(french only)
Critique CD
Burning the Oppressor – Bloodshed (2017)
Le groupe:
Kevin Bordello - Voix
JF Roy - Guitare
David
Bérard - Guitare
William
Grenon - Basse
Sam Vienne -
Batterie
Les Chansons:
01 - Guilty
(intro)
02 - The Illness
of Mind
03 -
Sinners
04 - Voices
05 - Look at
Me
06 - Rise Up
07 - Bloodshed
08 -
Heartquake
09 - Son of
Man
10 - I Created
a Monster
11 - Fuck the
Facts (feat. Patrick Martin of Reanimator)
12 - Black
Flames of Vengeance
Burning the Oppressor n’est pas un groupe méconnus de la scène
métal Québécoise, après deux excellents albums que sont The Ignition (2012) et
Verbal Aggressor (2013). Le groupe a complètement implosé et c’est dissous. Tel
un phœnix qui renait de ces cendres, Burning the Oppressor renait finalement de
ses cendres en 2016 et c’est avec joie que le groupe nous offre aujourd’hui, un
nouvel album intitulé Bloodshed. Seul deux rescapés de la formation précédente font
encore partie du groupe, JF Roy a la guitare et Sam Vienne à la batterie. Les
nouveaux membres au sein du groupe sont Kevin Bordello a la voix, David Bérard à
la guitare et William Grenon a la basse. A la base, Burning the Oppressor
officie dans un registre mélodique death métal mais incorpore aussi certains
éléments tirés du core, du groove et du thrash métal. Alors cessons la bio du
groupe et allons voir avec empressement ce que ce nouvel album contient.
Le tout commence par l’introduction Guilty, une introduction
digne des meilleurs films de science-fiction qui s’enchaine avec la première
véritable chansons qu’est The Illness of Mind, Dès le départ on découvre avec joie
que malgré ce changement de personnelle, que le groupe n’a rien perdu de sa
rage, un rythme heavy et soutenue avec une voix vraiment agressive. Des
guitares hyper solides, une batterie avec un rythme soutenue, et malgré cette déferlance
hyper heavy, il en demeure un excellent coté mélodique. Sinners suis le rythme
imposé par la première chanson, direct et sans compromis. Les guitares nous offrent
des sonorités vraiment intéressantes sur cette dernière. Des changements de
rythmique ici et là et on frôle certain aspect du thrash a certain moment. Je
savoure déjà cette dernière sur scène. Voices débute plus mélodieuse mais ne
vous laisser pas prendre au jeu, malgré ce côté mélodique, elle en demeure néanmoins
une pièce ultra heavy et direct. Look at Me détruit tout sur son passage dès le
début, des petits passages un peu plus techniques ici et là, mais avec un
dynamique vraiment puissante et très lourde. Rise Up a ce petit côté core
intégré au death métal que j’aime beaucoup. Une voix hautement criarde
convaincante. Cette lourdeur rythmique force vraiment l’auditeur a headbanger
sans être capable de se retenir. Bloodshed qui est la pièce titre de l’album a
un début vraiment surprenant, quasi mielleuse, mais qui nous offre quand même
une certaine dynamique puissante et lourde à la fois. Le tout s’accélère et
comme je le disais précédemment, une destruction totale, un solo foutrement
bien exécuté. Rien à redire sauf wow. Heartquake me semble légèrement
différente avec son début au niveau de la sonorité, mais ne vous n’y fiez pas. Encore
une fois une lourdeur au niveau du son, un rythme complètement déjanté et le
tout sans y perde ce petit côté mélodique que le groupe préconise. Avec Son of
Man le groupe n’a pas l’Intention de lâcher prise et continue son festival de
destruction intensif. Encore une chanson à la hauteur de l’ensemble de l’album
qui jusqu’à maintenant ne nous laisse aucun répit et c’est tant mieux comme ça.
I Created a Monster reste dans la même dynamique et est vraiment puissante et
heavy, avec une certaine lourdeur qui n’enlève rien à l’ensemble de l’œuvre mais
qui au contraire l’amplifie. Fuck the Facts qui inclue le chanteur du groupe
thrash Reanimator, c’est à dire Patrick Martin, offre une double dynamique
vocale très intéressante, la voix death de Kevin Bordello amalgamé en même temps a la
voix thrash de Patrick Martin. Le rythme demeure quand même très puissant avec
une guitare vraiment mélodieuse digne d’un Arch Enemy. Le tout se termine par
la chanson Black Flame of Vengeance. Que dire de plus que merveilleux tout simplement.
Un rythme puissant et sans compromis, quelle belle façon de terminer un album.
Franchement je me dois d’avouer que l’album m’a ravie dans
son ensemble, douze pièces vraiment puissantes. Burning the Oppressor n’a pas
rater son retour au contraire, ce troisième album est tout simplement un chef d’œuvre
de ce que le death métal dois être, direct et sans compromis. Une voix
hautement criarde mais hyper efficace qui mélanger au back vocal, sont fait de façon
superbe et offre à l’auditeur une ambiance vocale parfaite. Du coté des guitares,
que de puissance et des solos vraiment bien exécuté. Avec leur son sous
accorder, ils apportent vraiment cette lourdeur mais sans jamais perdre la
puissance et l’énergie qui dois s’y en dégagé. Que dire de la batterie a part
qu’elle est super solide, une rythmique effréné du côté percussion accompagne
de la basse qui offre un groove très intéressant. Si avec cet album l’auditeur
n’en ressort pas épuiser mais positivement, c’est qui n’a pas écouter l’album
au complet. Je recommande fortement cet album a tous fans de thrash, de death
mélodique ou tout simplement de pure death métal.
Ma Note: 9/10
Burning the Oppressor facebook: https://www.facebook.com/BurningTheOppressor
Quebec-Metal facebook: https://www.facebook.com/Québec-Métal-252549814787919
Critique CD par Alain Labonte
©Québec-Métal
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