Whitesnake – 2 juillet 2015 au Casino Rama, Ontario, Canada
Quand Alain m'a demandé si j'avais envie de faire de nouveau une collaboration
Québec-Métal/Ondes Chocs pour la couverture du spectacle de Whitesnake et m'a offert de monter une seconde fois au
Casino Rama d'Orillia en Ontario, j'ai dit oui tout de suite. Ceux qui lisent
Ondes Chocs savent pourtant que nous couvrons habituellement un registre
musical beaucoup plus extrême. Ceux qui lisent Ondes Chocs savent aussi que je
suis vieux alors je peux donc dire que c'est parce que Whitesnake faisait
partie de mon paysage musical quand j'avais la vingtaine.que je ne pouvais
passer à côté de l'occasion. Pour au moins deux raisons principales. Comme je
viens de dire, parce que Whitesnake a été un groupe qui a meublé mes années
1980. Je dis «meublé» parce que, aussi paradoxal que ça puisse paraître, je ne
trippais pas sur ce genre musical non plus dans ces années-là mais j'avais une
gang de chums rocker au début des années 1980 qui écoutaient Whitesnake et du
Def Leppard et du Van Halen enfin vous voyez le genre alors c'était donc dans
l'air quand on chillait ensemble pour meubler l'atmosphère. L'autre raison est
que Whitesnake était, juste derrière Skid Row, le deuxième groupe favori de la
blonde que je m'étais fais à la fin des
années 1980. Tellement groupie de ce genre musical qu'elle avait acheté la
collection «Rockcards» paru en 1991 dont justement David Coverdale est sur la
carte #121, Tommy Aldridge est sur la #122 et Reb Beach avait les cartes #52 et
#68 (il était alors dans Winger), collection que je possède toujours
d'ailleurs, gardée dans un lieu sûr. Alors j'ai appris à apprécier leur musique
et des pièces comme «Bad boys», «Here I go again» ou «Is this love» ont ce côté
trippant quand je les entends. Tsé la vibe du «for good time's sake» et
maintenant vous savez donc tous pourquoi je passerais une excellente soirée.
En faisant mes recherches en prévision du spectacle, j'ai vu
que Whitesnake vient tout juste de faire paraître «The Purple album» où il
revisite les années Deep Purple de Coverdale. Je dois dire que les étoiles
s'alignaient vraiment pour que ce soit un concert qui me resterait en tête car
j'ai découvert Deep Purple à l'époque où Coverdale était leur chanteur. J'avais
donc vraiment hâte à ce spectacle. La salle quasi comble à quelques dizaines de
sièges près me disait que je n'étais pas le seul.
Le Casino Rama
possède vraiment une belle grande salle de spectacle et dès les
premières notes du spectacle, je fus certain que l'acoustique serait parfaite
comme lors de mon autre visite l'an dernier pour voir le spectacle de Judas
Priest.
«Burn» la première pièce de «The Purple album» emplissait la
salle pendant que les fans massés au devant de la scène dansaient et
acclamaient Whitesnake. Le party était pris. Ceux qui comme moi connaissent la
vieille version apprécieront car la reprise a été injectée d'adrénaline. Pour
partir la soirée ça rockait en masse. Comme la pièce a son lot de solo et lead,
en vétérans qu'ils sont tous, on sentait la capacité à embarquer chacun de
leurs fans individuellement, arpentant la scène, question que tous soient
servis... Et déjà ils interpelaient directement ceux-ci, pointant les fans
avant de faire leur lead. L'interaction était vraiment cool.
La 1ère partie de leur spectacle a alterné des pièces de
«The Purple album», soit «Burn», «The Gypsy» et «You keep on moving» avec les
années 1980 de Whitesnake et «Give me all your love» tombait naturellement dans
ma période «Skid Row/Whitesnake». Ils ont terminé ce segment de la soirée avec la
pièce-titre de leur plus récent album de composition originale, «Forevermore»
(2011), la seule composition récente de la setlist qu'ils offraient pour cette
soirée. Une première partie qui a permis d'apprécier leur brio. Coverdale a
également commenté comme il se doit la tenue vestimentaire de certaines et a
également autographié des albums directement sur scène.
Après cette trentaine de minutes que tous appréciaient à
grands renforts de cris, la cérémonie des solos a eu lieu débutant avec Beach
qui a fait gronder, gémir, hurler et exploser sa guitare suivie par Hoekstra
qui a plutôt opté pour de jolies mélodies dans son style néo-classique. Une
belle démonstration du savoir-faire de chacun sans en faire trop. Juste assez
pour plaire. Après «Mistreated», le bassiste Michael Devin s'est avancé seul au
centre de la scène et a envoyé son solo … d'harmonica qui a introduit «You fool
no one». Aldridge a suivi avec son solo de batterie dont plus de la moitié
s'est fait à mains nues après qu'il eut envoyé ses baguettes dans la foule.
Quelle belle façon originale de faire un solo de batterie. Une belle
démonstration de compréhension de son instrument et de folie assumée. Alain me
lançait en même temps, comme Bonham fait dans «Moby Dick» trop cool!!
La portion de la prestation toujours attendue dans ce style
de spectacle, soit la passe des solos, était vraiment cool, pas surfaite et
électrisait comme il se doit la foule pour la dernière partie du spectacle.
Ils ont alors enchaîné en rafale les pièces phares de leur
album éponyme paru en 1987, celui que je connais le plus comme probablement
tous qui suivaient ce qui se passait dans ce temps-là, et on a donc eu droit à
«Is this love», «Bad boys» une de celle que je trouve toujours cool près de 30
ans après parce qu'elle a cette drive rebelle à la limite punk, et «Here I go
again» (qu'Alain me chantait à l'oreille en même temps) avant de revenir nous
offrir en rappel un dernier succès de cet album, «Still of the night» pour
terminer la soirée.
La ride de 14 heures aller-retour pour voir Whitesnake
valait amplement le déplacement et j'espère qu'Alain a apprécié que j'aie jasé
tout le long du trajet question de le garder déconcentré le plus possible
pendant toutes ces heures nécessaire pour se rendre de Montréal à Orillia and back..Je
dois vraiment remercier Alain (Québec-Métal) et les responsables des relations
de presse du Casino Rama pour l'opportunité offerte et je vous jure que peu
importe votre allégeance musicale, voir un spectacle fait de façon
professionnelle par des vétérans à toujours son intérêt... que je dirais …
majeur.
Review: Lex
Ivian (Ondes Chocs)
Photos: Alain Labonte (Québec-Métal)
Whitesnake: http://www.whitesnake.com/
Casino
Rama: http://www.casinorama.com/
Québec-Métal
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Whitesnake
– July 2nd 2015 at Casino Rama, Ontario, Canada
When Alain
asked me if I wanted to do a collaboration Québec-Metal/ Ondes Chocs for the
cover of Whitesnake show and offered me to go a second time at Casino Rama in
Orillia, Ontario, I said yes immediately
Those who read Ondes Chocs know that we usually cover a much more
extreme musical style. Those who read Ondes Chocs also know that I'm old so I
can say that it is because Whitesnake was part of my musical background when I
was in my twenties so I could not miss this opportunity. For at least two
reasons. As I said, because Whitesnake was a band that lurked in the background
of my 1980s. I say «lurked» because , paradoxical as it may seem, I didn't
directly engage much in this musical genre in those yearsneither but I had a
bunch of rocker friends in the early 1980s who listened to Whitesnake, Def
Leppard, Van Halen... well you see what I mean, so it was in the air when we
were chilling together. The other reason is that Whitesnake was just behind Skid Row,
at the top of the list of favorite bands of the girlfriend I had at the end of
the 1980s. She was so groupie, she had bought the «Rockcards» collection
published in 1991 in which David Coverdale is on card #121, Tommy Aldridge is
the #122 and Reb Beach has the #52 and #68 cards (he was in Winger at that
time); collection which I still have... kept in a safe place. So I learned to
appreciate their music and songs like «Bad Boys» , «Here I go again» or «Is
this love» have this nostalgic comforting cool side when I hear them. That «for
good time's sake» vibe.
So now you all know why I would spend a wonderful
evening. But I was in for some more.
In doing my
homework in preparation for the show, I saw that Whitesnake has just released
«The Purple Album» where they revisit the Coverdale years as singer for Deep
Purple. I must say that the stars are really aligned for this to be a concert
that would remain in my head because I discovered Deep Purple at the time
Coverdale was their singer. So I was really looking forward to this show. An
almost fullhouse at Casino Rama said that I was not the only one.
Casino Rama
has a really beautiful large auditorium and from the first notes of the show, I
was sure that the sound would be perfect as it was the first time I came here
last year for Judas Priest.
«Burn», the
first song of «The Purple Album» filled the room as fans already gathered front
stage were dancing and cheering Whitesnake. The party was in the house. Those
who like me, know the older version will appreciate the new version as the
remake is injected with adrenaline. It was a roaring start. As the song has its
own set of solo and lead, I could feel their ability to grab the attention of
each of their individual fans, pacing the stage making sure all were getting a
piece of it. And already they addressed them directly pointing fans before
their lead. The interaction was really cool.
The first
part of their show alternated songs of «The Purple Album» like said «Burn»,
«The Gypsy» and «You keep on moving» with the 1980s Whitesnake and «Give me all
your love» naturally fell into my period «Skid Row / Whitesnake». They finished
this segment of the evening with the title track of their latest album of
original composition, «Forevermore» (2011) , the only recent original song they
offered for the evening. A good setlist so far that allowed us to appreciate
their skills. Coverdale also commented on some ladies fashion outfit and
also autographed some albums directly on
stage.
After these
thirty and some minutes that all enjoyed and cheered, it was time for the solo
ceremony starting with Reb Beach that made his guitar scold, whine, howl and
explode followed by Joel Hoekstra who instead opted for pretty melodies in a
neoclassical style. A fine demonstration
of the expertise of each guitarist without overdoing it. Just enough to please.
After they played «Mistreated», bassist Michael Devin walked alone in the
center of the scene and sent his... harmonica solo which introduced «You fool
no one». Tommy Aldridge followed with his drum solo which more than half of it
was done with bare hands after he threw his drumsticks into the crowd. What a
great new way to make a drum solo. A good demonstration of understanding of his
instrument and assumed madness. Alain cheerfully told me as Bonham
did in «Moby Dick»
Very cool
!!
This solo
portion of the show is always expected for the genre and waited for by the fans
so it was nice the way they did it. The
solo were really cool, not flashy and they electrified the crowd for the last part
of the show.
Whitesnake
then went on to play the key songs of their eponymous album released in 1987,
the one I know best as probably all that followed what was happening in those
days. So we were treated to «Is This Love», «Bad boys» that I still find cool
after nearly 30 years because it has this rebellious punk drive to it, and
«Here I Go Again» (Alain sang at the same time...) before returning for an
«encore» with another hit of this album, «Still of the Night» to end the
evening.
The 14
hours round trip to see Whitesnake amply worth the trip and I hope that Alain
enjoyed the non-stop chatting I did along the way to keep him distracted as
much as possible during those hours required to travel from Montreal to Orillia
and back. I really have to thank Alain (Quebec-Metal) and the Casino Rama press
relations personal for the opportunity offered and I swear that no matter your
musical allegiance, a show done professionally by veterans always have a value
of great interest.
Review: Lex
Ivian (Ondes Chocs)
Photos: Alain Labonte (Québec-Métal)
Whitesnake: http://www.whitesnake.com/
Casino
Rama: http://www.casinorama.com/
Ondes Chocs: http://ondeschocs.com/
©Québec-Métal - ©Ondes Chocs
Whitesnake:
David Coverdale - Vocals
Reb Beach - Guitars
Joel Hoekstra - Guitars
Michael Devin - Bass
Michele Luppi - Keyboards
Tommy Aldridge - Drums
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