Friday, 11 September 2015

Concert Review: Evergrey & Voyager + guest live in Montreal (august 30th 2015)


(english will follow)



Evergrey @ Petit Campus | Avec Voyager, Borealis et Oceans of Slumber
Montréal, 30 août 2015

Je peux aisément affirmer que rien au monde n'aurait pu m'empêcher d'assister à ce concert. Je ne connaissais aucun groupe en première partie mais être assez qualifié pour ouvrir pour Evergrey reste en soi, à mon humble avis, un sceau de qualité qui vaut la peine d'être vérifié en personne. Justement, j'y arrive...
J'était déçue de manquer la majorité du set d'Oceans of Slumber, mais moi et mes mains moites, avions notre première entrevue vidéo pour QM à donner en même temps et on essayait vraiment très fort de ne pas avoir l'air trop nerveuses, 'scusez'. J'ai quand même pu attraper la dernière chanson et même si j'ai été extrêmement chanceux de pouvoir interviewer Evergrey, j'ai quand même l'impression que j'ai manqué une super prestation. La voix cuivrée de Cammie Gilbert s'intègre parfaitement aux sections plus agressives de ce groupe qui reste tout de même dans la zone des accessibles; une main de velours dans un gant de fer. L'échantillon auquel j'ai pu assister avait de la puissance et la spontanéité qu'on reconnait aux artistes bien préparés. C'est tout de même dommage, j'ai tenté de faire mes recherches après le concert pour m'en mettre un peu plus dans les oreilles et il n'y a presque pas de matériel disponible avec leur nouvelle chanteuse. Si vous en trouvez faites-moi signe!

Je dirais que Borealis est le groupe qui se rapprochait le plus d'Evergrey en matière sonore. Des envolées vocales impeccables, un clavier omniprésent et des lignes mélodiques bien senties à la guitare en font à tout le moins de proches cousins, sans tomber dans la pâle copie. La touche power metal de leur son les place dans une catégorie bien à eux et leur sens du spectacle combiné à leur talent musical a su préparer la foule pour le plat de résistance. Récemment signé avec AFM, Borealis a su faire briller ses compositions et comme la formation nous vient de la porte à côté (Orangeville, Ont.),j'espère qu'ils ont l'intention de visiter les voisins une fois de temps en temps.

Il est qualifié de progressif, mais le son de Voyager est juste trop énorme pour pouvoir être confiné dans une petite boîte de classement. À défaut de pouvoir user de termes cohérents, imaginez-vous LA personne dans votre entourage qu'il faut appeler pour paire passer le party de 'fun' à 'soirée mémorable dont personne ne se souvient le lendemain'. Bon, eh bien Voyager fait un peu cet effet-là. On pourrait envoyer cette équipe-là dans les pires bars et ils trouveraient quand même le moyen de faire lever la foule. Juste la dose de folie qu'il nous fallait livrée directement d'Australie.

Evergrey. Le nom lui-même évoque un certain raffinement esthétique, une touche de mélancolie cachant une sous-couche de rage contenue. Ces musiciens ont trouvé une signature sonore et le moyen de la réinventer, toujours sous le sceau d'une qualité indéniable qui a su plaire à leurs fans depuis leurs débuts et encore à ce jour. Ils sont montés sur scène ce dimanche pour nous gâter avec plus d'une heure de délice auditif, un mélange de classiques et de tout nouveaux titres tout droit sortis de leur dernier album, Hymns for the Broken. La présence, la générosité de la performance de Tom Englund ont trouvées écho dans la réponse immédiate de la foule à ses moindres gestes et paroles, témoignant d'un sens du spectacle approchant la seconde nature. Son duo avec Rikard Zander au piano s'est avéré un véritable caviar auditif: cru, riche et raffiné. Le talent pur dans l'exécution musicale du quintette a été un privilège de voir d'aussi près.

Oceans of Slumber: http://oceansofslumber.com/
Review: Isanielle Enright
©Québec-Métal


 
  
Evergrey @ Petit Campus | With Voyager, Borealis and Oceans of Slumber
Montreal, Aug. 30th

It would have been raining fire and ice on Sunday that you could have seen me waiting in line for that show anyways. I didn’t know any of the bands on the bill except Evergrey, but if they were good enough to open for them I could not wait to hear what they had in store for us. Let’s have a look at that evening, shall we.

I was disappointed to have missed a good part of Oceans of Slumber’s set but me and my shaky, sweaty palms were in a tour bus asking questions and trying to not make a complete fool of myself. I still got a glimpse of their style and as much as the interview was great, I still felt I had missed something. Cammie Gilbert’s brassy clean vocals blended seamlessly into the bands more aggressive tones and added a coat of velvet on their roomier sections. The sample I got felt powerful, honest and very well rehearsed without losing spontaneity. My only disappointment was that I couldn’t find much recent material with their current singer to purchase online. I promised myself to look them up on the inter-webs after the show and hear a bit more of what they can do but I haven’t had much luck in my research.

I’d say Borealis was much closer to Evergrey musically than any other band on the bill. Soaring cleans vocals, very present keys and sweeping guitar licks got everybody ready for the main course but a touch of power metal in their arrangements kept them apart enough not to fall into the same category. Recently singed with AFM records, they enjoy the experience of a decade of music composition and that asset definitely shined on stage. Having them right next door in Orangeville, Ontario, I hope they will be enclined to come back once in a while.

They call it progressive for a lack of better labeling, but Voyager’s music is too big for your little boxes and labels. You know when you’re at a nice good fun party but then all of a sudden ‘that person’ shows up and everybody goes wild and from now on it’s the most effin’ epic party you’ve ever been to? Yeah. It was pretty much like that. You could fit these guys in the creepiest venue and it would still turn into a memorable night. Just the dose of insanity this one needed, delivered straight from Australia.

Evergrey. The name in itself evokes a certain refined aesthetic, a touch of melancholy and an underlying layer of aggressive energy. These musicians have found a signature sound and have managed to renew it under a sceal of quality that has yet to fail their fans. They hit the stage on Sunday and proceeded to treat us with over an hour of musical sweetness, a blend of classics and fresh titles from their last album, Hymns for the Broken. Tom Englund’s generosity with his fans and the crowd’s immediate response testified of such an effortless sense of showmanship. His duo with Rikard Zander on keys was like auditory caviar: Raw, fine and rich. The overall sound quality and the musicianship that the quintet displayed was a privilege to witness from up close in such a small venue.


Oceans of Slumber: http://oceansofslumber.com/
Review: Isanielle Enright
©Québec-Métal



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