French version only !!!
Critique CD
Bookakee - Whorrific
(2014)
Le groupe :
Phil Langelier - Voix
SP Gagnon - Lead Guitare
Mat Paré - Rythm Guitare
Jo David - Basse
JP Bouchard - Batterie
Les chansons:
01 - Intro
02 - A
Night to Dismember
03 -
Whorrific
04 - Return
of the Loving Dead
05 -
Perverted Monolith (feat. Crook Valfreya)
06 -
Bookakee Blast
07 - Muerte
Peluda
08 - DBS
09 -
Insulated Room
10 -
Carcass Coffin
11 - DK
12 -
Usurper
13 -
Invasion of the Depraved
14 -
A.A.Accoustic
Bookakee est un groupe originaire
de la grande région Montréalaise et qui officie dans un registre très varié.
Que ça soit le death, le grind ou à la limite le gore ainsi que plusieurs
autres influences. Ce groupe est surtout
connu pour ces parodies sur Mario Bros et compagnie mais surtout pour leur
prestation scénique qui sort de l’ordinaire.
Comme les peintures vertes, les déguisements de toutes sortes, version d’autodérision Nintendo mais aussi de
son charismatique chanteur avec des scènes d’horreur, grâce à ces peintures ou son
masque et plus encore. Aujourd’hui le
groupe nous arrive avec son premier album intitulé Whorrific, un album de 14
pistes (incluant une piste cachée). Allons voir directement chanson par chanson
pour voir ce que nous cache cet album.
Le tout débute par une courte
introduction nommé originalement ‘’Intro’’ qui nous amène directement à la
pièce A Night to Dismember. Entrée très
direct et violente, la voix est très criarde et par moment on y entend cette
petite voix de cochon comme seul le chanteur de Bookakee sait le faire à mon
avis. La pièce est entrecoupée de pause
calme et jazzy, ce qui confère un charme à la chanson. Du coté des guitares,
c’est heavy. Le jeu est rapide et
entremêler de riff à l’emporte-pièce. Whorrific démarre de façon hyper violente
mais tout en gardant une partie mélodique venant des guitares, voire très
progressive dans certaine partie de la pièce.
Le côté jazzy se mélange à même au déferlement de rythme brutaux. Return
of the Living Dead reste dans la même ligner que la précédente, violente et
direct. La voix grind du chanteur est
magnifique, toujours ce beau mélange de voix entre grind, voix cochonné ou plus
claire. Du coté des guitares, l’osmose mélodique entre les deux guitaristes est
fort bien fait, il y a toujours ces petites pauses avant de retourner
directement à ce festival de violence. Perverted Monolith est plus direct et à
lorgner plus du côté death métal mais sans renié le côté grind. Sur cette pièce on peut y entendre la voix de
Crook Valfreya (chanteuse du groupe Valfreya), beau mélange entre la voix
féminine et la voix masculine. Bookakee Blast porte bien son nom, c’est un
blast du début à la fin, hyper rapide entrecoupé de partie plus jazzy, comme
depuis le début, les guitares sont solides et lourdes mais tout en gardant ce
petit côté mélodique et travaillé. On en a peut parler depuis le début mais la
batterie joue un rôle prépondérant et est fort efficace. Muerte Peluda débute
quand à elle, avec une intro vocal de langue hispanique et c’est reparti pour
une autre tuerie de rythme. Du côté des
guitares, rythme rapide ou entrecoupé à certain endroit, toujours ce petit côté
mélodique, blast beat fort efficace. Les voix en début d’intro revienne ici et
là durant la pièce. Cette chanson est
complètement instrumentale. Si vous
prenez le temps de l’écouter, vous pourrez y entendre un saxophoniste
subtilement placé dans la pièce. DBS
reviens là où le groupe nous y avait laissé avant la précédente chanson. Très
courte de ces 44 secondes au compteur mais direct et heavy. Insulated Room est foutrement heavy et
brutal. Nettement la pièce la plus death
de l’album si on y va uniquement au niveau du son et de ses ambiances. La basse donne un petit groove sur cette
dernière, la voix est haute perché et très aigu. Carcass Coffin débute de façon plus classique
au niveau des guitares. Chanson très
sombre au début mais qui reviens vite à ces origines, plus lente que ces prédécesseurs
à mon avis mais toujours aussi efficace. Le rythme de la batterie demeure quand même très
rapide et direct. Les guitares sont plus trashy selon moi, ce qui en fait une
pièce plus rythmique dans son ensemble. Avec son entrée Nintendo, DK est la
pièce parodique par excellence pour refléter Donkey Kong du jeu Mario Bros. Une
pièce complètement à l’opposé du rythme imposé depuis le début de l’album. Plusieurs subtilités sont à découvrir, un peu
déroutante mais à la fois amusante. Usurper annonce la guerre dû à son intro,
et selon ce qui s’en vient, ça sera vraiment la guerre sur cette pièce. Un côté
oriental vient agrémenter le tout, pièce sombre mais lourde et heavy, comme
depuis le début. Les guitares
réussissent à nous emmener dans plusieurs direction, que sa sois rapide et
direct, que du côté mélodieux, tout y est. Invasion of the Depraved est la
dernière pièce de cet album et débute de façon très classique due à son intro,
c’est la pièce la plus longue de l’album. Les guitares sont misent de l’avant
dans cette chanson avec ces envolés mélodique ici et là mais elles ne perdent
jamais leurs touche heavy et puissante.
Une pièce très progressive dans tous les sens du terme. Une section rythmique très efficace et la voix
toujours aussi sublime. A.A.Accoustic, est une pièce caché sur l’album et est un
peu déconcertante mais qui donne enfin une chance à l’auditeur de se reposer
les tympans. Encore du saxophone sur cette dernière et les guitares nous donne une
impression d’être en Espagne, les percussions (tam tam) sur cette dernière sont
fait par Simon-Pierre De L'église (batteur de Valfreya).
On dira ce qu’on veut de Bookakee
ou de certain de ces membres, mais n’en demeure que ce groupe est probablement
le leader ou celui qui maitrise le mieux ce style au Québec. Ici on a le droit
à un album remplis de subtilité de toute sorte, des rythmes très changeant mais
toujours très heavy. Le jeu des guitares est sublime, il connaisse leur manche,
que ça soit des rythmes heavy que du côté mélodieux, La batterie est omni
présente et offre un rythme fort efficace, des blast beat ici et là, c’est du
solide. On peut entendre quelque fois la
basse ici et là qui viens apporter un groove agréable à certaines pièces. La
voix est magistrale, le chanteur chante de plusieurs façon, qu’elle soit claire
ou plus sombre ou avec cette fameuse voix cochonné. La pochette a été réalisé par le chanteur du
groupe qu’est Phil Langelier et l’album as été produit par SP Gagnon qui est un
des deux guitaristes du groupe et qui à mon avis à fait un travail formidable.
Pour ceux qui connaisse déjà le groupe, Whorrific est fait pour vous et pour
ceux qui ne connaissent pas encore le groupe, c’est un album à découvrir.
Ma Note : 8.5/10
Alain Labonte (Québec-Métal)
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