Tuesday 19 August 2014

Review: Heavy Montreal Day 2 (aug 10th 2014) / Review: Heavy Montreal Jour 2 (10 aout 2014)


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Si ça ne saigne pas…
Heavy Montreal jour 2
Par Isanielle Enright

C’est le cœur battant…dans mes pieds…que j’ai repris le chemin pour le Heavy Montreal dimanche dernier. Qu’importe les orteils endoloris, chez moi on a un dicton : si ça saigne pas, ça compte pas.

Le temps d’une bière, donc, et midi sonnait déjà le coup d’envoi de la journée avec la formation montréalaise Beheading of a King. On attendait leur nouvel album pour cet été, mais finalement Deathrone sortira en septembre 2014. Tu veux savoir comment ça sonne avant d’acheter l’album ? Imagine une tonne de briques lancées à 100 kilomètres heures, doublée d’une douzaine de breakdowns le tout saupoudré de blastbeats arrosé à la sauce djent : la recette du succès, quoi. On avait définitivement de quoi se mettre sous la dent dimanche à la scène de la forêt. La foule n’en revenait tout simplement pas. Une rangée de fans au bord de la scène les accompagnait sans manquer une seule parole, alors que ceux qui ne se lançaient pas dans le pit se demandaient avec engouement qui était ce groupe au son si brutal et violent. Relativement jeune dans sa carrière, le quintette démontre une maturité musicale qui laisse présager un avenir prometteur. Un groupe à suivre, j’ai l’impression qu’ils iront très loin.

Pour écouter le premier titre de l’album : https://www.youtube.com/watch?v=KfjHk_gG17k#t=34


  
La Corriveau, une autre perle non signée du Québec prenait d’assaut la scène de l’Apocalypse, judicieusement nommée et de circonstance. D’ordinaire, le mélange de thrash et de groove est plutôt noir ou blanc chez moi, soit j’aime soit je n’aime pas du tout. Dans le cas de La Corriveau, j’adore ! Tout d’abord, leur son en performance est excellent, leur présence de scène est survoltée et en toute sincérité, je trouve que leur Anglais chanté avec un léger accent français apporte un plus à leur musique. Il y a quelque chose de vrai et de cru dans leurs arrangements tout en restant groovy, une combinaison qui a sans aucun doute plu à la foule du Heavy Montreal à en juger par sa réaction des plus positives à la performance du groupe.

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S’en suivait Death Angel à l’autre bout du site sur la scène Heavy vers les 1h30, qui assuraient la plage horaire de DRI qui n’avait pu passer les douanes. Je les voyais pour la deuxième fois cette année et c’est toujours l’amour fou entre la formation d’origine filipino-américaine et notre belle capitale du métal. Ils semblent sincèrement touchés chaque fois qu’ils montent sur scène à Montréal et nous lancent tellement de compliment qu’on va devoir leur donner la citoyenneté honorifique. Ils se sont donnés à fond dans leur performance et c’était vraiment impressionnant de les voir bouger, presque danser sur scène. Je ne me rappelle pas avoir vu un groupe occuper autant d’espace et captiver l’attention de la foule à ce point. Célébrant leur trente et unième année sur les planches, ils nous ont gâtés de plusieurs titres tout droit sortis de The Ultra-Violence tels que Mistress of Pain et Evil Priest aux côtés de pièces plus récentes comme Empty et The Dream Calls for Blood tirés de l’album éponyme. Sans blagues, j’ai déjà hâte de les revoir !

Pour en savoir plus :
Vidéo en direct du Heavy Montreal : https://www.youtube.com/watch?v=t6VMNqY3kuU

  

Death Angel cédait ensuite la place à Exodus, groupe culte du thrash metal américain. Ces gars-là ne font pas dans la dentelle et malgré leur parcours embrouillé de départs et de pauses, ils restent des bêtes de scène affirmées, des vétérans de la violence scénique. Ils ont d’ailleurs entamé les hostilités avec une hymne bien connue des fans de thrash métal, Bonded by Blood, avant d’enchaîner avec quelques titres parmi lesquels on retrouvait A Lesson in Violence, Fabulous Disaster et War Is My Shepherd. Bien qu‘Exodus ne soit pas un habitué de mes écouteurs, leur prestation en direct est vraiment comparable à un coup de poing à la figure…dans le bon sens du terme… et c’est définitivement un groupe que je recommande d’aller voir en concert.

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Suite à un léger changement de dernière minute, Symphony X et Epica ont changé d’horaire, une chance pour moi comme j’étais déjà à la bonne place. Dom a dû quitter alors que je couvrais Death Angel pour des raisons familiales et comme je me retrouvais seule pour couvrir un site aussi grand que celui du Heavy, cette nouvelle m’est apparue comme une bénédiction. D’autant plus que Symphony X est loin d’être un prix de consolation. Ils n’y sont pas allés de main morte non plus, échantillonnant  leur discographie de 1998 à aujourd’hui, d’Of Sins and Shadows à Dehumanized. Ils nous ont présenté leur bon progressif  aux accents symphoniques avec une sérieuse passion. C’est toutefois un groupe que je préfèrerais voir à l’intérieur, dans une salle de concert comme le Métropolis.

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Et s’en suivit une tombée de mâchoires de masse : Epica a fait son entrée et nous a lancé du solide power métal symphonique tout droit sorti des Pays-Bas. Relativement jeune comparativement à de nombreux groupes présents au Heavy Montréal, la formation a tout de même 7 albums studios, 13 simples (singles), 2 parutions sur des albums partagés, 3 albums en concert et une compilation, un volume impressionnant de production pour un groupe qui entre bientôt dans sa douzième année. Comme quoi le temps de carrière ne pèse pas dans la balance autant que les projets avec lesquels on le remplit et Epica ne s’est visiblement pas assis sur ses lauriers. Simone Simons et ses musiciens nous ont présenté un spectacle extrêmement bien ficelé. Ce fut un des rares groupes qui a pris le temps de mettre ses chansons en contexte, une attention qui a semblé plaire à l’ensemble de la foule. Il est agréable de constater que certains groupes prennent le temps de bien faire les choses même s’ils sont limités dans leur temps de scène. Je n’ai pas eu l’impression que le groupe se dépêchait de me lancer le plus de chansons possibles à la figure et le résultat n’en était que meilleur. Je préfère de loin écouter moins de pièces, mais de voir et entendre toutes celles présentées jouées à la perfection et dans le cas d’Epica, il s’agissait d’un sans faute. J’ai vraiment hâte de les revoir au Métropolis avec Machine Head, Battlecross et Children of Bodom en octobre.

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Pendant ma courte pause, j’ai croisé des gens de partout venus apprécier la musique métal. Un couple du Nouveau-Brunswick m’a offert une bière sur le bord des chutes du Parc Jean-Drapeau le temps d’une jasette sur nos groupes préférés et leurs plans de vacances sur l’Île et j’ai retrouvé le groupe de vétérans du métal  de Buffalo que j’avais croisé dans le métro la veille. Je fais toujours de belles rencontres dans les festivals métal et c’est l’occasion idéale d’échanger des informations sur les différentes scènes partout dans le monde, les groupes à découvrir et les meilleurs magasins de trouvailles musicales. On appelle ça garder sa culture vivante par la parole, chose que les métalleux font depuis des lustres, bien avant que les médias ne leur accordent la moindre attention.

Je me suis dit qu’après une bouchée bien méritée j’irais couvrir une partie du spectacle de Hatebreed avant d’aller voir du côté d’Alestorm. La formation de hardcore américain allie ses influences thrash au punk hardcore des années 90 et bien qu’elle ne soit pas qualifiée de métal à 100% il n’en reste pas moins qu’elle livre une performance assez agressive en concert. Hatebreed est de ces groupes qui ne sortent pas des albums aux années, mais qui nous promettent de monter la brutalité d’un cran de plus à chaque fois et jusqu’à présent ils ont tenu cette promesse. Il semblerait que la règle s’applique aux concerts également, puisque le coup d’envoi de leur set ne faisait office que de prélude à une performance complètement folle. L’opinion des métalleux vis-à-vis Hatebreed n’est peut-être pas unanime, mais je me rappelle pas avoir vu une seule personne bouder I Will Be Heard et Destroy Everything dimanche dernier…

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Ah, Alestorm et sa musique de pirate ! Déjà que le genre se rapproche dangereusement de notre musique folklorique, les membres d’Alestorm ont su gagner le cœur de la foule montréalaise avec leur sens de l’humour et leur vocabulaire alcoolisé. Assister à un de leur spectacle signifie s’enrôler pour tout un party et si faire la fête était un sport, ces gars-là seraient des athlètes. Leur musique est festive, mais leur approche est sérieuse. Je ne peux qu’exprimer mon respect à un groupe qui prend la peine d’enregistrer de vrais instruments pour toutes les pistes lors de la production d’un album afin de donner la meilleure qualité sonore et rester le plus vrai possible. Alestorm, je vous lève mon verre !

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Nous avions droit à une légende du rock/métal ce dimanche dernier: Twisted Sister ! Passant du glam au heavy, le groupe cumule 35 années de carrière et doit avoir foulé les planches de toutes les grosses scènes de la planète. Pour ma part, j’en étais à les voir pour la première fois et au premier coup d’œil, on allait en avoir pour notre argent. Bien que les membres du groupe aient laissés tomber les costumes et le maquillage de leurs années glam, le visuel était impeccable. Dee est entré sur scène vêtu d’un long manteau blanc, armé de son pied de micro rose comme une bombe qui venait de nous tomber en pleine figure. Sur scène, on aurait juré qu’il avait 20 ans de moins et dégageait un tel charisme qu’il était impossible de ne pas le suivre. Quel sens de l’humour, surtout et quelle bête de scène ! Je ne connais aucun autre groupe qui pourrait jouer un album au complet comme setlist et qui recevrait une réponse aussi positive de la foule.

En effet, comme Stay Hungry est l’album de Twisted Sister qui a fait le plus de vente au Canada, le groupe a décidé de littéralement nous livrer ce que nous aimions le plus, une formule qui a fonctionné à fond. Difficile de faire un flop quand le programme comporte des titres comme Stay Hungry, We’re Not Gonna Take It, Burn in Hell, I Wanna Rock (qui semble avoir un vocabulaire interchangeable avec certains termes peu recommandables dans un article) et S.M.F. L’exécution du tout était sans faille, divertissante à souhait et digne de la réputation internationale de Twisted Sister.

Dee semblait avoir toutefois quelques griefs avec l’organisation du festival, qui ne lui a accordé selon lui «qu’un temps de jeu gros comme un timbre poste sur la plage horaire du Heavy Montréal» surtout que de son propre aveu la reformation du groupe pour la tournée n’a pas été des plus faciles. Mark Mendoza aurait même apporté une arme à leur première répétition. Pour des gars qui portaient plus de maquillage qu’une escouade de cheerleaders à l’époque, ils jouent dur !

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Avant-dernier groupe à se produire sur scène au Heavy Montréal 2014, Lamb of God est le groupe que je ne pourrai probablement jamais évaluer de façon objective. Nous avons tous, je crois, un groupe qui nous a marqué plus que les autres et vers lequel on revient sans-cesse en sachant que nous ne serons jamais déçus. En ce qui me concerne, Lamb of God est ce groupe. S’ils jouent quelque part dans la province ou peu importe le lieu où j’ai les moyens de me rendre, je serai au concert assurément. J’ai littéralement un budget «concert Lamb of God». Il ne servira malheureusement plus beaucoup, puisque la formation avait officiellement annoncé qu’une longue pause suivrait leur concert au Heavy.

À écouter la foule chanter et crier le nom du groupe dès la fin du concert de Twisted Sister jusqu’aux premières notes de celui du groupe, je me disais que je ne devais pas être la seule à les admirer  à ce point. Ils ont enchaîné une série de leurs meilleurs titres issus de tous leurs albums : Desolation, Ghost Walking, Walk with Me in Hell, Set to Fail, Now You’ve Got Something to Die For et j’en passe. Ce fut une heure de pur délire avec mes chansons et mon groupe favoris au beau milieu d’une foule totalement folle. J’aurais aimé que leur set dure plus longtemps, car une heure pour enchaîner presque une quinzaine de titres limite grandement l’interaction avec la foule. Pour un dernier spectacle avant longtemps, on aurait aimé les voir prendre un peu plus leur temps.

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Le festival s’est terminé par la prestation de Slayer, géant du métal et membre du Big Four brandissant fièrement l’étendard du thrash métal depuis 1981. Même si leur dernier album date d’il y a 5 ans, l’engouement des montréalais pour la formation de Los Angeles est loin d’avoir faibli. Ils restent ici des icônes de la musique et se sont fait accueillir chaleureusement par la foule. Il faut dire qu’ils ont été généreux avec elle, en jouant des titres cultes comme The Antichrist, Born of Fire et Raining Blood grandement appréciés du public. La mise en scène, bien que plus sobre que celle de Metallica, se voulait efficace et laissait justement toute la place au groupe et à leur musique. C’est d’ailleurs ce qui est tant appréciés des grands fans du groupe : pas de flaflas, seulement de la bonne musique !

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Review et Photos: Isanielle Enright
©Québec-Métal






No pain…
Heavy Montreal Day 2
By Isanielle Enright

After walking my feet off Saturday, Sunday felt like running on hot coals but as we like to say, no pain, no gain.

By the time I threw back my first beer noon was already here to welcome the first band of the day, Beheading of a King. This Montreal based band was supposed to release a new album this summer, but we will have to wait until September 2014 to let Deathrone peel the varnish off our eardrums. You want to know how BOAK sounds. Picture a ton of bricks swung at your face at 100 miles per hour, doubled by a dozen breakdowns sprinkled with some blasbeats dipped in djent ; you know, the perfect mix. We definitely got a serious chunk of metal thrown at us last Sunday at the Stage de la forêt. The crowd just couldn’t believe it. A row of dedicated fans was singing every single word of every song while those who weren’t throwing themselves in the pit stood with their jaws scraping the floor still wondering who that amazingly brutal band was. Still quite at the start of their career, the five gentlemen have a lot of potential and show such musical maturity that I am convinced they will go far in this business. A band I’ll be following closely for the next few years.

To listen to Deathrone’s first single:



La Corriveau, an other unsigned band from Quebec was throwing a party of its own at the Stage de l’Apocalypse, aptly named when it came down to this show. Mixing thrash and groove metal is always a « like it » or « hate it » deal for me, but in this case I love it! First of all, their sound quality is just mind blowing and their stage presence is flawless. I also find that their slight French accent when they sing just adds to the charm of their music. There is something raw and very true in their musical arrangements that still manage to stay groovy and well thought a balance the crowd obviously appreciated.

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They were followed by Death Angel around 1 :30 at the Heavy Stage, in replacement of DRI that didn’t make it past the customs. I was seeing them for the second time this year and the love affair between the Filipino-American band and Montreal is as alive as ever. They seem genuinely happy every time they play here and if it keeps going on like that we are going to have to give then an honorary citizenship. They really gave their all, moving and dancing all over the place in front of a captivated crowd. Celebrating their thirty first year as a band, Death Angel spoiled us with classic titles straight out of The Ultra-Violence like Mistress of Pain and Evil Priest entwined with some more recent material such as Empty and The Dream Calls for Blood. I can’t wait to see them live again!

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Live footage at the Heavy Montreal: https://www.youtube.com/watch?v=t6VMNqY3kuU


  
Death Angel then gave the stage to American thrash metal icon, Exodus. These guys don’t mess around and despite their bumpy career and some members leaving, they remain the great performers that we know, veterans of unapologetic stage violence. They started the ball with a well-known thrash metal hymn, Bonded By blood, before carrying on with classics like A Lesson in Violence, Fabulous Disaster and War Is My Shepherd. They may not find their way to my headphone that often; Exodus remains a band I recommend seeing live. What a show!

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A slight change in the lineup brought Symphony X on stage a little sooner than expected. Lucky me I didn’t have to move an inch. A very welcomed change of pace since Dom had to leave for family reasons and that at this point I was the only reviewer covering this mastodon of a festival. The band might have been rushed on stage but didn’t pull any punches either, sampling their discography from 1998 to their most recent stuff. From Of Sins and Shadows to Dehumanized, they served us some good symphonic flavored progressive with intensity and dedication. It still remains a band that I prefer watching play indoors venues like the Metropolis.

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Then, about fifteen minutes later, jaws proceeded to drop to the floor en masse because Epica hit the stage with its serious dose of symphonic power metal. Hailing from the Netherlands and still a pretty young company compared to most bands playing the Heavy Montreal, Epica shows an impressive list of accomplishments: 7 studio albums, 13 singles, 2 split albums, 3 live albums and one best of compilation. Numbers don’t lie and these guys sure worked hard during the last 12 years to get as good as they are today. They are proof that it’s not how long you’ve been around that matter, but how you employ that time that is given to you.  Simone Simons, with her magnificent voice, and her musicians delivered a professional grade, well-thought and very entertaining show. They were amongst the few that took the time to talk to the crowd, to put their songs in context and it was really appreciated. I rather listen to fewer songs and know that everything was executed to perfection than have a ton of songs thrown at me as fast as possible. They were flawless and I can’t wait to see them again at the Metropolis with Machine Head, Battlecross and Children of Bodom in October.

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While taking a break, I also took the opportunity to talk with people from out of town who came here to appreciate good metal music. A couple from New-Brunswick offered me a beer while we chatted next to the Parc Jean-Drapeau falls about cool bands to listen to and what’s to do in Montreal. I even found the really nice people from Buffalo that I had spoken with the day before in the metro on my way to the Heavy Montreal. Every single time I go to a metal venue, I meet amazing people. It’s the perfect time to talk about the music we like, how the scene is doing where we come from, to discover new bands and discuss where to shop for the coolest merchandise and collectors stuff. It’s called keeping your culture alive by oral tradition and it’s something metal fans have been doing way before any media ever paid attention to the genre.


After grabbing a bite, I thought I would go cover the Hatebreed show before heading towards the De l’Apocalypse Stage to see Alestorm. Hatebreed is an American hardcore band that blends thrash metal with hardcore punk from the nineties. They might not be considered metal by most, but they surely are pretty aggressive on stage. It is one of those bands that might not release an album every year but carry out a promise of increased brutality with every record. It seems that it applies to live concerts as well, since their entrance was a mere prelude to a completely insane set. The general opinion about Hatebreed might not be unanimous, but I don’t remember one person staying still while I Will Be Heard and Destroy Everything were played…

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Ah, Alestorm and their pirate tune! Not only do their musical style is dangerously close to our traditional music, but they managed to win the heart of the crowd with their sense of humor and a boozy vocabulary. To attend one of their concerts also means singing up for a hell of a party and if partying were a sport, these guys would be athletes. Their music might be a ton of fun but their musical process is quite serious. I have nothing but respect for musicians that take the time to record real instruments for their record in order to give the best result and the truest sound. Alestorm, I raise my glass to you!

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We were welcoming royalty amongst rockstars Sunday evening because Twisted Sister was scheduled to play the main stage around 7PM. slowly switching from glam rock to heavy metal, the band has been around for 35 years and must have played every big stage on the face of the planet. As far as I was concerned, I had never seen them play but I just knew right away that I was going to get my money’s worth. They dropped the whole glam act, but the visual aspect of the show was impeccable. Dee walked on stage with a long white coat and his pink mic stand like a firework. He looked twenty years younger and gave off such charisma that it was impossible not to go along with him. He shined by his sense of humor and his stage presence. I don’t know many bands that could play an entire album from top to bottom and get such a response from the crowd.

Indeed, since Stay Hungry was the album that made the most sales in Canada, they decided to literally give us what we liked and…It worked! It’s hard to miss when you set list includes massive hits like Stay Hungry, We’re Not Gonna Take It, Burn in Hell, I Wanna Rock (which is apparently interchangeable with a term that will not be stated here) and S.M.F. Their performance was flawless and worthy of their reputation as one of the best live bands out there.

Dee, however, seemed to be displeased with the organization of the festival, comparing their playing time to a postage stamp on the fest’s schedule. He admitted that putting the original band together was hard enough as it was and that Mark Mendoza even brought a gun to their first rehearsal for the tour. For guys that used to wear more makeup than a cheerleading squad, they sure know how to play hard!

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The next to last band to play the 2014 edition of the Heavy Montreal was Lamb of God. This is the only band that I may never be able to objectively evaluate. We all have that one band that we will go see no matter what, no matter how far and how much the tickets cost. Lamb of God is that band to me. I even have a LOG concert budget!

Unfortunately, I probably will have to repurpose that budget since the band informed their fans that they were going to take a long break after their performance at the Heavy. Listening to the crowd going completely insane made me realize that I must not be the only one to admire them that much. They played what I couldn’t call anything but the perfect set, including titles like Desolation, Ghost Walking, Walk With Me In Hell, Set to Fail, Now You’ve Got Something to Die For and many more. It was a wonderful hour that I wish lasted longer, because only 60 minutes isn’t much to play over a dozen songs and don’t leave much for crowd interaction. For their last show in a long time, I would have liked to see them taking their time a little bit more.

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The fest ended with the performance of the third member of the Big Four to play the Heavy Montreal, Slayer, proudly waving the thrash metal flag since 1981. Even if their last album release was five years ago, the craze for their music in Montreal isn’t anywhere close to fading. They still are the powerful metal icons they were 10, 20, 30 years ago and they proved once again that their showmanship is undeniable. They were very generous with the crowd, carrying on with their best songs such as Antichrist, Born of Fire and Raining Blood. The production, although more simple than Metallica’s, was far more efficient and allowed the band to be the front and center of the show, which is what appeals to their fans so much: nothing fancy, no frills, just great music.

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Review & Photos by: Isanielle Enright 
©Québec-Métal


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