Wednesday, 3 June 2015

Concert Review: Sepultura & Destruction + guest live in Montreal (may 29th 2015)


(english will follow)


Sepultura et Destruction - Starkill, The Last ten Seconds of Life et Arsis
Club Soda le 29 mai 2015
Par Isanielle Enright


Brave Concerts nous a concocté toute une brochette d'artistes hier. Rien que Sepultura et Destruction sur le même pamphlet. Difficile de faire mieux, qu'on se le dise, d'autant plus que c'était Starkill qui ouvrait les hostilités. Pincez-moi quelqu'un.

Starkill
Les gars de Starkill sont montés sur scène à 19h30 pile devant une foule assez clairsemée, mais bon, c'est connu que Montréal est fashionably late le vendredi soir. La formation ne semblait pas trop s'en soucier, puisqu'ils jouaient devant trente personnes comme si la foule en était de trois milles et leur death mélodique sonnait aussi massif que leur présence de scène. Ils avaient déjà attiré mon attention à la première partie d'Arch Enemy en novembre dernier, mais ils ont trouvé le moyen de travailler davantage entre temps et en seulement quelques mois, le fruit de leur acharnement est définitivement remarquable. Il est très difficile d'imaginer que ce groupe Américain fait ses début il n'y a que trois ans à peine tant leur son est complet et leur performance est juste. Fans de mélodeath soyez avertis, ce groupe est en pleine montée et ils ont tout le talent nécessaire pour mérités les lauriers que les critiques leur lance. 
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The Last Seconds of Life:
The Last Seconds of Life, au contraire, ne m'a pas impressionnée. Provenant d'un groupe au nom assez violent en bouche, leur musique faisait plutôt poids plume. La répétition des arrangements musicaux axés quasi exclusivement sur la rythmique, utilisant les guitares presque exactement comme une extension de la percussion, n'a pas réveillé d'intérêt chez moi et j'aurais aimé voir leur chanteur interagir davantage avec la foule plutôt que de marcher de long en large de la scène. Le groupe a du potentiel, mais ils ne semblaient pas prêts pour un spectacle de ce calibre. 
Pour en savoir plus sur le groupe:


Arsis:
Arsis nous est arrivé comme un vent de changement dans la soirée avec leur tech death aux infusions mélodiques. Diplômé de Berkley, James Malone est à la barre de la formation et responsable de la majeure partie de ses arrangements musicaux. Non seulement il a le cerveau pour la musique, mais il nous a démontré qu'il est capable de la jouer avec le cœur et divertir une foule au passage. Le son d'Arsis a quelque chose tiré de l'âme du rock n roll qui ressort à travers toutes les influences musicales que l'on décèle dans leurs titres et si la présence de scène du groupe tombe par moments dans le cliché, la foule a semblé grandement apprécier la découverte de cette formation qui n'a pas encore fait sa marque sur le Québec...pas encore, dis-je. Faites-les revenir quelques fois encore et j'ai le sentiment qu'ils seront accueillis à bras ouverts à Montréal coup sur coup. 
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 Destruction
Le meilleur du thrash métal Allemand, Destruction a sauté sur les planches du Club Soda pour nous montrer comment les pros donnent un vrai show. Le trio formait une équipe soudée et ils se sont approprié la scène comme peu de groupes savent le faire. Avec trente-trois ans d'expérience derrière la cravate, ils nous ont fait profiter autant de titres classiques des années 80 que d'extraits du nouveau millénaire et ils les ont interprétés comme s'ils avaient tout à nous prouver. Pas question pour Destruction de s'asseoir sur son talent! Les fans de métal montréalais ont aussi appris à faire la différence entre les scénarios et les scripts répétés de villes en villes et l'enthousiasme réel des groupes se produisant sur nos scènes. On sentait que ces messieurs seraient restés une soirée de plus...ou cinq. La superbe chimie entre le groupe et la foule était aussi évidente entre les membres du groupe. Bref, on a eu droit à un solide party à la sauce thrash métal vendredi. 
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Sepultura:
Ça faisait une éternité que je voulais aller voir Sepultura en concert. Pour ceux qui ont eu l'honneur de les voir avec Max Cavalera à la barre, constatez votre chance et la pointe de jalousie dans ma plume, je sais que j'ai manqué quelque chose d'une valeur inestimable, mais concentrons-nous sur la présente formation pour les quelques lignes à suivre, shall we.
Le spectacle en lui-même a été présenté avec une mise en scène assez inhabituelle dans son concept, du moins d'un point de vue de la scène métal. Non seulement est-il assez surprenant qu'un chanteur aussi engagé avec la foule assume aussi une partie aussi importante de la percussion, mais les noirs séparant chaque titre comme des tableaux au théâtre appliqués dans un contexte métal relèvent de la première en ce qui me concerne. Septultura semble être retourné aux racines, tant celles de l'art de performance pour ses choix de mise en scène que celles de leur musique en nous présentant des titres tirés des premiers albums de la formation brésilienne. Quelques-uns tirés de leur récent album The Mediator Between the Head et Hands Must Be the Heart se sont retrouvés également sur la set List.
Andreas Kisser est comme du bon vin, il s'améliore avec l'âge et prend de la puissance dans ses arrangements de guitare avec une énergie grandissante et une indescriptible maîtrise, alors que Derrick a su gagner la foule avec une technique vocale impeccable et un sens du spectacle que bien des chanteurs ont de la difficulté à atteindre au cours de leur carrière. Dans son ensemble, la performance de Sepultura exsudait la sincérité, l'aisance et la rage de titans combinée à une humilité artistique qui en a fait une des meilleures que j'ai pu voir cette année. 
En savoir plus sur le groupe:


Brave Concert International: http://www.braveconcerts.com/
 ©Québec-Métal




Sepultura and Destruction with Starkill, The Last ten Seconds of Life and Arsis
Club Soda - May29th 2015
By Isanielle Enright


Brave Concerts got together a serious lineup for us yesterday. No less than Sepultura and Destruction on the same bill. I mean, it doesn't get really any better than this, kids. To top it off, Starkill was going to open up the party. Someone pinch me.

Starkill:
The guys from Starkill hit the stage at 7:30 sharp in front of a crowd that I would have liked to see a bit bigger, but hey, Montreal is usually fashionably late on Fridays. Even in front of a crowd of thirty, they played as if they were facing three thousand and their melodic death was as massive as their stage presence. They had already impressed me when they opened for Arch Enemy back in November, but they managed to keep working and in just a few months, their relentless devotion to their art really paid off. You would never believe they only started three years ago. Fans of melodic death take note; this band is on the rise and has the talent to back up all the good noise about them. 
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The Last Seconds of Life:
The Last Seconds of Life didn't impress. From a name that is quite heavy with meaning, the music felt a little light. The repetition of musical arrangements mostly based on rhythm, using guitars almost as percussion, really didn't wake up anything in me and I would have liked to see their frontman at the front, interacting with the crowd rather than pacing from left to right of the stage. There was potential but they didn't feel ready to me. 
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Arsis:
Arsis came as a noticeable contrast, with their technical melodic death metal. Berkley graduate James Malone is responsible for the bulk of the band's compositions and most definitely knows how to entertain a crowd. There was a bit of a rock n roll spirit that shined through Arsis' varied influences and if their stage moves were leaning on the cliché side at times, the crowd seemed quite enthused about a band that hasn't made its mark here yet...yet! Get them back here a couple times and I have the feeling they'll have a home away from home in Montreal. 
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Destruction:
The best of German thrash metal, Destruction got up on Club Soda's stage to school us on what it means to give a show. This trio felt like a complete team and owned the stage like only a few bands out there can. With thirty three years of music behind them, they played classics from the 80s and post millennia titles like they had everything to prove. Montreal metal fans have learned to make the difference between rehearsed lines and genuine appreciation from a performing band and it felt like these guys didn't even want to leave. This perfect chemistry was also obvious between band members: this was a party and everybody was having fun in the most brutal way possible. 
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Sepultura
I had been waiting to see Sepultura in concert for a long time. For those of you who got to see them with Max Cavalera at the helm, I am happy for you, I know I missed something invaluable, but let's focus on the present lineup for just a second. This show was truly a unique one in the way that the staging was thought. Not only is it uncommon to have a vocalist that handles a good portion of the percussion section but this concept of separating songs by plunging the venue in the dark is one that is almost never exploited. It felt like Sepultura went back to its Bloody Roots (pun intended) with a stripped off stage and a set list mainly composed of classics from the early days. A few recent titles from The Mediator between the Head and Hands Must Be the Heart made the list too. Andreas Kisser is like fine wine, only getting better with time and he still can punch those guitar riffs with the entire wrath in the world. Derrick impressed with an incredibly masteredvocal technique and a sense of showmanship vocalists rarely achieve in a lifetime. Sepultura's overall performance appeared honest and effortless, the one of titans with the humble heart of true artists. 
To learn more about the band:


Brave Concert Internationalhttp://www.braveconcerts.com/
 ©Québec-Métal

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