Friday, 1 September 2017

CD critics: Arch Enemy - Will to Power (2017)

(french only)

Critique CD 

Arch Enemy - Will to Power (2017) 


Le groupe:
Alissa White-Gluz – Voix
Michael Amott – Guitare
Jeff Loomis – Guitare
Sharlee D'Angelo – Bass
Daniel Erlandsson – Batterie


Les Chansons:
01 - Set Flame to The Night (intro)
02 - The Race
03 - Blood in The Water
04 - The World Is Yours
05 - The Eagle Flies Alone
06 - Reason to Believe
07 - Murder Scene
08 - First Day in Hell
09 - Saturnine
10 - Dreams of Retribution
11 - My Shadow And I
12 - A Fight I Must Win 


War Eternal en 2014 marquait l’arrivée d’Alissa White-Gluz au chant, mais aussi de Jeff Loomis à la guitare. Plusieurs pensaient que le départ d’Angela Gossow marquerait le déclin d’Arch Enemy, mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, Alissa a su se faire une place et démontrer que sa voix allait à merveille avec le style du groupe. Trois ans plus tard, le groupe nous arrive avec un nouvel album intitulé Will to Power. Un album vraiment attendu de pied ferme par tous les amateurs du groupe, alors ne perdons pas de temps et allons voir ce que contient ce nouvel album.

Le tout commence par l’introduction Set the Flame to the Night, une entrée classique qu’on verra surement en ouverture de concert lors de la prochaine tournée du groupe. Puis s’enchaine automatiquement The Race. Brutal dès le départ, comme Arch Enemy nous y a habitué, rythmique, déchainé, mais sans oublier la marque de commerce du groupe, c’est-à-dire le côté mélodique de la guitare incorporé à cette rythmique endiablée. Un bon début d’album. Blood in the Water, qui sera sûrement un futur classique du groupe sur scène, est un mélange entre un très bon heavy métal et un death métal, avec solos grandioses ici et là. La voix d’Alissa White-Gluz est vraiment sublime. Du pur Arch Enemy qui fait plaisir à nos oreilles. The World is Yours sera aussi une pièce à surveiller : rythmique rapide, une voix growl, mais pas trop gueularde. Des guitares sublimes avec des mélodies qui viennent nous chercher à l’intérieur. Une chanson conçue sur mesure pour nous faire headbanger à souhait. The Eagle Flies Alone demeure dans une dynamique vraiment mélodique, mais fort efficace, et le tout, sans perdre en puissance du côté des guitares. Une pièce fort ambiancée et bien agencée. Reason to Believe m’a vraiment pris par surprise. Au départ, je croyais entendre du Scorpions. Connaissant la voix d’Alissa avec son travail au sein de The Agonist par le passé, je savais qu’elle pouvait passer du growl au chant clair sans problème, mais ici, sa voix claire est complètement sublime. Cette chanson s’avère être la première véritable chanson de type ballade pour le groupe, et croyez-moi, elle viendra vous toucher directement là où il faut car c’est une chanson fort bien construite et les mélodies sont tout simplement divines. Murder Scene nous ramène vite sur terre avec une rythmique plus directe et avec des guitares mélangeant à la fois vitesse et mélodie. Encore une fois, des solos à l’emporte-pièce vraiment savoureux. Sur cette chanson Alissa pousse fort avec sa voix et c’est majestueusement bien fait. First Day in Hell débute de façon plus sombre et lente, aussitôt que le rythme démarre, on headbang sans pouvoir s’arrêter. Des fois rapide et des fois lente, cette chanson possède un petit quelque chose que je n’arrive pas à identifier, mais qui sans raison me pousse à la faire rejouer sans arrêt. Saturnine (interlude) débute avec un petit son de clavecin qui lorgne un peu vers une scène de film d’horreur, mais qui ne dure qu’une minute pour ensuite enchainer avec Dreams of Retribution. Le début m’a un peu surpris car je croyais entendre une ode jouée par un certain Yngwie Malmsteen, mais attention, une rythmique endiablée est au rendez-vous avec pour ambiance un son de clavier. Naturellement, on reconnaît aussitôt la patte mélodique d’Arch Enemy. Encore une fois c’est une chanson remplie de subtilités et de charme grâce à ses jeux de guitare qui change constamment d’horizon. My Shadow and I est plus directe et rentre dedans malgré ce petit côté mélodique toujours présent. Elle n’offre aucun compromis et j’adore ça. L’album se termine avec la chanson A Fight I Must Win. Début fort mélodieux, incluant une ambiance de la part des claviers. Le tout repart vraiment heavy et puissant. L’ambiance venant des claviers amalgamée à la rythmique mélodieuse venant des guitares est tout simplement efficace. Une chanson sur mesure pour terminer cet album.

War Eternal était un album parfait pour le groupe mais je crois qu’ici, avec Will to Power, Arch Enemy a poussé la barre encore plus haute. Un album vraiment puissant et à la fois mélodieux, du début à la fin. Les guitares sont tout simplement somptueuses et les changements de rythmique fort bien faits. Alissa White-Gluz continue de nous surprendre avec son répertoire vocal fort varié mais aussi avec sa puissance d’exécution. Avec Will to Power, Arch Enemy peut se targuer d’être l’un des groupes les plus fertiles en matière de composition, avec ce mélange d’ambiance et de guitare hyper heavy, tout en gardant cet aspect mélodique qui a fait sa renommé. Maintenant, il ne reste qu’à entendre le tout en concert, mais l’album en lui-même mérite qu’on lui porte une attention particulière. Québec-Métal vous recommande fortement d’ajouter cet album à votre collection car il pourrait faire partie des classiques du heavy métal.

Ma note : 9/10 

Arch Enemy: http://www.archenemy.net/
Century Media Records: http://www.centurymedia.com/
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Crtique par Alain Labonte
©Québec-Métal

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