(french only)
Critique CD 
Arch Enemy - Will to Power (2017) 
Le groupe: 
Alissa White-Gluz – Voix 
Michael Amott – Guitare 
Jeff Loomis – Guitare 
Sharlee D'Angelo – Bass 
Daniel Erlandsson – Batterie
Les Chansons: 
01 - Set Flame to The Night (intro) 
02 - The Race 
03 - Blood in The Water 
04 - The World Is Yours 
05 - The Eagle Flies Alone 
06 - Reason to Believe 
07 - Murder Scene  
08 - First Day in Hell 
09 - Saturnine 
10 - Dreams of Retribution  
11 - My Shadow And I  
12 - A Fight I Must Win 
War
 Eternal en 2014 marquait l’arrivée d’Alissa White-Gluz au chant, mais 
aussi de Jeff Loomis à la guitare. Plusieurs pensaient que le départ 
d’Angela Gossow marquerait le déclin d’Arch Enemy, mais ce ne fut pas le
 cas. Au contraire, Alissa a su se faire une place et démontrer que sa 
voix allait à merveille avec le style du groupe. Trois ans plus tard, le
 groupe nous arrive avec un nouvel album intitulé Will to Power. Un 
album vraiment attendu de pied ferme par tous les amateurs du groupe, 
alors ne perdons pas de temps et allons voir ce que contient ce nouvel 
album.
Le tout commence par l’introduction Set the Flame to the 
Night, une entrée classique qu’on verra surement en ouverture de concert
 lors de la prochaine tournée du groupe. Puis s’enchaine automatiquement
 The Race. Brutal dès le départ, comme Arch Enemy nous y a habitué, 
rythmique, déchainé, mais sans oublier la marque de commerce du groupe, 
c’est-à-dire le côté mélodique de la guitare incorporé à cette rythmique
 endiablée. Un bon début d’album. Blood in the Water, qui sera sûrement 
un futur classique du groupe sur scène, est un mélange entre un très bon
 heavy métal et un death métal, avec solos grandioses ici et là. La voix
 d’Alissa White-Gluz est vraiment sublime. Du pur Arch Enemy qui fait 
plaisir à nos oreilles. The World is Yours sera aussi une pièce à 
surveiller : rythmique rapide, une voix growl, mais pas trop gueularde. 
Des guitares sublimes avec des mélodies qui viennent nous chercher à 
l’intérieur. Une chanson conçue sur mesure pour nous faire headbanger à 
souhait. The Eagle Flies Alone demeure dans une dynamique vraiment 
mélodique, mais fort efficace, et le tout, sans perdre en puissance du 
côté des guitares. Une pièce fort ambiancée et bien agencée. Reason to 
Believe m’a vraiment pris par surprise. Au départ, je croyais entendre 
du Scorpions. Connaissant la voix d’Alissa avec son travail au sein de 
The Agonist par le passé, je savais qu’elle pouvait passer du growl au 
chant clair sans problème, mais ici, sa voix claire est complètement 
sublime. Cette chanson s’avère être la première véritable chanson de 
type ballade pour le groupe, et croyez-moi, elle viendra vous toucher 
directement là où il faut car c’est une chanson fort bien construite et 
les mélodies sont tout simplement divines. Murder Scene nous ramène vite
 sur terre avec une rythmique plus directe et avec des guitares 
mélangeant à la fois vitesse et mélodie. Encore une fois, des solos à
 l’emporte-pièce vraiment savoureux. Sur cette chanson Alissa pousse 
fort avec sa voix et c’est majestueusement bien fait. First Day in Hell 
débute de façon plus sombre et lente, aussitôt que le rythme démarre, on
 headbang sans pouvoir s’arrêter. Des fois rapide et des fois lente, 
cette chanson possède un petit quelque chose que je n’arrive pas à 
identifier, mais qui sans raison me pousse à la faire rejouer sans 
arrêt. Saturnine (interlude) débute avec un petit son de clavecin qui 
lorgne un peu vers une scène de film d’horreur, mais qui ne dure qu’une 
minute pour ensuite enchainer avec Dreams of Retribution. Le début m’a 
un peu surpris car je croyais entendre une ode jouée par un certain 
Yngwie Malmsteen, mais attention, une rythmique endiablée est au 
rendez-vous avec pour ambiance un son de clavier. Naturellement, on 
reconnaît aussitôt la patte mélodique d’Arch Enemy. Encore une fois 
c’est une chanson remplie de subtilités et de charme grâce à ses jeux de
 guitare qui change constamment d’horizon. My Shadow and I est plus 
directe et rentre dedans malgré ce petit côté mélodique toujours 
présent. Elle n’offre aucun compromis et j’adore ça. L’album se termine 
avec la chanson A Fight I Must Win. Début fort mélodieux, incluant une 
ambiance de la part des claviers. Le tout repart vraiment heavy et 
puissant. L’ambiance venant des claviers amalgamée à la rythmique 
mélodieuse venant des guitares est tout simplement efficace. Une chanson
 sur mesure pour terminer cet album.
War Eternal était un album 
parfait pour le groupe mais je crois qu’ici, avec Will to Power, Arch 
Enemy a poussé la barre encore plus haute. Un album vraiment puissant et à
 la fois mélodieux, du début à la fin. Les guitares sont tout simplement
 somptueuses et les changements de rythmique fort bien faits. Alissa 
White-Gluz continue de nous surprendre avec son répertoire vocal fort 
varié mais aussi avec sa puissance d’exécution. Avec Will to Power, Arch
 Enemy peut se targuer d’être l’un des groupes les plus fertiles en 
matière de composition, avec ce mélange d’ambiance et de guitare hyper 
heavy, tout en gardant cet aspect mélodique qui a fait sa renommé. 
Maintenant, il ne reste qu’à entendre le tout en concert, mais l’album 
en lui-même mérite qu’on lui porte une attention particulière. 
Québec-Métal vous recommande fortement d’ajouter cet album à votre 
collection car il pourrait faire partie des classiques du heavy métal.
Ma note : 9/10 
Arch Enemy: http://www.archenemy.net/
Century Media Records: http://www.centurymedia.com/
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Crtique par Alain Labonte
©Québec-Métal

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