Monday, 6 July 2015

Concert review: Whitesnake live at the Casino Rama, Ontario, Canada (july 2nd 2015)

(english will follow)



Whitesnake – 2 juillet 2015 au Casino Rama, Ontario, Canada

Quand Alain m'a demandé si j'avais  envie de faire de nouveau une collaboration Québec-Métal/Ondes Chocs pour la couverture du spectacle de Whitesnake  et m'a offert de monter une seconde fois au Casino Rama d'Orillia en Ontario, j'ai dit oui tout de suite. Ceux qui lisent Ondes Chocs savent pourtant que nous couvrons habituellement un registre musical beaucoup plus extrême. Ceux qui lisent Ondes Chocs savent aussi que je suis vieux alors je peux donc dire que c'est parce que Whitesnake faisait partie de mon paysage musical quand j'avais la vingtaine.que je ne pouvais passer à côté de l'occasion. Pour au moins deux raisons principales. Comme je viens de dire, parce que Whitesnake a été un groupe qui a meublé mes années 1980. Je dis «meublé» parce que, aussi paradoxal que ça puisse paraître, je ne trippais pas sur ce genre musical non plus dans ces années-là mais j'avais une gang de chums rocker au début des années 1980 qui écoutaient Whitesnake et du Def Leppard et du Van Halen enfin vous voyez le genre alors c'était donc dans l'air quand on chillait ensemble pour meubler l'atmosphère. L'autre raison est que Whitesnake était, juste derrière Skid Row, le deuxième groupe favori de la blonde que je m'étais fais  à la fin des années 1980. Tellement groupie de ce genre musical qu'elle avait acheté la collection «Rockcards» paru en 1991 dont justement David Coverdale est sur la carte #121, Tommy Aldridge est sur la #122 et Reb Beach avait les cartes #52 et #68 (il était alors dans Winger), collection que je possède toujours d'ailleurs, gardée dans un lieu sûr. Alors j'ai appris à apprécier leur musique et des pièces comme «Bad boys», «Here I go again» ou «Is this love» ont ce côté trippant quand je les entends. Tsé la vibe du «for good time's sake» et maintenant vous savez donc tous pourquoi je passerais une excellente soirée.


En faisant mes recherches en prévision du spectacle, j'ai vu que Whitesnake vient tout juste de faire paraître «The Purple album» où il revisite les années Deep Purple de Coverdale. Je dois dire que les étoiles s'alignaient vraiment pour que ce soit un concert qui me resterait en tête car j'ai découvert Deep Purple à l'époque où Coverdale était leur chanteur. J'avais donc vraiment hâte à ce spectacle. La salle quasi comble à quelques dizaines de sièges près me disait que je n'étais pas le seul.
Le Casino Rama  possède vraiment une belle grande salle de spectacle et dès les premières notes du spectacle, je fus certain que l'acoustique serait parfaite comme lors de mon autre visite l'an dernier pour voir le spectacle de Judas Priest.

«Burn» la première pièce de «The Purple album» emplissait la salle pendant que les fans massés au devant de la scène dansaient et acclamaient Whitesnake. Le party était pris. Ceux qui comme moi connaissent la vieille version apprécieront car la reprise a été injectée d'adrénaline. Pour partir la soirée ça rockait en masse. Comme la pièce a son lot de solo et lead, en vétérans qu'ils sont tous, on sentait la capacité à embarquer chacun de leurs fans individuellement, arpentant la scène, question que tous soient servis... Et déjà ils interpelaient directement ceux-ci, pointant les fans avant de faire leur lead. L'interaction était vraiment cool.

La 1ère partie de leur spectacle a alterné des pièces de «The Purple album», soit «Burn», «The Gypsy» et «You keep on moving» avec les années 1980 de Whitesnake et «Give me all your love» tombait naturellement dans ma période «Skid Row/Whitesnake». Ils ont terminé ce segment de la soirée avec la pièce-titre de leur plus récent album de composition originale, «Forevermore» (2011), la seule composition récente de la setlist qu'ils offraient pour cette soirée. Une première partie qui a permis d'apprécier leur brio. Coverdale a également commenté comme il se doit la tenue vestimentaire de certaines et a également autographié des albums directement sur scène.


Après cette trentaine de minutes que tous appréciaient à grands renforts de cris, la cérémonie des solos a eu lieu débutant avec Beach qui a fait gronder, gémir, hurler et exploser sa guitare suivie par Hoekstra qui a plutôt opté pour de jolies mélodies dans son style néo-classique. Une belle démonstration du savoir-faire de chacun sans en faire trop. Juste assez pour plaire. Après «Mistreated», le bassiste Michael Devin s'est avancé seul au centre de la scène et a envoyé son solo … d'harmonica qui a introduit «You fool no one». Aldridge a suivi avec son solo de batterie dont plus de la moitié s'est fait à mains nues après qu'il eut envoyé ses baguettes dans la foule. Quelle belle façon originale de faire un solo de batterie. Une belle démonstration de compréhension de son instrument et de folie assumée. Alain me lançait en même temps, comme Bonham fait dans «Moby Dick» trop cool!!


La portion de la prestation toujours attendue dans ce style de spectacle, soit la passe des solos, était vraiment cool, pas surfaite et électrisait comme il se doit la foule pour la dernière partie du spectacle.
Ils ont alors enchaîné en rafale les pièces phares de leur album éponyme paru en 1987, celui que je connais le plus comme probablement tous qui suivaient ce qui se passait dans ce temps-là, et on a donc eu droit à «Is this love», «Bad boys» une de celle que je trouve toujours cool près de 30 ans après parce qu'elle a cette drive rebelle à la limite punk, et «Here I go again» (qu'Alain me chantait à l'oreille en même temps) avant de revenir nous offrir en rappel un dernier succès de cet album, «Still of the night» pour terminer la soirée.


La ride de 14 heures aller-retour pour voir Whitesnake valait amplement le déplacement et j'espère qu'Alain a apprécié que j'aie jasé tout le long du trajet question de le garder déconcentré le plus possible pendant toutes ces heures nécessaire pour se rendre de Montréal à Orillia and back..Je dois vraiment remercier Alain (Québec-Métal) et les responsables des relations de presse du Casino Rama pour l'opportunité offerte et je vous jure que peu importe votre allégeance musicale, voir un spectacle fait de façon professionnelle par des vétérans à toujours son intérêt... que je dirais … majeur.


Review: Lex Ivian (Ondes Chocs)
Photos: Alain Labonte (Québec-Métal)
©Québec-Métal - ©Ondes Chocs



Whitesnake – July 2nd 2015 at Casino Rama, Ontario, Canada

When Alain asked me if I wanted to do a collaboration Québec-Metal/ Ondes Chocs for the cover of Whitesnake show and offered me to go a second time at Casino Rama in Orillia, Ontario, I said yes immediately  Those who read Ondes Chocs know that we usually cover a much more extreme musical style. Those who read Ondes Chocs also know that I'm old so I can say that it is because Whitesnake was part of my musical background when I was in my twenties so I could not miss this opportunity. For at least two reasons. As I said, because Whitesnake was a band that lurked in the background of my 1980s. I say «lurked» because , paradoxical as it may seem, I didn't directly engage much in this musical genre in those yearsneither but I had a bunch of rocker friends in the early 1980s who listened to Whitesnake, Def Leppard, Van Halen... well you see what I mean, so it was in the air when we were chilling together. The other reason is that Whitesnake was just behind Skid Row, at the top of the list of favorite bands of the girlfriend I had at the end of the 1980s. She was so groupie, she had bought the «Rockcards» collection published in 1991 in which David Coverdale is on card #121, Tommy Aldridge is the #122 and Reb Beach has the #52 and #68 cards (he was in Winger at that time); collection which I still have... kept in a safe place.  So I learned to appreciate their music and songs like «Bad Boys» , «Here I go again» or «Is this love» have this nostalgic comforting cool side when I hear them. That «for good time's sake» vibe. 



So now you all know why I would spend a wonderful evening. But I was in for some more.
In doing my homework in preparation for the show, I saw that Whitesnake has just released «The Purple Album» where they revisit the Coverdale years as singer for Deep Purple. I must say that the stars are really aligned for this to be a concert that would remain in my head because I discovered Deep Purple at the time Coverdale was their singer. So I was really looking forward to this show. An almost fullhouse at Casino Rama said that I was not the only one.
Casino Rama has a really beautiful large auditorium and from the first notes of the show, I was sure that the sound would be perfect as it was the first time I came here last year for Judas Priest.

 
«Burn», the first song of «The Purple Album» filled the room as fans already gathered front stage were dancing and cheering Whitesnake. The party was in the house. Those who like me, know the older version will appreciate the new version as the remake is injected with adrenaline. It was a roaring start. As the song has its own set of solo and lead, I could feel their ability to grab the attention of each of their individual fans, pacing the stage making sure all were getting a piece of it. And already they addressed them directly pointing fans before their lead. The interaction was really cool.


The first part of their show alternated songs of «The Purple Album» like said «Burn», «The Gypsy» and «You keep on moving» with the 1980s Whitesnake and «Give me all your love» naturally fell into my period «Skid Row / Whitesnake». They finished this segment of the evening with the title track of their latest album of original composition, «Forevermore» (2011) , the only recent original song they offered for the evening. A good setlist so far that allowed us to appreciate their skills. Coverdale also commented on some ladies fashion outfit and also  autographed some albums directly on stage.


After these thirty and some minutes that all enjoyed and cheered, it was time for the solo ceremony starting with Reb Beach that made his guitar scold, whine, howl and explode followed by Joel Hoekstra who instead opted for pretty melodies in a neoclassical  style. A fine demonstration of the expertise of each guitarist without overdoing it. Just enough to please. After they played «Mistreated», bassist Michael Devin walked alone in the center of the scene and sent his... harmonica solo which introduced «You fool no one». Tommy Aldridge followed with his drum solo which more than half of it was done with bare hands after he threw his drumsticks into the crowd. What a great new way to make a drum solo. A good demonstration of understanding of his instrument and assumed madness. Alain cheerfully told me as Bonham did in «Moby Dick»
Very cool !!


This solo portion of the show is always expected for the genre and waited for by the fans so  it was nice the way they did it. The solo were really cool, not flashy and they electrified the crowd for the last part of the show.


Whitesnake then went on to play the key songs of their eponymous album released in 1987, the one I know best as probably all that followed what was happening in those days. So we were treated to «Is This Love», «Bad boys» that I still find cool after nearly 30 years because it has this rebellious punk drive to it, and «Here I Go Again» (Alain sang at the same time...) before returning for an «encore» with another hit of this album, «Still of the Night» to end the evening.


The 14 hours round trip to see Whitesnake amply worth the trip and I hope that Alain enjoyed the non-stop chatting I did along the way to keep him distracted as much as possible during those hours required to travel from Montreal to Orillia and back. I really have to thank Alain (Quebec-Metal) and the Casino Rama press relations personal for the opportunity offered and I swear that no matter your musical allegiance, a show done professionally by veterans always have a value of great interest.


Review: Lex Ivian (Ondes Chocs)
Photos: Alain Labonte (Québec-Métal)
©Québec-Métal - ©Ondes Chocs

Whitesnake
David Coverdale - Vocals 

Reb Beach - Guitars

Joel Hoekstra - Guitars

Michael Devin - Bass

Michele Luppi - Keyboards 

Tommy Aldridge  - Drums

 
 
 
 
 
 


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