Sunday 23 April 2017

CD Critics: La Corriveau - Black Sorrow (2017)


(french only)


Critique CD

La Corriveau - Black Sorrow (2017)

Le groupe:
Marc Légaré: Guitar
Gitche Manito: Drums
Diamond Ghost: Vocal
Tim G: Bass
Doom Coté: Lead Guitar

Les Chansons:
01 - Fix Me
02 - Going Under
03 - Banned from this Town
04 - Starlight
05 - Dark Wind Blow
06 - Blood on your Hands
07 - Sacrifice
08 - Black Sorrow
09 - Hard Times
10 - Soulless
11 - Forever
12 - Struck by Lightning

La Corriveau est un groupe de la grande région de Québec qui as vu le jour en 2008. Ce n’est qu’en 2012 qu’on a enfin droit as un premier album d’une qualité incroyable tant du côté des chansons que de la production qui s’intitule Soul Possession. En 2014 le groupe sort le E.P. Femme Fatale. Beaucoup ne le savent peut-être pas mais le groupe a failli implosé et ne plus jamais voir le jour, mais heureusement le tout n’est pas arrivé et ils nous arrivent maintenant avec leur deuxième album complet qu’est Black Sorrow. Alors ne perdons pas de temps et allons voir ce que cet album renferme comme surprise.

Dès le départ avec Fix Me on sent qu’il y a de l’évolution suite a au E.P. Femme Fatale. Une lourdeur viens automatiquement nous chercher et le headbanging démarre sur les chapeaux de roue pour l’auditeur. Une rythmique fort dynamique et heavy, Ce qui me frappe est que malgré une voix hautement criarde fort bien fait, l’ensemble des instruments crée une atmosphère puissante et dynamique. C’est un début d’album très prometteur pour ce qui s’en viens du reste de l’album. Going Under ne déroge pas à ce que j’ai écrit plus haut, le tout est foutrement rapide, du côté sonore on ressens un mix entre le groove métal et le pur heavy métal, une rythmique lourde mais fortement bien exécuté, des guitares omni présente avec des solos à l’emporte-pièce de grande qualité. Banned from this Town me ramène aussitôt à l’album Soul Possession, des rythmiques qui se mélange en rapidité et mélodie. Franchement jusqu’ici le groupe ne donne aucun répit et c’est fort apprécier. Starlight me ramène vers un heavy typé années 80’s. Plus lente et un certain vocal qui me fait penser pensée un peu au hard rock de cette période, mais attention ne perdez pas de vue que le groupe garde quand même un certain aspect très heavy dans la chanson. Dark Wind Blow reprend les rythmiques puissantes et groovy. On se laisse facilement entrainé dans la chanson, une pièce très ambiancé avec un guitare qui nous offre mélodie et solo de qualité. Blood on your Hands deviens complètement déjanté et hyper heavy, le groupe lorgne à certain moment selon moi avec le core sur cette dernière, mais sans vraiment franchir la ligne de leur style d’origine. Une basse vraiment présente mélangé avec une guitare solide, que demander de mieux, un pur délice. Sacrifice avec sa rythmique militaire du début nous ramène encore à l’origine pratiquer et de qualité par le groupe, un bon mélange entre lenteur du rythme et la rapidité qui reviens à des moments précis qui donne un aspect différent a cette dernière. Black Sorrow qu’est la pièce titre de l’album, lorgne quasiment avec le doom métal voir même à un certain Black Sabbath de l’époque. Lente, sombre. Fermer vos lumières, fermer vos yeux et laisser vous emporter vers un imaginaires sombre. Hard Times nous arrive avec une guitare vraiment présente et une batterie qui ouvre le bal, un vrai bon mélange entre le heavy métal et le groove métal. Fort dynamique et entrainante. Encore une fois c’est un pur délice musical. Soulless est nettement plus heavy et qui a certain même si son groove et omni présent me fait penser a du power métal Allemand voir Européen dans son ensemble, si on fait abstraction du coté vocal qui est nettement plus criard. Encore une chanson de qualité qui pourrait faire bon effet sur scène. Forever est la ballade de l’album, attention on ne parle pas de chansons miel ici. Malgré le fait que sa sois une ballade, le groupe a su garder l’aspect heavy, un excellent solo en milieu de chanson. Et on termine l’album avec Struck by Lightning. Encore une fois le groupe me surprend par la différence imposer sur cette dernière musicalement parlant, ce qui n’est pas désagréable du tout.

La Corriveau a su me surprendre avec Black Sorrow, car le groupe ne se cantonne pas que dans un seul univers mais couvre un large éventail dans différent style de métal. Que sa sois le Groove, le Heavy métal, le Hard Rock, le Doom, le groupe a nettement sue mélanger le tout dans un simple album et en faire un album comportant douze excellentes chansons. Que sa sois au niveau des guitares, de la batterie et même du vocale, tout y est. Avec un album de cette qualité combiné a Soul Possession et le E.P. Femme Fatale, le groupe a de quoi nous offrir un spectacle sur scène de qualité. Une production impeccable, un album varié, des musiciens de qualité, que demander de plus. Black Sorrow est album qui mérite toute notre attention et est fortement recommandé par Québec-Métal.

Critique CD: Alain Labonte
©Québec-Métal 

Tuesday 18 April 2017

Concerts Review: Decibel Tour 2017 (Montreal - April 12th 2017)


(French Only)


Decibel Tour 2017 avec Kreator + Obituary + Midnight + Horrendous.

Le 12 avril 2017 au Club Soda à Montréal, QC, Canada

Le Decibel Magazine Tour est une tournée annuelle qui ont pour habitude de nous offrir des groupe plus orienté Thrash – Death voire même Black Métal et cette année ne fait pas exception, la tournée s’arrête comme toujours à Montréal mais cette fois au Club Soda à Montréal avec HorrendousMidnightObituary et Kreator. Ce qui est intéressant cette année, c’est que l’endroit affiche complet, alors on peut s’attendre à toute une atmosphère dans la salle.

A 19:00 le tout démarre avec le groupe Américain qu’est Horrendous. Malgré le fait qu’ils sont les premiers à ouvrir le Bal, ce groupe de Death Métal qui performe devant un parterre et balcon bien rempli réussi à nous émerveiller tant la puissance dégagée de leur musique nous entre dedans. Avec juste 30 minutes de jeux, Horrendous a réussi à conquérir la foule assoiffée de métal.


19:45 Midnight dont je ne connaissais aucunement l’existence me surprend dès lors de leur entrée en brisant une guitare en plusieurs morceaux et l'offrant a la foule. Le groupe qui est un trio sont complètement anonyme sur scène avec leur cagoule du genre bourreau lors des pendaisons dans l’ancien temps et il les gardera sur leur tètes tous au long de leur prestation de trente minutes. Coté musical on retourne dans les années 80’s. ils nous offrent un style lorgnant entre un Thrash/Black dans le style d’un certain Venom que nous connaissons tous. Malgré un problème de son au niveau des vocaux en début de prestation, le groupe ma vraiment surpris par le fait qu’il utilisait la scène de belle façon et comme si on en avait pas assez on a eu droit à des soli en quantité industrielle et de qualité. Le groupe termine comme il as commencé, en essayant encore de briser un basse et la remettre a une fans sur place. Ce groupe fût une belle découverte pour beaucoup.

 
20:30 c’est le groupe de Death Métal Américain Obituary qui démarre les hostilités pour un quarante-cinq minutes de pure Death Métal avec la pièce Internal Bleeding (Slowly We Rot) suivi de Chopped in Half/Turned Inside Out (Cause of Death). La foule est complétement démente et hurle et headabanger à souhait, on sent que le toit de l’édifice et sur le point de se levée tellement la foule est survolté. Mais Obituary qui jusqu’à maintenant, nous offre une prestation puissante avec un son immense et sans faille et s’adresse à la foule qui est très réceptive et acclame chaque mot de John Tardy (chanteur). On n’est pas au bout de nos peine car le groupe interprète quelques autres classiques du groupe et c’est au milieu de leur prestation qu’on a enfin le droit de savourer les nouvelles chansons de l’album éponyme que le groupe viens de sortir sur le marché. En effet on aura le droit venant de cet album comme A Lesson in Vengeance / Sentence Day / Ten Thousand Ways to Die et ‘Til Death. Le groupe vas terminer le tous avec la chanson Slowly We Rot tiré de l’album qui porte le même titre. Obituary a offert une prestation sans faille et comme on le verra avec Kreator, Obituary a nettement volé la soirée en fait de performance.

  
21:45 Kreator embarque finalement sur scène avec Hordes of Chaos et enchaine directement avec Phobia. Malheureusement j’ai eu l’impression que le son était moins puissant que ces prédécesseurs. Curieusement après Obituary, une certaine partie de la foule ont déjà quitter mais ça n’empêchera pas la troupe de Mille Petrozza (chanteur) de déferlé leurs Thrash Métal avec les nouveautés Satan is Real et Gods of Violence. Jusqu’à maintenant Kreator est peu loquace voir même trop statique sur scène, ce qui ne les empêche pas de continuer sans presque aucune pause avec People of the Lie / Total Death / Phantom Antichrist / Fallen Brother et Enemy of God avant d’avoir enfin droit à un petit répit. Le chanteur s’adresse à la foule, une foule un peu plus timide mais qui supporte quand même le groupe dans sa croisade a nous délivré ces classique de Thrash. Le groupe va continuer a pioché dans une partie de sa longue discographie sur environ 1:30 qu’a durer leur prestation. Le groupe terminera le tout avec Pleasure to Kill. Je me dois de dire que je m’attendais à plus venant du groupe sur le côté scénique, certes il y avait beaucoup d’éclairage mais le rouge et le bleu à outrance et le fait que ces membres ne bougent peu, fessais en sorte qu’il manquait le petit quelque choses pour que le concert soit une réussite totale. Mais il ne faut pas leur lancer trop de pierre au visage car le groupe a sue très bien doser sa setlist et de nous offrir des classiques venant de partout dans leur discographie. Mais la palme de la soirée revient quand même à Obituary qui ont tout donner pour les 1100 fans de métal qui était dans la salle.

 
Extensive Entreprise: http://eemontreal.com/fr/
Chronique: Martine Otis
Photos: Alain Labonte
©Québec-Métal