Saturday, 19 March 2016

CD Critics: Uriel - Remains of Innocence (2016)


(english will follow)

Critique CD

Uriel – Remains of Innocence (2016)

Le groupe :
Philippe - Basse
Gaia - Voix
Dave ''Davazel'' Hazel - Guitare
Jessica - Violoncelle
Jon - Violon
Philip Trudel – Batterie
** Veuilliez noter que sur cette album, c'est l'ancien guitariste Frédéric Rousseau qui a enregistré toute les parties de guitare.

Les chansons :
01 – Agonists Gives Again
02 – Wage of Reason
03 – Falling Angel
04 – Dwelling Perversity
05 – Black & White
06 – Abstract Me
07 – Architect of Denial
08 – Born from Regrets
09 – Remains of Innocence
10 – Dies Irae
11 – Walking Away


Uriel a débuté sa vie musicale en 2008 mais a pris un certain temps avant d’émerger sur scène.  Le groupe officie dans un Death Métal mélodique mais d’une façon complètement différente de ses compères du même genre en y incorporant plusieurs éléments plus classiques tels que le violon, le violoncelle, le clavecin mais aussi grâce à une voix qui lorgne plus du côté opératique.  Le groupe ne l’a pas eu facile au niveau personnel car au fil des années, plusieurs musiciens y sont passés, ce qui a un peu ralenti sa progression musicale.  Fort d’un dernier album, From Ashes to Pheonix, qui nous a démontré tout le talent de composition mais aussi un niveau musical plus relevé, aujourd’hui le groupe nous arrive avec leur nouveau méfait qu’est Remains of Innocence.  Mais cessons de tergiverser et allons voir de ce pas, ce que renferme ce nouvel opus.

Le tout commence très doucement avec la pièce Agonists Gives Away. Une atmosphère remplie de douceur et de tendresse qui ne laisse aucunement présager qu’ici on a le droit à un groupe métal, mais on revient vite sur terre avec Wage of Reason qui a une rythmique nettement plus rapide et qui garde quand même un certain aspect classique grâce au violoncelle. Une voix douce mélangée au growl donne une certaine agressivité et une belle atmosphère à l’ensemble.  Falling Angel nous transporte plus vers un heavy métal traditionnel grâce à la guitare, mais n’empêche qu’on a toujours droit ici à un métal mélodique de très bonne facture. Le growl se mélange toujours aussi bien avec la voix douce et percutante de la chanteuse. Un excellent morceau qui mérite une attention toute spéciale grâce aux différentes atmosphères et subtilités qui s’en dégagent. Dwelling Perversity revient vite à l’origine du groupe. Elle est puissante, rapide et lorgne vers le death métal mélodique, mais avec une touche plus burlesque avec ses effets sonores de violon et de basse où on peut quasiment se laisser entrainer vers une danse corporelle de gauche à droite. Tout au long du morceau, la basse est vraiment présente et joue un rôle majeur à l’atmosphère qui s’en dégage. Black & White débute avec du piano, mais attention car la rapidité est encore au rendez-vous ici.  Dans ce morceau, nous avons encore droit à plusieurs mélanges entre classique, brutalité et douceur. La batterie est hyper solide et le growl fort efficace, sans toutefois outre passer la voix féminine qui apporte une certaine sensualité et une douceur incomparable a la pièce.  Abstract Me continu dans la même veine, c’est-à-dire un bon mélange vocal, une rythmique rapide et direct avec en toile de fond du piano. On peut percevoir ici et là le violoncelle qui emmène aussi une couleur qui n’est pas désagréable.  Architects of Denial nous apporte un coté plus folk et plus festif.  La musique demeure toujours aussi heavy et puissante, mais grâce à l’atmosphère, soit du son d’un clavecin ou de l’ambiance général de tous les instruments, la pièce est totalement différente de tous ce qu’on a pu entendre jusqu’à maintenant sur l’album. Born from Regrets revient vite plus sombre et rapide. On peut encore y entendre plusieurs effets sonores venant du violoncelle qui ne sont pas du tout désagréable. Une autre belle pièce qui mélange rythmique douce et rythmique plus déchainée. Remains of Innocence est la pièce titre de l’album et représente bien tout ce qu’on a pu entendre de l’album jusqu’à maintenant, sauf que dans celle-ci, la voix féminine et plus opératique à certain moment.  Je crois qu’ici tous les éléments sonores qui font le son d’Uriel sont mis à contribution. Encore une autre chanson fortement bien pensée mais surtout bien exécutée.  Dies Irae débute avec violon, violoncelle et un cœur pour les chants.  Une atmosphère vraiment plus classique sur cette dernière.  Oui, nous avons toujours un coté hyper heavy grâce à la guitare ainsi qu’à la voix growl, mais l’ambiance général qui s’en dégage est plus mélodieuse.  Walking Away est la dernière chanson de l’album et débute avec une voix vraiment douce et puissante dans ce qu’elle dégage. Une bonne rythmique comme pièce qui permet de terminer l’album sur une bonne note.

Il n’est pas aisé de faire une critique d’album dans le cas d’Uriel. Non parce que c’est mauvais, au contraire. C’est plutôt parce que le groupe mélange beaucoup d’aspects musicaux et comprend beaucoup d’instruments. On y trouve du piano, du violon, du violoncelle et les instruments propre au métal; guitares, basse et batterie ainsi que certaines autres atmosphères ici et là.  Le niveau de composition est bien pensé, mais extrêmement compliqué à jouer.  De courtes chansons, entre 2 et 3 minutes (si nous excluons Falling Angel avec ces 5 :40), mais ce sont des chansons extrêmement chargées avec plein de subtilité.  Le groupe à travaillé fort pour en arriver à un album d’une telle qualité et grâce au niveau de complexité que chacune des chansons comporte, je leur dit « chapeau ».  Une guitare puissante et efficace, une batterie souvent rapide et solide, une basse qui dégage une atmosphère jouissive, bref tout y est pour un album de qualité. Il aura fallu attendre longtemps pour ce nouveau méfait mais l’attente en a valu la peine.

Ma note 8/10


Uriel: https://www.facebook.com/Urielprojet/
Québec-Métal Facebook: https://www.facebook.com/Québec-Métal-252549814787919/
Critique CD par Alain Labonte
Correction de texte par Mélanie Goulet
©Québec-Métal




CD critic

Uriel - Remains of Innocence (2016)

The band :
Philippe - Bass
Gaia - Voice
Dave '' Davazel '' Hazel - Guitar
Jessica - Cello
Jon - Violin
Philip Trudel - Drums
** Please note that on this album, it's the ex member of Uriel Frédéric Rousseau who have recorded all guitars parts.

Songs :
01 - Agonists Gives Again
02 - Wage of Reason
03 - Falling Angel
04 - Dwelling Perversity
05 - Black & White
06 - Abstract Me
07 - Architect of Denial
08 - Born from Regrets
09 - Remains of Innocence
10 - Dies Irae
11 - Walking Away


Uriel began its musical life in 2008 but took a while before emerging on stage. The band officiates in a Melodic Death Metal but in a completely different way from its mate of the same type by incorporating several classical elements such as the violin, the cello, the harpsichord but also through a voice eyeing more on the operatic side. The group didn’t have it easy, on a personal level, because over the years many musicians have passed through, which somewhat slowed its musical progression. The album, From Ashes to Phoenix, has shown the talent of composition but also a high musical level. Now, the band comes up with their new album Remains of Innocence, but let’s stop stalling and let’s sees what is in this new album.

It starts very slowly with the song Agonists Gives Away. An atmosphere filled with sweetness and tenderness that leaves no presage that we are listening to a metal band, but soon we return to earth with the song Wage of Reason which has a much faster rhythm and still retains a certain classical aspect with the cello.  The soft voice mixed with the growl gives aggressiveness and a nice atmosphere to the set.  Falling Angel takes us closer to a traditional heavy metal song because of the guitar, but we stay in a very good Melodic Death Metal. The growl always mixes well with the sweet and powerful voice of the singer. An excellent piece that deserves special attention through different moods and subtleties that emerges. Dwelling Perversity quickly returns to the origin of the band. It is powerful, fast and eyeing more on the melodic death metal, but with a touch of burlesque with its violin and bass sound effects where you can almost let yourself go to a bodily dance from left to right.  Throughout the song, the bass is truly present and plays a major role in the atmosphere that emerges. Black & White begins with the piano, but be careful because the speed is still waiting for you here. In this piece, we are still entitled to several mixtures of classical, brutality and gentleness. The drum is super strong and very effective, without further move the female voice that brings certain sensuality and the growl softness to the piece.  Abstract Me continues in the same vein, that is to say, a good vocal blend, fast and direct with rhythmical piano in the background.  One can perceive here and there the cello which also brings a color that is not unpleasant.  Architects of Denial is a more folk and more festive song. The music is still as heavy and powerful, but with the atmosphere coming from the sound of the harpsichord or the general mood of all instruments, the song is totally different from all that we have heard up now to the album. Born from Regrets becomes quickly darker and faster.  One can still hear several sound effects from the cello that are not at all unpleasant. It is another beautiful piece that blends gentle rhythmic and unbridled rhythmic. Remains of Innocence is the centerpiece album title and represents well all we could hear on the album until now, except that in the latter, the female vocals are more operatic. I believe that in this song, all the sound elements that make the sound of Uriel are involved. Yet another song very well thought out but and mostly well executed. Dies Irae started with violin, cello and a choir for vocals.  It has a truly classical atmosphere. Yes, we always have a super heavy song with the guitar and the growl, but the general atmosphere that emerges is more melodious. Walking Away is the last song of the album and starts with a really sweet and powerful voice. It is a good piece that allows a perfect album ending.

It is not easy to criticize an album in the case of Uriel. Not because it is bad, on the contrary. It is rather because the band blends many musical aspects and includes many instruments. We can hear piano, violin, cello and instruments usually found in metal; guitars, bass and drums as well as some other atmospheres here and there. The level of composition is well thought out, but extremely complicated to play. The songs are short, like from 2 to 3 minutes (if we exclude Falling Angel with 5: 40), but they are extremely loaded and full of subtlety. The band worked hard to reach an album of such quality and with the level of complexity that each song has, I say “well done”.  It has powerful and effective guitar, often rapid and solid drums, bass that exudes a pleasurable atmosphere, in short everything is there for a quality album. It took a long time for this new album to come out, but the wait was worth it.

My rating 8/10


Uriel: https://www.facebook.com/Urielprojet/
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CD critics by Alain Labonte
Translation by Mélanie Goulet
©Québec-Métal

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