English Will Follow
Si ça ne saigne pas…
Heavy Montreal jour 2
Par Isanielle Enright
C’est le cœur battant…dans mes pieds…que j’ai
repris le chemin pour le Heavy Montreal dimanche dernier. Qu’importe les
orteils endoloris, chez moi on a un dicton : si ça saigne pas, ça compte pas.
Le temps d’une bière, donc, et midi sonnait
déjà le coup d’envoi de la journée avec la formation montréalaise Beheading of
a King. On attendait leur nouvel album pour cet été, mais finalement Deathrone
sortira en septembre 2014. Tu veux savoir comment ça sonne avant d’acheter
l’album ? Imagine une tonne de briques lancées à 100 kilomètres heures,
doublée d’une douzaine de breakdowns le tout saupoudré de blastbeats arrosé à
la sauce djent : la recette du succès, quoi. On avait définitivement de
quoi se mettre sous la dent dimanche à la scène de la forêt. La foule n’en
revenait tout simplement pas. Une rangée de fans au bord de la scène les
accompagnait sans manquer une seule parole, alors que ceux qui ne se lançaient
pas dans le pit se demandaient avec engouement qui était ce groupe au son si
brutal et violent. Relativement jeune dans sa carrière, le quintette démontre
une maturité musicale qui laisse présager un avenir prometteur. Un groupe à
suivre, j’ai l’impression qu’ils iront très loin.
Pour écouter le premier titre de
l’album : https://www.youtube.com/watch?v=KfjHk_gG17k#t=34
Page officielle : https://myspace.com/beheadingofakingmusic
La Corriveau, une autre perle non signée du
Québec prenait d’assaut la scène de l’Apocalypse, judicieusement nommée et de
circonstance. D’ordinaire, le mélange de thrash et de groove est plutôt noir ou
blanc chez moi, soit j’aime soit je n’aime pas du tout. Dans le cas de La
Corriveau, j’adore ! Tout d’abord, leur son en performance est excellent,
leur présence de scène est survoltée et en toute sincérité, je trouve que leur
Anglais chanté avec un léger accent français apporte un plus à leur musique. Il
y a quelque chose de vrai et de cru dans leurs arrangements tout en restant
groovy, une combinaison qui a sans aucun doute plu à la foule du Heavy Montreal
à en juger par sa réaction des plus positives à la performance du groupe.
Pour en savoir plus :
S’en suivait Death Angel à l’autre bout du
site sur la scène Heavy vers les 1h30, qui assuraient la plage horaire de DRI
qui n’avait pu passer les douanes. Je les voyais pour la deuxième fois cette
année et c’est toujours l’amour fou entre la formation d’origine
filipino-américaine et notre belle capitale du métal. Ils semblent sincèrement
touchés chaque fois qu’ils montent sur scène à Montréal et nous lancent
tellement de compliment qu’on va devoir leur donner la citoyenneté honorifique.
Ils se sont donnés à fond dans leur performance et c’était vraiment impressionnant
de les voir bouger, presque danser sur scène. Je ne me rappelle pas avoir vu un
groupe occuper autant d’espace et captiver l’attention de la foule à ce point.
Célébrant leur trente et unième année sur les planches, ils nous ont gâtés de
plusieurs titres tout droit sortis de The Ultra-Violence tels que Mistress of
Pain et Evil Priest aux côtés de pièces plus récentes comme Empty et The Dream
Calls for Blood tirés de l’album éponyme. Sans blagues, j’ai déjà hâte de les
revoir !
Pour en savoir plus :
Vidéo en direct du Heavy Montreal : https://www.youtube.com/watch?v=t6VMNqY3kuU
Death Angel cédait ensuite la place à Exodus,
groupe culte du thrash metal américain. Ces gars-là ne font pas dans la
dentelle et malgré leur parcours embrouillé de départs et de pauses, ils
restent des bêtes de scène affirmées, des vétérans de la violence scénique. Ils
ont d’ailleurs entamé les hostilités avec une hymne bien connue des fans de
thrash métal, Bonded by Blood, avant d’enchaîner avec quelques titres parmi
lesquels on retrouvait A Lesson in Violence, Fabulous Disaster et War Is My
Shepherd. Bien qu‘Exodus ne soit pas un habitué de mes écouteurs, leur
prestation en direct est vraiment comparable à un coup de poing à la
figure…dans le bon sens du terme… et c’est définitivement un groupe que je recommande
d’aller voir en concert.
Pour en savoir plus :
Suite à un léger changement de dernière
minute, Symphony X et Epica ont changé d’horaire, une chance pour moi comme
j’étais déjà à la bonne place. Dom a dû quitter alors que je couvrais Death
Angel pour des raisons familiales et comme je me retrouvais seule pour couvrir
un site aussi grand que celui du Heavy, cette nouvelle m’est apparue comme une
bénédiction. D’autant plus que Symphony X est loin d’être un prix de
consolation. Ils n’y sont pas allés de main morte non plus,
échantillonnant leur discographie de
1998 à aujourd’hui, d’Of Sins and Shadows à Dehumanized. Ils nous ont présenté
leur bon progressif aux accents
symphoniques avec une sérieuse passion. C’est toutefois un groupe que je
préfèrerais voir à l’intérieur, dans une salle de concert comme le Métropolis.
Pour en savoir plus :
Et s’en suivit
une tombée de mâchoires de masse : Epica a fait son entrée et nous a lancé
du solide power métal symphonique tout droit sorti des Pays-Bas. Relativement
jeune comparativement à de nombreux groupes présents au Heavy Montréal, la
formation a tout de même 7 albums studios, 13 simples (singles), 2 parutions
sur des albums partagés, 3 albums en concert et une compilation, un volume
impressionnant de production pour un groupe qui entre bientôt dans sa douzième
année. Comme quoi le temps de carrière ne pèse pas dans la balance autant que
les projets avec lesquels on le remplit et Epica ne s’est visiblement pas assis
sur ses lauriers. Simone Simons et ses musiciens nous ont présenté un spectacle
extrêmement bien ficelé. Ce fut un des rares groupes qui a pris le temps de
mettre ses chansons en contexte, une attention qui a semblé plaire à l’ensemble
de la foule. Il est agréable de constater que certains groupes prennent le
temps de bien faire les choses même s’ils sont limités dans leur temps de
scène. Je n’ai pas eu l’impression que le groupe se dépêchait de me lancer le
plus de chansons possibles à la figure et le résultat n’en était que meilleur.
Je préfère de loin écouter moins de pièces, mais de voir et entendre toutes
celles présentées jouées à la perfection et dans le cas d’Epica, il s’agissait
d’un sans faute. J’ai vraiment hâte de les revoir au Métropolis avec Machine
Head, Battlecross et Children of Bodom en octobre.
Pour en savoir
plus :
Pendant ma
courte pause, j’ai croisé des gens de partout venus apprécier la musique métal.
Un couple du Nouveau-Brunswick m’a offert une bière sur le bord des chutes du
Parc Jean-Drapeau le temps d’une jasette sur nos groupes préférés et leurs
plans de vacances sur l’Île et j’ai retrouvé le groupe de vétérans du
métal de Buffalo que j’avais croisé dans
le métro la veille. Je fais toujours de belles rencontres dans les festivals
métal et c’est l’occasion idéale d’échanger des informations sur les
différentes scènes partout dans le monde, les groupes à découvrir et les
meilleurs magasins de trouvailles musicales. On appelle ça garder sa culture
vivante par la parole, chose que les métalleux font depuis des lustres, bien
avant que les médias ne leur accordent la moindre attention.
Je me suis dit
qu’après une bouchée bien méritée j’irais couvrir une partie du spectacle de
Hatebreed avant d’aller voir du côté d’Alestorm. La formation de hardcore
américain allie ses influences thrash au punk hardcore des années 90 et bien
qu’elle ne soit pas qualifiée de métal à 100% il n’en reste pas moins qu’elle
livre une performance assez agressive en concert. Hatebreed est de ces groupes
qui ne sortent pas des albums aux années, mais qui nous promettent de monter la
brutalité d’un cran de plus à chaque fois et jusqu’à présent ils ont tenu cette
promesse. Il semblerait que la règle s’applique aux concerts également, puisque
le coup d’envoi de leur set ne faisait office que de prélude à une performance
complètement folle. L’opinion des métalleux vis-à-vis Hatebreed n’est peut-être
pas unanime, mais je me rappelle pas avoir vu une seule personne bouder I Will
Be Heard et Destroy Everything dimanche dernier…
Pour en savoir
plus :
Ah,
Alestorm et sa musique de pirate ! Déjà que le genre se rapproche
dangereusement de notre musique folklorique, les membres d’Alestorm ont su
gagner le cœur de la foule montréalaise avec leur sens de l’humour et leur
vocabulaire alcoolisé. Assister à un de leur spectacle signifie s’enrôler pour
tout un party et si faire la fête était un sport, ces gars-là seraient des
athlètes. Leur musique est festive, mais leur approche est sérieuse. Je ne peux
qu’exprimer mon respect à un groupe qui prend la peine d’enregistrer de vrais
instruments pour toutes les pistes lors de la production d’un album afin de
donner la meilleure qualité sonore et rester le plus vrai possible. Alestorm,
je vous lève mon verre !
Pour en savoir
plus :
Nous avions
droit à une légende du rock/métal ce dimanche dernier: Twisted Sister !
Passant du glam au heavy, le groupe cumule 35 années de carrière et doit avoir
foulé les planches de toutes les grosses scènes de la planète. Pour ma part,
j’en étais à les voir pour la première fois et au premier coup d’œil, on allait
en avoir pour notre argent. Bien que les membres du groupe aient laissés tomber
les costumes et le maquillage de leurs années glam, le visuel était impeccable.
Dee est entré sur scène vêtu d’un long manteau blanc, armé de son pied de micro
rose comme une bombe qui venait de nous tomber en pleine figure. Sur scène, on
aurait juré qu’il avait 20 ans de moins et dégageait un tel charisme qu’il
était impossible de ne pas le suivre. Quel sens de l’humour, surtout et quelle
bête de scène ! Je ne connais aucun autre groupe qui pourrait jouer un
album au complet comme setlist et qui recevrait une réponse aussi positive de
la foule.
En effet,
comme Stay Hungry est l’album de Twisted Sister qui a fait le plus de vente au
Canada, le groupe a décidé de littéralement nous livrer ce que nous aimions le
plus, une formule qui a fonctionné à fond. Difficile de faire un flop quand le
programme comporte des titres comme Stay Hungry, We’re Not Gonna Take It, Burn
in Hell, I Wanna Rock (qui semble avoir un vocabulaire interchangeable avec
certains termes peu recommandables dans un article) et S.M.F. L’exécution du
tout était sans faille, divertissante à souhait et digne de la réputation
internationale de Twisted Sister.
Dee semblait
avoir toutefois quelques griefs avec l’organisation du festival, qui ne lui a
accordé selon lui «qu’un temps de jeu gros comme un timbre poste sur la plage
horaire du Heavy Montréal» surtout que de son propre aveu la reformation du
groupe pour la tournée n’a pas été des plus faciles. Mark Mendoza aurait même
apporté une arme à leur première répétition. Pour des gars qui portaient plus
de maquillage qu’une escouade de cheerleaders à l’époque, ils jouent dur !
Pour en savoir
plus :
Avant-dernier
groupe à se produire sur scène au Heavy Montréal 2014, Lamb of God est le
groupe que je ne pourrai probablement jamais évaluer de façon objective. Nous
avons tous, je crois, un groupe qui nous a marqué plus que les autres et vers
lequel on revient sans-cesse en sachant que nous ne serons jamais déçus. En ce
qui me concerne, Lamb of God est ce groupe. S’ils jouent quelque part dans la
province ou peu importe le lieu où j’ai les moyens de me rendre, je serai au
concert assurément. J’ai littéralement un budget «concert Lamb of God». Il ne
servira malheureusement plus beaucoup, puisque la formation avait
officiellement annoncé qu’une longue pause suivrait leur concert au Heavy.
À écouter la
foule chanter et crier le nom du groupe dès la fin du concert de Twisted Sister
jusqu’aux premières notes de celui du groupe, je me disais que je ne devais pas
être la seule à les admirer à ce point.
Ils ont enchaîné une série de leurs meilleurs titres issus de tous leurs
albums : Desolation, Ghost Walking, Walk with Me in Hell, Set to Fail, Now
You’ve Got Something to Die For et j’en passe. Ce fut une heure de pur délire
avec mes chansons et mon groupe favoris au beau milieu d’une foule totalement
folle. J’aurais aimé que leur set dure plus longtemps, car une heure pour
enchaîner presque une quinzaine de titres limite grandement l’interaction avec
la foule. Pour un dernier spectacle avant longtemps, on aurait aimé les voir
prendre un peu plus leur temps.
Pour en savoir
plus :
Le festival
s’est terminé par la prestation de Slayer, géant du métal et membre du Big Four
brandissant fièrement l’étendard du thrash métal depuis 1981. Même si leur
dernier album date d’il y a 5 ans, l’engouement des montréalais pour la
formation de Los Angeles est loin d’avoir faibli. Ils restent ici des icônes de
la musique et se sont fait accueillir chaleureusement par la foule. Il faut
dire qu’ils ont été généreux avec elle, en jouant des titres cultes comme The
Antichrist, Born of Fire et Raining Blood grandement appréciés du public. La
mise en scène, bien que plus sobre que celle de Metallica, se voulait efficace
et laissait justement toute la place au groupe et à leur musique. C’est
d’ailleurs ce qui est tant appréciés des grands fans du groupe : pas de
flaflas, seulement de la bonne musique !
Pour en savoir
plus :
Review et Photos: Isanielle Enright
©Québec-Métal
No pain…
Heavy
Montreal Day 2
By
Isanielle Enright
After
walking my feet off Saturday, Sunday felt like running on hot coals but as we
like to say, no pain, no gain.
By the time
I threw back my first beer noon was already here to welcome the first band of
the day, Beheading of a King. This Montreal based band was supposed to release
a new album this summer, but we will have to wait until September 2014 to let
Deathrone peel the varnish off our eardrums. You want to know how BOAK sounds.
Picture a ton of bricks swung at your face at 100 miles per hour, doubled by a
dozen breakdowns sprinkled with some blasbeats dipped in djent ; you know,
the perfect mix. We definitely got a serious chunk of metal thrown at us last
Sunday at the Stage de la forêt. The crowd just couldn’t believe it. A row of
dedicated fans was singing every single word of every song while those who
weren’t throwing themselves in the pit stood with their jaws scraping the floor
still wondering who that amazingly brutal band was. Still quite at the start of
their career, the five gentlemen have a lot of potential and show such musical
maturity that I am convinced they will go far in this business. A band I’ll be
following closely for the next few years.
To listen
to Deathrone’s first single:
Official
website: https://myspace.com/beheadingofakingmusic
La
Corriveau, an other unsigned band from Quebec was throwing a party of its own
at the Stage de l’Apocalypse, aptly named when it came down to this show.
Mixing thrash and groove metal is always a « like it » or « hate
it » deal for me, but in this case I love it! First of all, their sound
quality is just mind blowing and their stage presence is flawless. I also find
that their slight French accent when they sing just adds to the charm of their
music. There is something raw and very true in their musical arrangements that
still manage to stay groovy and well thought a balance the crowd obviously
appreciated.
To learn more:
They were
followed by Death Angel around 1 :30 at the Heavy Stage, in replacement of
DRI that didn’t make it past the customs. I was seeing them for the second time
this year and the love affair between the Filipino-American band and Montreal
is as alive as ever. They seem genuinely happy every time they play here and if
it keeps going on like that we are going to have to give then an honorary
citizenship. They really gave their all, moving and dancing all over the place
in front of a captivated crowd. Celebrating their thirty first year as a band,
Death Angel spoiled us with classic titles straight out of The Ultra-Violence
like Mistress of Pain and Evil Priest entwined with some more recent material
such as Empty and The Dream Calls for Blood. I can’t wait to see them live
again!
To learn more:
Live
footage at the Heavy Montreal: https://www.youtube.com/watch?v=t6VMNqY3kuU
Death Angel
then gave the stage to American thrash metal icon, Exodus. These guys don’t
mess around and despite their bumpy career and some members leaving, they
remain the great performers that we know, veterans of unapologetic stage
violence. They started the ball with a well-known thrash metal hymn, Bonded By
blood, before carrying on with classics like A Lesson in Violence, Fabulous
Disaster and War Is My Shepherd. They may not find their way to my headphone
that often; Exodus remains a band I recommend seeing live. What a show!
To learn more:
A slight
change in the lineup brought Symphony X on stage a little sooner than expected.
Lucky me I didn’t have to move an inch. A very welcomed change of pace since
Dom had to leave for family reasons and that at this point I was the only
reviewer covering this mastodon of a festival. The band might have been rushed
on stage but didn’t pull any punches either, sampling their discography from
1998 to their most recent stuff. From Of Sins and Shadows to Dehumanized, they
served us some good symphonic flavored progressive with intensity and
dedication. It still remains a band that I prefer watching play indoors venues
like the Metropolis.
To learn
more:
Then, about
fifteen minutes later, jaws proceeded to drop to the floor en masse because
Epica hit the stage with its serious dose of symphonic power metal. Hailing
from the Netherlands and still a pretty young company compared to most bands
playing the Heavy Montreal, Epica shows an impressive list of accomplishments:
7 studio albums, 13 singles, 2 split albums, 3 live albums and one best of
compilation. Numbers don’t lie and these guys sure worked hard during the last
12 years to get as good as they are today. They are proof that it’s not how
long you’ve been around that matter, but how you employ that time that is given
to you. Simone Simons, with her
magnificent voice, and her musicians delivered a professional grade,
well-thought and very entertaining show. They were amongst the few that took
the time to talk to the crowd, to put their songs in context and it was really
appreciated. I rather listen to fewer songs and know that everything was
executed to perfection than have a ton of songs thrown at me as fast as
possible. They were flawless and I can’t wait to see them again at the
Metropolis with Machine Head, Battlecross and Children of Bodom in October.
To learn
more:
While
taking a break, I also took the opportunity to talk with people from out of
town who came here to appreciate good metal music. A couple from New-Brunswick
offered me a beer while we chatted next to the Parc Jean-Drapeau falls about
cool bands to listen to and what’s to do in Montreal. I even found the really
nice people from Buffalo that I had spoken with the day before in the metro on
my way to the Heavy Montreal. Every single time I go to a metal venue, I meet
amazing people. It’s the perfect time to talk about the music we like, how the
scene is doing where we come from, to discover new bands and discuss where to
shop for the coolest merchandise and collectors stuff. It’s called keeping your
culture alive by oral tradition and it’s something metal fans have been doing
way before any media ever paid attention to the genre.
After
grabbing a bite, I thought I would go cover the Hatebreed show before heading
towards the De l’Apocalypse Stage to see Alestorm. Hatebreed is an American
hardcore band that blends thrash metal with hardcore punk from the nineties.
They might not be considered metal by most, but they surely are pretty
aggressive on stage. It is one of those bands that might not release an album
every year but carry out a promise of increased brutality with every record. It
seems that it applies to live concerts as well, since their entrance was a mere
prelude to a completely insane set. The general opinion about Hatebreed might
not be unanimous, but I don’t remember one person staying still while I Will Be
Heard and Destroy Everything were played…
To learn
more:
Ah,
Alestorm and their pirate tune! Not only do their musical style is dangerously
close to our traditional music, but they managed to win the heart of the crowd
with their sense of humor and a boozy vocabulary. To attend one of their
concerts also means singing up for a hell of a party and if partying were a
sport, these guys would be athletes. Their music might be a ton of fun but
their musical process is quite serious. I have nothing but respect for
musicians that take the time to record real instruments for their record in
order to give the best result and the truest sound. Alestorm, I raise my glass
to you!
To learn
more:
We were
welcoming royalty amongst rockstars Sunday evening because Twisted Sister was
scheduled to play the main stage around 7PM. slowly switching from glam rock to
heavy metal, the band has been around for 35 years and must have played every
big stage on the face of the planet. As far as I was concerned, I had never
seen them play but I just knew right away that I was going to get my money’s
worth. They dropped the whole glam act, but the visual aspect of the show was
impeccable. Dee walked on stage with a long white coat and his pink mic stand
like a firework. He looked twenty years younger and gave off such charisma that
it was impossible not to go along with him. He shined by his sense of humor and
his stage presence. I don’t know many bands that could play an entire album
from top to bottom and get such a response from the crowd.
Indeed,
since Stay Hungry was the album that made the most sales in Canada, they
decided to literally give us what we liked and…It worked! It’s hard to miss
when you set list includes massive hits like Stay Hungry, We’re Not Gonna Take
It, Burn in Hell, I Wanna Rock (which is apparently interchangeable with a term
that will not be stated here) and S.M.F. Their performance was flawless and
worthy of their reputation as one of the best live bands out there.
Dee,
however, seemed to be displeased with the organization of the festival,
comparing their playing time to a postage stamp on the fest’s schedule. He
admitted that putting the original band together was hard enough as it was and
that Mark Mendoza even brought a gun to their first rehearsal for the tour. For
guys that used to wear more makeup than a cheerleading squad, they sure know
how to play hard!
To learn
more:
The next to
last band to play the 2014 edition of the Heavy Montreal was Lamb of God. This
is the only band that I may never be able to objectively evaluate. We all have
that one band that we will go see no matter what, no matter how far and how
much the tickets cost. Lamb of God is that band to me. I even have a LOG
concert budget!
Unfortunately,
I probably will have to repurpose that budget since the band informed their
fans that they were going to take a long break after their performance at the
Heavy. Listening to the crowd going completely insane made me realize that I
must not be the only one to admire them that much. They played what I couldn’t
call anything but the perfect set, including titles like Desolation, Ghost
Walking, Walk With Me In Hell, Set to Fail, Now You’ve Got Something to Die For
and many more. It was a wonderful hour that I wish lasted longer, because only
60 minutes isn’t much to play over a dozen songs and don’t leave much for crowd
interaction. For their last show in a long time, I would have liked to see them
taking their time a little bit more.
To learn
more:
The fest ended with the performance of the third member of
the Big Four to play the Heavy Montreal, Slayer, proudly waving the thrash
metal flag since 1981. Even if their last album release was five years ago, the
craze for their music in Montreal isn’t anywhere close to fading. They still
are the powerful metal icons they were 10, 20, 30 years ago and they proved
once again that their showmanship is undeniable. They were very generous with
the crowd, carrying on with their best songs such as Antichrist, Born of Fire
and Raining Blood. The production, although more simple than Metallica’s, was
far more efficient and allowed the band to be the front and center of the show,
which is what appeals to their fans so much: nothing fancy, no frills, just
great music.
To learn more:
Review & Photos by: Isanielle Enright
©Québec-Métal
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