté d’Exodus – Kreator et consort. La voix de Bobby Ellswoth est magnifique et toujours aussi heavy. Ici sur cet album on peut facilement reconnaitre et entendre la basse de D.D. Verni et dans son jeu il apporte un groove important et puissant. Du côté des guitares, que du solide, des solos puissants et efficaces et un bon mélange en rythme rapide et agressif et par le fait même mélodieux. Une batterie puissante qui ne prend pas beaucoup de répit, la double pédale y va à fond. Dans l’ensemble c’est un album puissant et 10 compositions (si on exclut l’introduction XDM) bien construite et thrash à souhait. Ce dernier est fortement recommander au amateur de thrash puissant et sans compromis.


Ma Note : 8.5/10


Alain Labonte de Québec-Métal
 

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