Sunday, 8 October 2017

CD Critics: Skullmace - Rise Above Blood (2017)

(French only)

Critique CD

Skullmace – Rise Above Blood (2017)

Le groupe:
Francis Louis-Seize – Voix
Eric Gince – Guitare
Catherine Ranger – Guitare
Stéphane Chayer – Basse
Simon Thibodeau – Drums

Les chansons:
01 – Intro
02 – Rise Above Blood
03 – Deadly Betrayal
04 – Kasaph (Those who Whisper)
05 – Bladegasm
06 – Painless as Death
07 – Quartered of a Kind
08 – The Maid of Horror
09 – The Beauty or the Beast
10 – Won on One

Skullmace est un nouveau venu sur la scène death metal québécoise et ils sont originaires de Longueuil, sur la Rive-Sud de Montréal. Attention, le groupe est nouveau, mais certains de ses membres n’en sont toutefois pas à leur première arme; nous n’avons qu’à regarder du côté vocal, avec Francis Louis-Seize, qui est membre de Hidden Pride ainsi que de Point Blank Rage. Mais pour la première fois, ce dernier se retrouve aux vocaux, lui qui est habituellement soit guitariste, soit bassiste. On y retrouve également Simon Thibodeau, qui vient de Sarkasm, ainsi que Catherine Ranger – oui vous avez bien lu, une demoiselle à la guitare, preuve que ce ne sont pas que les hommes qui peuvent jouer une musique brutale et dure. Rise Above Blood contient dix chansons, et selon ma discussion avec Francis Louis-Seize, cet album contiendrait plusieurs influences, alors ne perdons pas de temps et allons vois ce que contient ce premier méfait musical.

Le tout débute par une Intro des plus classiques, c’est à dire de façon acoustique, pour aussitôt enchainer avec la pièce titre de l’album qu’est Rise Above Blood. Démarre alors en force ce que je considère être du pur death metal, brute et sans concession. Une belle combinaison solide venant des guitares. Certaines cassures de rythmique ici et là. La voix de Francis Louis-Seize me surprend : grave, growl et sombre à la fois. De belles mélodies viennent parfois rendre le tout très mélodique. Un excellent début d’album. Deadly Betrayal demeure dans la même dynamique; très heavy et rapide, avec certaines nuances mélodiques provenant des guitares. Mais l’ensemble demeure quand même assez lourd et death. Une batterie survoltée et on ressent bien le groove de la basse. À quelques occasions, je peux ressentir dans certains riffs des guitares un côté trash. Kasaph (Those who Whisper), avec la voix hautement growl, offre un côté plus sombre, malgré un ensemble musical hyper rythmé. Ce qui n’enlève rien à la puissance de la chanson, bien au contraire. À un certain moment de la pièce, une lenteur se fait sentir tout en étant accompagnée de guitares mélodiques. Bladegasm me fait aussi penser aux rythmiques empruntées à des groupes comme Arch Enemy, soit avec rapidité et revenant avec des nuances plus mélodiques, frôlant même le trash métal à certains endroits. Une chanson qui va tout détruire en mode concert c’est garanti. Painless as Death, plus pesante dans son ensemble, n’en demeure pas moins heavy pour autant. Beaucoup de nuances mélodiques viennent rendre le tout très dynamique, que ce soit avec la guitare acoustique en fond de trame ou les guitares plus mélodiques ici et là. Une chanson vraiment bien dosée avec beaucoup de changements de rythmique. Quartered of a Kind est une autre chanson bien death qui lorgne souvent vers des riffs plus trash. La pièce est bien rythmée et c’est « mosh pit » assuré. La voix demeure toujours aussi efficace, et l’ensemble batterie-basse est fort bien fait et s’entend bien. The Maid of Horror démarre de façon très trash, avec le rythme imposé par les guitares, mais sans perdre son côté death. Une pièce vraiment rapide qui contient de belles cassures de rythme, faisant en sorte que la chanson ne déraille pas trop d’un bord ou de l’autre. Même au moment d’écrire ces lignes, je suis en mode headbang. La voix apporte un petit plus ici, car plus nuancée et sombre, à la limite du narratif. The Beauty of The Beast est nettement une pièce death metal de belle facture. Toujours cette rythmique dynamique et puissante de l’ensemble de tous les instruments. Les guitares viennent nuancer le ton à certains moments. Le tout se termine par Won on One. Une batterie solide dès le départ, avec un rythme puissant venant des guitares. Ces dernières apportent ici et là une belle touche mélodique, mais attention, l’ensemble musical demeure hyper heavy et solide. Que demander de mieux qu’une chanson sans faille pour terminer cet assaut de death métal bien foutu.

Franchement, je ne sais plus quoi dire, car dernièrement, j’ai fait beaucoup de critiques CD, et je vois la scène métal Québécoise changer, avec des groupes de haute qualité qui nous offrent des albums pouvant rivaliser avec les plus grands de ce monde métal. Skullmace ne fait pas exception à la règle. Ici, le groupe nous offre un album avec dix chansons vraiment bien faites, avec une production solide et des musiciens de talent. Rise Above Blood contient beaucoup de nuances, alliant mélodie et puissance de la part des guitares. Le groupe joue avec un death metal qui incorpore facilement des éléments mélodiques ou thrash, dissimulés un peu partout dans chaque chanson. Connaissant très bien Francis Louis-Seize et ses capacités musicales, ici il me surprend énormément avec son chant growl très bien équilibré. Une paire de guitaristes qui apporte des rythmiques puissantes, une basse qui met son grain de sel ici et là, ce qui apporte une belle saveur a l’ensemble, et une batterie qui frappe fort à tout coup sur chaque pièce. Pour un premier album, Skullmace viens de réussir un coup de maitre, et en mode concert, ils vont tout détruire c’est garanti. Québec-Métal recommande fortement cet album.

Ma note: 8/10

©Johanne Drolet 
  
Painless as Death audi videohttps://www.youtube.com/watch?v=2H8W_5gOZds
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Critique CD par Alain Labonte
Correction de texte par Claire.S
©Québec-Métal  

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